CNDHCI- CERAP/Responsabilité sociétale des entreprises : La Cndhci prend une part active à la sensibilisation# Management


Abidjan, 28-07-2017 (lepointsur.com) Après les élus locaux (Ardci : Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire) et les administrateurs (Inadci : Institut national des administrateurs de Côte d’Ivoire), l’équipe du Centre de recherche et d’action pour la Paix / Institut de la Dignité et des Droits Humains (Cerap/Iddh) était dans les locaux de la Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire. Tout comme les rencontres précédentes, la séance qui a eu lieu le mercredi 26 juillet 2017 à Cocody-Vallons, a été l’occasion de présenter l’ouvrage intitulé : « Responsabilité sociétale de l’entreprise et management éthique en Afrique : Prolégomènes (fondamentaux), implémentations et implications ».

En l’absence du père François Pazisnewende Kaboré, directeur du Cerap/Iddh, l’honneur est revenu à Docteur Gustave Aboua, l’un des co-auteurs de l’ouvrage de présenter le livre à ces défenseurs des Droits de l’Homme. Il a expliqué que la réalisation de l’ouvrage sur la Rse a été cofinancée par la Banque africaine de développement (Bad) et le Cerap. En neuf chapitres, le livre, dira-t-il, traite, entre autres, des prolégomènes, fondements philosophiques et axiologiques de la Rse, son implémentation et ses implications juridiques, économiques et sociopolitiques.

Imprégné du contenu de l’ouvrage, le Vice-président de la Cndhci, Traoré Wodjo Fini, a félicité le Cerap et les Experts africains qui ont travaillé à sa réalisation. « Je voudrais saluer cette initiative, et vous dire combien nous sommes heureux de partager avec vous les valeurs de la Rse contenues dans ce livre. Son originalité réside dans le fait qu’il place les droits de l’Homme au cœur de la Rse dans un contexte africain de particularismes, avec à la clé les exigences des populations en matière d’équité sociale, de partage, de participation, de contrôle des politiques publiques et privées », a mentionné le Vice-président de la Cndhci puis d’indiquer que cette problématique intéresse au plus haut point la Commission des Droits de l’Homme.

Saisissant l’occasion de la rencontre, il a évoqué des initiatives de la Cndhci en vue de la promotion des Droits de l’Homme. « Dans le cadre de la promotion du Prix des Droits de l’Homme 2016 et pour cette édition 2017, la Cndhci a décidé de s’intéresser au respect des droits de l’Homme dans les industries minières. Dans le cadre d’ateliers et de fora, nous adressons également cette question. Pour la Commission, l’efficience de la Rse et le respect des droits de l’Homme par les entreprises dépendent en grande partie de la définition collective des intérêts en jeu et de la construction de compromis sociaux acceptables par le plus grand nombre. Promouvoir le concept de Rse auprès des populations à travers ce livre, c’est protéger les droits de l’homme », a-t-il mentionné.

S’intéressant au chapitre neuf et à la conclusion générale de l’ouvrage qui proposent des pistes de réflexion à explorer, Traoré Wodjo Fini a dit avoir été impressionnés par la dynamique constructive de l’ouvrage dont la trame repose sur le cadre conceptuel développé par le professeur John Ruggie, ancien représentant spécial du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Onu) chargé de la question des droits de l’Homme et des sociétés transnationales et autres entreprises.

« Ce cadre repose sur trois principes : l’obligation de protéger qui revient à l’État lorsque des tiers, y compris des sociétés, portent atteinte aux droits de l’Homme ; la responsabilité de respecter les droits de l’Homme qui incombe aux entreprises et enfin la nécessité d’un accès plus effectif des victimes à des mesures de réparation. Ces trois dimensions sont perceptibles dans le livre », a-t-il dit.

Opportune Bath

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