Sanction contre Aurier/ FF, pourquoi, tant d’acharnement ?…Par EKB


Abidjan-29-02-16 (lepointsur.com)Le PSG a-t-il manqué l’occasion de se faire respecter parmi les grands clubs ? Telle  est la question  qu’un confrère français pose dans sa rubrique « La question qui fâche  ». Cette question fait suite à la décision du PSG de reléguer son arrière-droit, l’international ivoirien Serge Aurier en équipe CFA dudit club jusqu’au 20 mars 2016.

Cette sanction du club parisien est la résultante des propos tenus par le défenseur droit des Eléphants de Côte d’Ivoire à l’endroit de  son entraineur Laurent Blanc et certains de ses coéquipiers, jugés  pleins d’aplomb par certains observateurs. « Après avoir insulté son entraîneur et ses coéquipiers sur Périscope, le Paris-SG a-t-il loupé l’occasion de montrer que l’institution était au-dessus de l’individu ? »

Des confrères français s'acharnent sur Serge Aurier.Et pourtant, il a présenté ses excuses. Ph.Dr

Des confrères français s’acharnent sur Serge Aurier.Et pourtant, il a présenté ses excuses. Ph.Dr

Ces propos du confrère français traduisent éloquemment  la déception de l’auteur de l’article qui aurait souhaité que les responsables du club francilien soient plus « durs »  avec le fils de Gbizié Léon dans la prise des sanctions. En lieu et place de cette sanction « soft » qui est tombée, tel un couperet, le confrère réclamait une mise à l’écart définitive du défenseur droit du PSG.

 « Certains disent qu’il n’y a pas mort d’homme et qu’il ne s’agit simplement que d’une petite sortie de route de la part d’un jeune homme pas encore très mature. Un mois à reprendre le bus pour les trajets, les entraînements avec les gamins du PSG devraient remettre le défenseur formé à Lens dans le droit chemin. Ce petit «cadeau» fait par les dirigeants franciliens semble pourtant bien léger au vu des insultes de Serge Aurier et le club parisien se met en danger au niveau de son image. »

Toujours,  selon le confrère, le PSG a raté l’occasion de rentrer définitivement dans l’histoire. En témoigne ses propos. «En ne sanctionnant pas durement dans cette affaire, le Paris Saint-Germain montre que l’individuel passe au-dessus de l’institution et prouve une fois de plus que les footballeurs bénéficient d’une impunité comparé à tous les autres salariés. Essayez de dire à votre patron que c’est une fiotte dès lundi matin… »

 A l’analyse des propos et autres commentaires du confrère, l’on est en droit de se demander quelles sont ses intentions voilées ? Surtout qu’il étaye ses propos en prenant l’exemple du Réal de Madrid, du Barça et du Bayern. Des clubs, dont l’auteur de l’article n’émet aucun doute quant à leur grandeur, parce qu’ils n’auraient jamais pris une sanction aussi légère que celle qui a été prise à l’encontre de Serge Aurier.

Mieux, il avance que cette décision de la direction du PSG est une porte ouverte à l’impunité, affaiblissant ainsi l’Institution qu’est le PSG. S’il est vrai que  le jeune défenseur des Eléphants méritait d’être sanctionné pour cette sortie malencontreuse, force est cependant de reconnaître qu’il a droit également à la clémence des dirigeants parisiens, car comme le disait Me Sevran « Ce serait illégal car le droit du travail l’interdit. En effet, la Charte du football professionnel, qui est la convention collective de la profession, prise en son article 507.2.2, dispose notamment que «la mise à disposition de tout joueur sous contrat professionnel dans le 2ème groupe d’entraînement doit s’effectuer de manière temporaire pour des motifs exclusivement sportifs liés à la gestion de l’effectif.»

On le voit. Comme Guiroux et autres observateurs français qui réclamaient la tête du défenseur ivoirien,  le confrère  n’a pas digéré la sanction infligée à Serge Aurier. Alors là, pas du tout.  Qu’est ce qui pourrait expliquer cet acharnement sur le jeune footballeur africain ? Seul le confrère de France Football peut répondre à cette question. Lui qui voulait coûte que coûte brûler du Serge Aurier.  Heureusement pour l’Eléphant, les dirigeants du PSG en ont décidé autrement, au grand dam du confrère.

 

 

 

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