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Violences sexuelles en Côte d’Ivoire : La Cndhci s’engage aux côtés des victimes.


Abidjan 13-7-2016 (lepointsur.com) Le 11 juillet 2016, l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’homme ont publié un rapport conjoint sur les viols et leur répression en Côte d’Ivoire, indique un communiqué parvenu, ce mercredi 13 juillet 2016, à lepointsur.com.

Violences sexuelles en Côte d’Ivoire : La Cndhci s’engage aux côtés des victimes#Cndhci

La Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci) salue cette initiative de ces deux institutions qui permet d’attirer l’attention de tous sur une des pires violations des droits de l’Homme, précise ce communiqué.

Qui poursuit  par ailleurs pour dire que  la Commission note que certains cas de viol documentés par les auteurs de ce rapport datent de plusieurs années. Et qu’elle constate que depuis 2014, des mesures ont été prises pour que le viol soit puni conformément aux dispositions du Code Pénal.

La Cndhci à en croire ce communiqué, encourage les autorités ivoiriennes à poursuivre les efforts entrepris, notamment la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre, l’édiction de mesures législatives et règlementaires définissant et facilitant la répression des violences sexuelles et la tenue régulière des sessions d’assises pour juger les auteurs présumés de viol.

Elle exhorte à cet effet, tous les partenaires au développement, notamment le système des Nations Unies, à poursuivre leur appui aux autorités ivoiriennes et à tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les viols et les autres formes de violences sexuelles. Et s’engage également à intensifier les campagnes de sensibilisation en direction des leaders communautaires et d’opinion afin d’éviter toute sorte d’arrangement en cas de viol et de dénoncer systématiquement tous les auteurs de ces faits. Tout en encourageant  les victimes, leurs ayants-droit et toutes les personnes ayant connaissance de cas de viol ou de violence sexuelle, à saisir les autorités judiciaires ou la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire afin que les auteurs soient identifiés et sévèrement sanctionnés, cette structure  rassure les victimes qu’elle se tient à leurs côtés pour que les crimes de viol ne restent pas impunis.  Conclut la note.

Opportune Bath (Sercom Cndhci)

 

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