Actualite

Utilisation d’enfants soldats, abus sexuels contre des femmes


Un rapport d’experts remis mardi à Ban Ki-moon préconise d’écarter des missions de maintien de la paix les pays dont les armées sont accusées de crimes contre les enfants et d’abus sexuels sur des femmes. A côtés de ces armées, certaines milices ont également été citées par le rapport inspiré par le Prix Nobel de la paix José Ramos Horta. … 

Utilisation d’enfants soldats, abus sexuels contre des femmes: Voici les pays épinglés

C’est un secret de polichinelle. Des «  enfants soldats » et des femmes sont quotidiennement abusées lors des conflits militaro-politiques et armés. Conscient du danger que ces exploitations et ses abus représentent pour l’Afrique, certains défenseurs des droits de l’homme sont montés sur leurs grands chevaux pour dénoncer ces traitements inhumains. Tel est le cas du Prix Nobel de la paix José Ramos-Horta qui a remis, le 16 juin, un rapport d’experts à Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU. Objectif de la requête, ne plus recruter des soldats dans les pays dont la violation des droits des enfants et des abus sur des femmes sont avérés.

A toutes fins utiles, début juin, les Nations-unies ont en effet dévoilé la liste mise à jour des 51 armées, groupes armés et milices qui « recrutent ou utilisent des enfants. A ces armées et milices, il est reproché de tuer impunément, de mutiler, de commettre des viols et toutes autres formes de violences sexuelles contre les enfants, des écoles, des hôpitaux dans les situations de conflits armés.

Le rapport du Prix Nobel de la paix est on ne peut plus clair. Six États africains – Centrafrique, RDC, Mali, Nigeria, Sud-Soudan, Soudan, Somalie – sont épinglés, à des degrés divers de responsabilité. En revanche, seules les armées régulières congolaise, somalienne et sud-soudanaise sont citées parmi celles qui enrôlent de force des enfants dans des conflits armés ou qui commettent des exactions contre ces derniers. Outre ces armées susmentionnées, plusieurs groupes armés et milices actifs dans ces six pays africains figurent également sur la liste des Nations Unies. Il s’agit des ex-Séléka  et les anti-balaka en Centrafrique, les Forces démocratiques alliés (ADF)… les maï-maï actifs dans l’est de la RDC, le Mouvement de libération de l’Azawad (MNLA) , le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO)  et Ansar Dine dans le nord du Mali, Boko Haram  au Nigeria et l’Armée de résistance de seigneur (LRA) , présente dans trois pays africains .

EKB

Commentaires

commentaires