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Valorisation du capital humain : le gouvernement déterminé à investir davantage dans la formation #Banquemondiale


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 15-10-2017) Longtemps critiqué pour son manque d’intérêt vis-à-vis des citoyens qui semblaient être mis en marge de l’extraordinaire succès économique du pays, le gouvernement ivoirien a décidé de corriger le tir. Le Premier-ministre a réitéré cette volonté, le vendredi 13 octobre 2017, à Washington, alors qu’il prenait part aux Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International.

« Le gouvernement ivoirien s’engage à renforcer ses politiques et actions en matière de capital humain aux fins d’un développement durable », indiquait Amadou Gon Coulibaly qui saisissait ainsi la tribune du Sommet du Capital Humain, organisé en marge de ces assemblées, pour présenter les avancées de son pays en la matière. Selon lui, en effet, la détermination de la Côte d’Ivoire ne souffre d’aucun doute, pour des actions et politiques qui valorisent les hommes et les femmes, en leur assurant une bonne formation et en leur permettant d’accéder à des services sociaux adéquats.

Toute chose qui se matérialise de fort belle manière par le Programme de Scolarisation Obligatoire des enfants de 6 à 16 ans initié depuis 2015 et qui a permis la mise en place d’un vaste programme de renforcement du système éducatif. A travers notamment, la construction de collèges de proximité en milieu rural. Et le Premier-ministre de rappeler les résultats obtenus grâce à ce programme, surtout au niveau des jeunes filles. A la clef, une scolarisation obligatoire et un taux de réussite satisfaisant.

Dans la foulée, il rappelle la décentralisation des universités dont le but est de permettre aux grandes régions de disposer de centres universitaires. Tout cela ne peut se réaliser en dehors d’une politique de l’emploi qui, selon le chef du gouvernement, se concrétise par l’insertion des jeunes en âge de travailler dans le tissu socioéconomique.

Amadou Gon Coulibaly n’occulte pas pour autant le volet sanitaire. A juste titre, il indique l’engagement de la Côte d’Ivoire à « réduire le retard de croissance des enfants de moins de cinq ans, de 29,8% en 2012 à 20% en 2020, à travers la mise en œuvre du Plan National Multisectoriel de Nutrition sur une période de cinq ans ».

Idrissa Konaté

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