Culture

Présidence du Gepci/Allan Aliali en phase avec le Synappci


La photo de famille qui a sanctionné la fin de la rencontre (Ph:Dr)

La photo de famille qui a sanctionné la fin de la rencontre (Ph:Dr)

Abidjan, le 14-11-14 (lepointsur.com)-Allan Aliali, le directeur général de Aymar group, a eu une séance de travail avec le syndicat national de la presse privée de Côte d’ivoire(Synappci) le lundi 10 novembre 2014, au siège dudit syndicat à Adjamé 220 logements.

Le directeur général de Aymar group  Allan Aliali  est candidat à la présidence du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire(GEPCI) dont le congrès est prévu les 6 et 7 décembre à Bassam. Dans le cadre de sa campagne électorale, il  a eu une séance de travail avec le Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire dirigé par Guillaume Gbato (secrétaire général) qui était entouré pour la circonstance des membres de son bureau.  Il s’agissait pour Allan Aliali  d’annoncer sa candidature, de présenter son programme et de recueillir les suggestions et propositions du Synappci.

Ouvrant la série des interventions, Guillaume Gbato a tenu à saluer son hôte pour sa démarche. Pour  le secrétaire général du synappci, ladite démarche est une marque de considération pour  sa structure souvent diabolisée à tort par le patronat. En réponse, Allan Aliali a indiqué  que le groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire tiendra en décembre prochain son congrès électif à Grand -Bassam. Candidat à la présidence de la structure, il était important pour lui de venir échanger avec le Synappci, syndicat incontournable dans le milieu de la presse en Côte d’Ivoire. Donnant les raisons de sa candidature,  le directeur général de ‘’ Le Quotidien d’Abidjan’’ a fait remarquer que le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire est plongé dans une léthargie depuis quelques années. Et devant ce  constat alarmant,  il s’est résolu, à la demande de ses pairs, à briquer la présidence pour  impulser une nouvelle dynamique à la corporation. Pour réussir  ce pari, il a fait savoir qu’il compte mettre en œuvre un riche programme qui mettra l’accent sur la convention collective ; l’assurance maladie; la construction de logements  pour les  journalistes et  leur  profil de carrière. Intervenant sur le premier point, Allan Aliali a promis  faire  de l’application de la convention collective son cheval de bataille. Car pour  lui, l’ouvrier mérite son salaire. Parlant de l’assurance maladie, le directeur général de Aymar group  a fait remarquer qu’un journaliste  ne  peut produire un travail de qualité que lorsqu’il est en  bonne  santé. Pour le volet des logements des journalistes, Allan Aliali a affirmé être en pourparlers très avancés avec un promoteur immobilier qui a donné l’assurance de bâtir des maisons à des prix défiant toute concurrence. « Nous avons les atouts et la compétence requise  pour redorer le blason du patronat de la presse ivoirienne et de l’ensemble des journalistes de Côte d’Ivoire »a-t-il  a ajouté, avant de poursuivre en ces termes : « Le Synappci ne doit pas être considéré comme un ennemi du Gepci mais plutôt comme un partenaire, une force de propositions. Dès  notre élection, nous nous engagerons à travailler avec le synappci  pour un partenariat gagnant-gagnant».

Prenant la parole, Guillaume Gbato a quant à lui salué  la bonne disposition d’esprit du directeur général de Aymar Group et a indiqué ce qui suit :« Nous ne sommes pas concernés directement par l’élection au Gepci. Nous suivons avec intérêt cette élection qui va avoir un impact certain sur la presse dans son ensemble ».

Le Secrétaire général du Synappci  a par ailleurs  fait part de ses regrets  quant aux relations conflictuelles qui existent avec le bureau actuel du Gepci. «Jamais Le Gepci ne nous a  approché  pour parler du développement de la presse. C’est à la limite du mépris. C’est pour cela que nous saluons votre démarche. Nous espérons que les élections au Gepci  marqueront une nouvelle ère de la presse » a-t-il déclaré. Pour lui, 80 % des problèmes de la presse sont générés par  le manque de solidarité  entre  les organes dirigeants de la presse et par l’irresponsabilité des uns et des autres. « Un Gepci fort, innovateur  est gage d’une presse crédible ». Après, le candidat Allan Aliali s’est soumis aux questions des membres du Synappci. Avec brio, il a donné des réponses  convaincantes aux préoccupations de l’assemblée. Un cocktail a mis fin à la rencontre. Après le Synappci, Allan Aliali compte  rencontrer les jours qui viennent   tous les autres  partenaires de la presse notamment,  l’Unjci,  l’Ojpci, le Cnp, le Fsdp.

Kpan Charles/@lepointsur.com

 

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