À Mongbara, un drame passionnel a éclaté le 11 février 2025, lorsqu’un homme, pris de colère, tue l’amant de sa femme à coups de machette. L’enquête est en cours.

Séguéla, le 14-02-2025 (lepointsur.com) – Le village de Mongbara, situé dans la sous-préfecture de Séguéla, a été le théâtre d’un drame passionnel le mardi 11 février 2025, à 11 heures. Un jeune homme, Dosso Messouho, a tué à coups de machette l’amant de sa femme, un jeune homme surnommé Djimini. Ce meurtre, survenu en pleine rue, a secoué la communauté et soulevé de vives émotions.

L’histoire commence plusieurs semaines avant ce terrible jour. Selon des témoignages recueillis sur place, Dosso Messouho soupçonnait sa femme d’entretenir une relation amoureuse avec la victime. Bien qu’il ait averti à plusieurs reprises l’amant, lui demandant de mettre fin à cette liaison, ses menaces étaient restées lettre morte. Ce mardi-là, les nerfs du mari cèdent, et il met ses menaces à exécution.

La victime, Djimini, était bien connu dans le village pour ses nombreuses aventures amoureuses avec d’autres femmes, ce qui aurait exacerbée la situation et ajouté de la tension au sein de la communauté. Le fait que cette liaison se soit déroulée sous les yeux de l’époux trompé semble avoir joué un rôle déterminant dans le passage à l’acte de Dosso Messouho.

Pris de rage, l’assassin a attaqué violemment le jeune Djimini, le frappant à plusieurs reprises avec sa machette. Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime n’a pas eu le temps de réagir et est décédée sur place des suites de ses blessures. L’attaque a été rapide et brutale, laissant peu de chance à la victime de fuir ou de se défendre.

L’auteur du crime, Dosso Messouho, n’a pas tenté de fuir après son acte. Il a été rapidement appréhendé par la gendarmerie, qui est intervenue immédiatement après avoir été informée des faits. Le suspect a été placé en garde à vue et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du meurtre et les motivations profondes de l’agresseur.

Le drame a choqué les habitants du village de Mongbara, où les tensions liées à l’infidélité et à la jalousie semblent avoir conduit à une issue tragique. Ce genre de drame, bien que rare, soulève des questions sur la gestion des conflits conjugaux et la manière dont des déséquilibres émotionnels peuvent dégénérer.

L’enquête de la gendarmerie permettra sans doute de mieux comprendre les raisons profondes de cet acte de violence, et de déterminer si d’autres éléments ont contribué à ce drame passionnel. En attendant, la communauté de Mongbara est secouée, et nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la violence des réactions face à des situations d’infidélité.

Médard KOFFI

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