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Nouvelle gare de Bingerville : Un vaste chantier sans panneau réglementaire sort de terre #Constructionanarchique


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 20-10-2016) Quel est donc ce mystérieux chantier sur  l’autoroute ? Situé à proximité de la grande voie non loin de la nouvelle  gare  de Bingerville, ce chantier  d’envergure  ne passe pas inaperçu à cet endroit très fréquenté par les automobilistes et  les usagers. Ils sont nombreux à se demander ce qui se trame sur ce vaste terrain.

Le chantier à proximité de la voie qui longe le camp Agban menant à Bingerville, sur l’alignement des menuisiers suscite bien des interrogations chez ceux qui empruntent ce secteur fréquenté par les automobilistes et piétons. Les travaux sont-il en conformité avec les normes ivoiriennes ?

Pourquoi le grand panneau d’identification réglementaire n’y est pas ? Dispose-t-il d’un permis de construire ? Ce terrain est-il loti ? Qui est-ce qui se cache derrière cette opération ?  Le promoteur est-il un intouchable  dispensé de la réglementation ?  Que veut-il faire véritablement  en cet endroit ?

Voila autant de questions que se posent les citoyens à la vue de ce chantier. Les informations en notre possession  nous disent que les travaux concerneraient, en fait, la construction d’une station service. Le chantier qui a débuté depuis environ trois mois est à proximité de plusieurs ateliers de menuiseries.  Les données recueillies auprès des spécialistes nous font savoir que  ce chantier ne peut être autorisé.

Car  l’article 2 des textes stipule que « le permis de construire est délivré sans préjudice des droits des tiers. Le promoteur devra obligatoirement indiquer, dès l’ouverture du chantier, de  façon   apparente et visible de la voie principale et lisiblement sur un panneau de 100 cm +50 cm au moins : le nom du propriétaire  du terrain, le nom du responsable de la direction technique des travaux, s’il y en  a un, le numéro du permis de construire suivi de sa date de délivrance.»

En plus, les ouvriers que nous avons rencontrés sur place nous ont affirmé qu’ils subissent de l’esclavage. « Nous travaillons jour et nuit tout comme les samedis et dimanches dans des conditions difficilement acceptables.. », soulignent t-ils  en colère. Mais pourquoi le propriétaire de ce chantier  va-t-il si vite, très vite même, au point où l’on est amené à se demander ce qui cache véritablement derrière ce vaste  chantier.

Comment notre administration peut-elle tolérer ce genre d’illégalité au vu et au su de tous sans réagir. Les autorités compétentes sont interpelées  afin de réparer ce manquement à la loi sur cette importante voie.

E.A

 

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