Nous porterons l’accent dans cet article sur les personnes susceptibles de jeûner pendant le mois de Ramadan ; le Saint Quran nous dit : « …Donc quiconque d’entre vous est présent en ce mois, qu’il jeûne ! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu’il jeûne un nombre égal d’autres jours…. » (Sourate 2 – Verset 185)

Ainsi, la pratique du jeûne pendant le saint mois de Ramadan est une obligation pour tous les musulmans. Le Musulman étant celui qui a prononcé et accepté la « cha’ada » (profession de la foi islamique évoquant l’unicité d’Allah et le sceau de la prophétie de Mohammed  , Messager d’Allah ).

Les Musulmans sains de corps et d’esprit, ne se prêtant à aucun voyage devront s’abstenir pendant ce mois lunaire, de l’aube au coucher du soleil, de manger, boire et de réprimer passions et désirs.

Il est pour l’homme trois conditions à remplir afin de devoir jeûner :
-capacité d’émission de sperme -apparition de pilosité sur les parties intimes -être âgé d’au moins de 15 ans. Nous dénombrerons une quatrième condition pour le compte de la femme : -les menstruations

Le jeûne devient obligatoire à tout Musulman, hommes et femmes pubères, sains d’esprit, sujet à aucune maladie et sédentaires. Le Musulman devrait aménager son calendrier de sorte qu’il ne voyage que par nécessité pendant le Ramadan et non pas pour se détourner de son obligation de jeûne. La loi islamique demande au voyageur en déplacement d’au moins 80 Km hors de sa ville de résidence de ne pas jeûner jusqu’à soit l’arrivée à destination soit le retour. Les jours conséquents manqués due au voyage seront ultérieurement jeunés.

Pour le malade, les jours manqués due à la maladie seront compensés après le Ramadan s’il s’agit d’une maladie temporaire et passagère tandis que ne devront pas jeûner ceux atteints de maladie incurable. Ils devront plutôt nourrir un indigène pour chaque jour manqué.

Les femmes en période de menstrues ou de couches, seront appelées à rattraper le nombre de jours manqués après le Ramadan. Celles enceintes ou allaitantes devront reporter leur jeûne ultérieurement si aucune difficulté n’est éprouvée à jeûner.

Pour le nouveau converti, l’enfant atteignant l’âge de la puberté ou le handicapé mental recouvrant la raison dans le cours de la journée, le jeûne leur deviendra obligatoire pour le restant de cette journée. Cependant ils n’auront aucune dette vis-à-vis des jours précédant manqués.

A l’enfant dès l’âge de sept (7) ans, une initiation douce au jeûne doit être entreprise. Il n’a pas d’obligation à jeûner mais devrait commencer à apprendre à le faire.

En conclusion, penchons-nous encore sur l’Intégralité du 185éme verset de la 2éme sourate : « (Ces jours sont) le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc quiconque d’entre vous est présent en ce mois, qu’il jeûne ! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu’il jeûne un nombre égal d’autres jours. – Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants ! » (Quran : 2 /185). Pas de difficulté mais que Sa grandeur soit proclamée !…

« Ô les croyants ! On vous a prescrit as-Siyam comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété, » (Quran : 2/183)… As-siyam, le jeûne ainsi par lui atteindriez-vous la piété – Insha’allah !

EYANN

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