Abidjan, 18-8-15 (lepointsur.com)- Afin d’apporter une réponse à l’accessibilité des semences certifiées, la fondation Lady Jeanne a mis samedi 8 août 2015, à la disposition de plus  de 6000 femmes venues des différents villages des kits de 5 kilogrammes de maïs Ev 8728 SR. S’il s’agit de permettre aux femmes du milieu rural de la région de la Marahoué de se rendre autonome avec cette activité génératrice revenue, il ne faut pas oublier que c’est une économie autour du négoce de maïs qui va se développer  dans cette région.

En effet, ces 30 tonnes de semences qui ont été distribuées aux femmes, permettra d’emblaver 1500 hectares pour une production potentielle de 6000 tonnes.  Dans cet élan, les initiateurs ont commis le cabinet Beera (Bureau d’Etudes, d’Equipements, de Réalisation et d’aménagement) qui accompagne la fondation Lady Jeanne pour le suivi et la coordination  de ce projet d’autonomisation de la femme rurale, de même que la recherche des débouchés pour l’écoulement du maïs que cultiveront les femmes. 

Le maïs est l’une des denrées alimentaires qui rentre aussi bien dans l’alimentation humaine qu’animale.  Mais la productivité à l’hectare des exploitations ivoiriennes reste très basse. Occasionnant ainsi des périodes de pénurie qui font grimper sensiblement le prix au kilogramme à 300FCFA.  Cette situation est due selon les agronomes en première partie à l’utilisation de semences qui ne sont pas toujours de bonne qualité. Car la bonne semence peut garantir à elle-seule, 40% de la productivité. Toute chose qui est susceptible d’avoir un impact positif sur les revenus du paysan.

Kouakou Konan (Une correspondance particulière à Bouaflé)

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