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Traoré Moussa cloue le bec à l’intoxication et aux mensonges du camp Vamara Coulibaly #journalistes


Abidjan, le 1er-8-15 (lepointsur.com)-Les confrères membres de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire et des observateurs de l’actualité socio-politico-économique continuent de se poser des questions sur les vraies raisons du report du 9ème congrès. Initialement prévu pour le 1er et 2 août 2015, il a été reporté sine die par le Président du  conseil d’administration, Magloire Diop dans un communiqué officiel mentionnant ce qui suit : « A la demande des deux candidats Coulibaly Vamara et Traoré Moussa, et en accord avec le Président du comité d’organisation, Joseph Anoman, le 9ème congrès de l’Unjci, initialement prévu pour les  1er et 2 août 2015, est reporté au samedi 08 et dimanche 09 août 2015. Le lieu sera communiqué dans les plus brefs délais. » Et le président du Conseil d’administration de présenter « ses sincères excuses pour tous les désagréments,  liés à cette situation. »

Report du 9ème Congrès de l’Unjci/Toute la vérité sur la mauvaise foi des journalistes irresponsables #Média

Traoré Moussa dit MT sauve les intérêts de l’Unjci

MT2Le vendredi 30 juillet 2015, le président du comité électoral de la   liste Vamara, Saint Claver Oula se répandait dans les journaux triés sur le tas pour « récuser » le Président du comité d’organisation du congrès, Joseph Anoman nommé par l’organisateur et superviseur du 9ème congrès, Traoré Moussa dit MT.  Face aux journalistes, le confrère a traité a crié à la défaite de son candidat et taxé le scrutin qui doit sanctionner le 9ème congrès d’entacher de  fraudes. Entre autres raisons, Saint Claver Oula a évoqué la mise à la disposition de son camp, la liste électorale, les nouvelles cartes  de membre dont ne disposaient pas certains journalistes etc. Traitant même les confrères de l’Agence ivoirienne de presse (AIP) et des correspondants de l’intérieur de la Côte d’Ivoire qui de tout temps ont été logés par le comité d’organisation de « mercenaires ». Le conférencier a même décidé de saisir le ministère de la communication. L’objectif visé par le camp Vamara était de semer le trouble au congrès ou de le faire reporter.

MT qui tient à l’union et non à la désunion de l’association a une fois de plus démontré que  face aux mensonges, à l’intoxication, au dénigrement dont le camp Vamara, seul a le secret, son souci est de préserver l’avenir de l’Unjci. « Dans un souci d’apaisement et dans ma volonté de préserver l’esprit de la confraternité qui guide mes actions, j’ai accédé ce jour à la volonté de mon adversaire Coulibaly Vamara de reporter le 9ème congrès de l’Unjci d’une semaine.»  Explique Traoré Moussa. Sachant qu’il ne cache rien, ne se reproche rien et aspire à une élection apaisée en bon démocrate,  il ne s’est pas fait prier pour accepter le report tant souhaité par son adversaire. « Le contraire m’aurait étonné.» A déclaré le confrère, Laurent Okoué qui connaît mieux Traoré Moussa pour avoir fait les études primaires et secondaires avec lui. Non sans ajouter ce qui suit. « Peut-on vouloir véritablement diriger l’Unjci et ternir son image à travers nos différents organes quand on sait que cette association vit de cotisations, de legs, de dons….C’est de la mauvaise foi.» A conclu le trésorier de l’Unjci dont l’appel sera corroboré dans la déclaration liminaire du point de presse tenu quelques heures plus tôt par le  président du comité d’organisation, Joseph Anoman.

Toute la vérité sur le mensonge, l’intoxication, la mauvaise foi du camp Coulibaly Vamara

Au cours du point de presse animé par le Président du comité d’organisation du 9è congrès, quelques heures avant le report, Joseph Anoman a fait des révélations qui achèvent de convaincre que le camp Vamara dit une chose et son contraire. Mieux,  cette liste qui se réclame de journalistes « crédibles » est loin de l’être. Du moins,  si, l’on s’en tient  aux dires de Joseph Anoman. « J’ai lu avec étonnement dans la presse les compte rendus d’une conférence de presse du candidat à la présidence du conseil exécutif de l’Unjci, M. Vamara Coulibaly au cours de la laquelle il me récusait en tant que président du comité d’organisation du 9ème Congrès de l’Unjci. Parce que, selon  son entourage, j’exécutais les ordres du président de l’Unjci. »  Soutient d’entrée  le Pco du 9ème congrès de l’Unjci,  évoquant par ailleurs les raisons avancées par le camp Vamara. « Je n’aurai pas respecté des engagements pris devant eux. Mais je n’étais pas encore nommé. Et c’était le samedi 18 juillet. » Le Pco à qui le camp Vamara veut forcément coller une étiquette de tricheur a tapé du poing sur la table. « Arrêtez d’entacher mon honneur. Je ne suis pas un tricheur », a martelé Joseph Anoman par ailleurs Directeur de l’Institut de journalisme et de communication de l’Université de l’Atlantique.

Toute la vérité sur les manigances du camp « crédible »

MT VAMARA

Derrière cette poignée de mains, Vamara Coulibaly (en cravate) reserve) un bras de fer à Traoré Moussa (Ph:Dr)

Joseph Anoman qui joue son honneur, sa crédibilité et sa sagesse n’est pas allé du dos de la cuillère pour faire la genèse des faits afin de rafraîchir les mémoires troublées ces derniers temps. « Devant toutes ces incartades, il me plaît de porter à votre connaissance, en guise de mise au point, les faits suivants. Le samedi 25 juillet 2015, Monsieur Traore Moussa, agissant au nom du Conseil exécutif de l’Unjci me fait l’honneur de me nommer président du comité d’organisation du 9ème congrès ordinaire de l’Unjci. Le lendemain, j’appelle le candidat Vamara Coulibaly pour lui faire part de ma nomination, et je l’invite à une rencontre le lendemain lundi à 13H à la MPA (Maison de la presse d’Abidjan) avec le candidat sortant et cela, dans le but de régler tous les problèmes liés à l’organisation du congrès. A l’heure indiquée, M. Tra Bi Charles se présente à moi et me dit qu’il est venu représenter le candidat Coulibaly  Vamara qui après avoir battu campagne à Fraternité Matin, aurait eu un malaise et aurait été hospitalisé dans une clinique. » Indique le Pco qui poursuit en ces termes : « Je répondis à Tra Bi qu’il m’était impossible de le recevoir parce que : Premièrement : le candidat de qui Il prétend répondre,  il était impérieux  de m’adresser au premier chef aux candidats eux-mêmes avant qu’un représentant ne soit désigné,  s’il le souhaitait. Troisièmement : il n’avait aucun mandat l’accréditant comme représentant officiel du candidat Vamara Coulibaly. »

Coulibaly Vamara « malade et alité pourtant… »

« Je dû donc ajourner la rencontre après avoir refusé une doléance du candidat Traoré Moussa qui proposait de désigner un représentant avec qui  je m’entretiendrais en compagnie de Tra Bi, cela pour respecter le parallélisme des formes. Je demandai donc à Tra Bi de souhaiter prompt rétablissement à Coulibaly Vamara et lui dis que dès qu’il le pourra, qu’il vienne pour que nous discutions des détails concernant le congrès, étant entendu qu’il y a toujours des problèmes à régler au niveau de chaque staff à chaque congrès. »

…..Celui qui dit être le plus crédible des journalistes ment comme il respire

« J’attends le coup de fil de Coulibaly Vamara et c’est finalement aux environs de 15H -16H qu’il entra en contact avec moi. Or entre temps, j’ai été informé qu’il était de nouveau en campagne. Je fus heureux de savoir qu’il avait  recouvré la santé. Mardi donc, il m’appelle et nous prenons rendez-vous pour mercredi. Mercredi dans la journée, je suis injoignable, M. Coulibaly  Vamara m’appelle aux moins quatre fois pour que nous nous rencontrions. Il était à la Télé,  lorsqu’il me passe son premier coup de fil. Ensuite, du Golf, il m’appelle. Chaque fois, nous nous donnions nos positions afin de trouver le moment pour nous rencontrer. Je reçus, le dernier appel de lui, lorsqu’il était selon lui-même, à la Maison de la Presse au plateau. C’était l’après-midi de mercredi. » Révèle le conférencier.

Joseph Anoman « séquestré » par le camp Vamara hors de la MPA

« Je lui dis que j’étais à mon bureau à l’Université de l’Atlantique (Je suis le Directeur de l’Institut de journalisme et de communication de l’Université de l’Atlantique) aux 2 plateaux peu  avant 18H, il me rejoint en compagnie de Guy Bertrand Kuyo et Jean Roche Kouamé. Avant tout cela, lorsque qu’il m’a appelé mardi, je lui dis qu’il pouvait déjà aller prendre des procurations à la Maison de la presse pour ses électeurs en attendant que la liste des journalistes lui soit remise .une fois à mon bureau, il m’expose ses préoccupations en 4 points.

1/ Les cartes de l’Unjci seraient distribuées par son adversaire à lui dans les rédactions alors qu’on lui demandait, que chaque journaliste vienne chercher sa carte à la maison de la presse.

2/ Son adversaire serait en train de confectionner des cartes parallèles.

3/ Au cours de la conférence de presse que j’ai animé mercredi matin, une dame qui était à mes côtés avait fait un témoignage à l’investiture du candidat Traoré Moussa. Il n’avait pas la composition de bureau. Il n’avait pas la liste électorale. » Indique Joseph Anoman

L’intoxication et le dénigrement en marche

« Pour le premier point, je lui répondis qu’il me donnait une information parce que je n’avais pas encore été saisi de ce genre de pratique. En supposant même que son adversaire soit en train de confectionner des cartes parallèles, est ce que la commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journalistes professionnelle va-t-elle aussi confectionner des cartes CIJP parallèles, vu que les deux cartes sont exigées au congrès. C’est dire que s’il est avéré que des cartes  étaient confectionnées, l’initiative est vaine.

Pour le troisième point, la dame (Sally Ouattara) qui était à mes côtés n’est pas membre du conseil exécutif,  mais est très active à l’Unjci et le fait qu’elle ait été à un meeting ne, lui confère  aucun pouvoir pour influencer les élections.

Quatrièmement, je lui donnai l’information selon laquelle, mon vice-président Jean-Marie Kouassi Ahoussou est un journaliste émanant de son groupe de presse.

Concernant la liste électorale, je lui ai dit que je devais procéder au croisement avec la liste des journalistes professionnelles parce que certains parmi nous n’ont peut-être pas renouvelé leur CIJP. »

Le double langage et la fuite en avant de Vamara Coulibaly

« Pendant que nous nous entretenions, je reçois trois coups de fil, m’apprenant que M. Coulibaly Vamara venait de tenir une conférence de presse au cours de la laquelle,  il me récusait. Je lui posais directement la question. Et il répondit en ces termes, « Président, moi, jamais, mais si j’ai tenu une conférence de presse, pourquoi, je viens te voir alors. » Après notre entretien, je lui ai remis 18 procurations pour ses électeurs et nous nous sommes séparés en lui promettant que je m’occuperai de la liste électorale après que j’eus fait un tour à mon bureau et à l’ISTC, pour régler des problèmes liés au congrès, puisque c’est cet institut qui abrite nos assises. Le même soir, j’entre  en contact avec le candidat Traoré Moussa, pour l’inviter à une réunion avec le comité d’organisation et les candidats. J’informe Coulibaly  Vamara également pour que nous nous retrouvions jeudi 30 juillet 2015 à 17H à la Maison de la presse pour non seulement régler les problèmes liés au congrès, mais en plus leur remettre la liste. En début d’après-midi, ce jeudi 30 juillet, le candidat Vamara Coulibaly, m’appelle pendant que j’étais à l’ISTC ; Il réclamait d’autres procurations. Je lui en donnai encore 38 et lui rappelai qu’à 17H, nous devrions nous rencontrer et qu’en ce moment-là, il aurait la liste qu’il réclame. Une fois encore, M. Vamara Coulibaly n’est pas au rendez-vous alors que Traoré Moussa était présent à l’heure indiquée. J’attends M. Vamara jusqu’à 18H12 où je quitte la maison de la presse pour joindre l’émissaire que j’avais envoyé réserver les chambres d’hôtel pour les états-majors des candidats afin que nous fassions le point. »

Des pratiques qui n’honorent pas les journalistes sérieux

« A 18H 32, mon téléphone sonne pendant que j’étais dans la circulation. Deux minutes plus tard, je stationne pour décrocher car le coup de fil émanait de Yacouba Gbané un membre du staff de Vamara. A 18 h34,  un autre numéro m’appelle et au bout du fil, M. Coulibaly  Vamara qui m’apprend qu’il vient vers moi. Je lui réponds qu’à cette heure-là, je n’étais plus à  la MPA. Il me réclame la liste. Je lui donne rendez-vous pour le lendemain vendredi (Ndlr : 31 Juillet 2015). » Conclut Joseph Anoman, Président du Comité d’organisation du 9ème congrès de l’Unjci qui invite le camp Vamara Coulibaly de le laissez « en dehors de tous cela ».

Sériba Koné

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