Point Sur

Succession de Karamoko Yayoro/ Un défi difficile à relever pour la jeunesse du Rjr


Depuis quelques semaines les états majors des différents candidats du Rassemblement de la jeunesse du  Rdr (Rjr) s’activent. Tous veulent le fauteuil de Karamoko Yayoro dit « général Kara ou le Tigre« , c’est selon. Au-delà de tous les actes posés par Kara, l’histoire retiendra que c’est sous son mandat que l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara a pris le pouvoir, un défi que doit réitérer en 2015, son successeur.

KARAMOKO YAYORO

Dans la foi, Karamoko Yayoro a su remonter plusieurs défis (Ph: Dr)

Dans la foi, Karamoko Yayoro a su remonter plusieurs défis (Ph: Dr)

Plusieurs états majors des différents candidats à la succession de Karamoko Yayoro, s’activent pour un fauteuil. Celui qui a été élu le 1er mai 2005, comme président national du Rjr à l’IAAO de Grand-Bassam après un congrès extraordinaire pour conduire les destinés de la jeunesse du parti du Dr Alassane Ouattara doit passer la main aux plus jeunes après avoir été promu le 4 septembre 2014, comme Secrétaire national chargé de la mobilisation du Rdr.

Karamoko Yayoro s’est fait, avant de faire Alassane Ouattara

Karamoko Yayoro dit « général Kara » pour ceux qui l’ont connu et côtoyer à la Fesci ou « le Tigre » pour certains militants et sympathisants de son parti, n’est pas un cheveu sur la soupe au plan politique.

Il s’est forgé une carrure dans ce sens depuis la Fédération estudiantine sous le mandat de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafory Soro. Militant de la Fesci depuis le lycée classique d’Abidjan (si tu ne fais pas caïman, va-t-en) en qualité de 2ème Secrétaire général adjoint section lycée classique, il sera par la suite nommé  « Général » de la cité universitaire d’Abobo I et II en 1993.

Il sera officiellement promu en février 1994, comme le premier Secrétaire national à l’organisation du Bureau exécutif national de la Fesci avec comme adjoint Jean Blé Guirao.

De février 1995 à décembre 1998, il devient le N°II c’est-à-dire, le 1er Secrétaire général adjoint sous Soro Guillaume alors N°l de la Fesci.

« Le Général » aura connu des mûrs et des verts en cette période, pour avoir été l’homme à gérer toutes les grandes crises de la Fédération estudiantine.

Pour certains, il est considéré comme le stratège pour son intérim de 1995 à 1996, après l’arrestation de Guillaume Soro.

Kara n’est pas seulement un syndicaliste avéré, il a la tête pleine et froide et sait où il va. De son parcours syndical de 1990 et à ce jour, il a été  formateur et educateur, car enseignant et fut conseiller technique au ministère de

l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de 2006-2010.

Il a su relever tous les grands défis avec maestria à tel enseigne que les idéologues l’appel « Stratège ».

A l’élection de 2010, il a su jouer sa carte de président du Rjr, avec la jeunesse de son parti qui a beaucoup compter pour l’élection de l’actuel Président des Ivoiriens, Alassane Ouattara. Après avoir fait son mentor en lui donnant le fauteuil présidentiel, il a jaugé sa propre capacité sur le terrain en se faisant élire comme député dans la commune d’Abobo. Il est par ailleurs, 1er vice-président du groupe parlementaire du Rdr.

On peut donc, l’affirmer sans toutefois se tromper que « le Tigre » a accompli sa mission. Tant, nombre des militants de son parti et la population jugent son « parcours excellent ».

Un héritage qui s’annonce comme un défi pour son successeur

Toujours fidèle l’idéologie de sa personnalité, celle de relever les défis et  farouche combattant et  stratagème, il a su réorganiser la jeunesse républicaine en la mettant en ordre de bataille. Avec des actions d’envergures dignes d’un leader.

Il s’est toujours caractérisé par des valeurs que l’on reconnait à Alassane Ouattara à savoir : l’esprit fédérateur, le savoir parler, le soutien aux vertus démocratique et surtout, à l’épanouissement de la jeunesse.

A l’image du Président de la République, « le Gl Kara ou le Tigre » a toujours proné l’alternance politique par la démocratie, le respect des valeurs humaines et le respect de la divergence idéologique (plusieurs erncontres avec Charles Blé Goudé sur invitation de ce dernier au plus fort de la crise).

A la tête du Rjr, il a donné à la jeunesse du Rdr une véritable assise nationale voire internationale à travers ses capacités de mobilisateur et d’organisateur (les rencontres tournantes de la jeunesse du Rhdp). L’homme jouit d’une véritable estime, d’une grande admiration et de respect auprès de la jeunesse ivoirienne et celle du Rdr en particulier. Tant il a réussi à mobiliser cette jeunesse autour des grands enjeux politiques, et socio-économiques sur le plan national et international.

Karamoko Yayoro apparaît aujourd’hui dans le paysage sociopolitique ivoirien comme l’un des leaders qui œuvre pour une jeunesse responsable et active autour des valeurs du travail, de justice et d’équité pour une Côte d’Ivoire prospère et démocratique. C’est une personnalité qui a su gravir les échelons. Aujourd’hui il se positionne avec assurance dans le peloton des acteurs du véritable changement, du développement pour le bonheur des populations pour une Côte d’Ivoire nouvelle et émergente.

Aujourd’hui en fin de mandat à la tête du Rjr, « le Tigre mérite » la reconnaissance de tous les cadres du parti à la case.

Une sortie honorable qui restera à jamais gravée dans la mémoire collective et particulièrement celle des militants et sympathisants du Rdr.

Sériba Koné

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