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Masséré Touré, chef de cabinet, pourquoi pas ? #Nomination


Abidjan, le 15-6-15 (lepointsur.com)-S’il est une dame qui pourrait valablement assumer les responsabilités de  chef de cabinet  du ministre délégué auprès du Président de la République, chargé de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, c’est bien la Conseillère spéciale du Président ivoirien, Masséré Touré, actuellement chargée de la communication.

Masséré Touré, chef de cabinet, pourquoi pas ? #Nomination

La Conseillère spéciale du Président ivoirien, Masséré Touré (Ph:Dr)

La Conseillère spéciale du Président ivoirien, Masséré Touré (Ph:Dr)

Cette jeune femme aux allures frêles et aux airs timides qui a su résister aux critiques, les unes aussi acerbes que les autres mérite de faire valoir ses qualités reconnues par l’opinion ailleurs. Nul n’est besoin de rappeler qu’elle a su  jouer pleinement sa partition dans une sortie de crise qui était loin d’être « une sortie d’un restaurant ou d’un bar » comme le dirait l’autre.

Très réservée, elle a su transformer tous ces dénigrements en de véritables défis qu’elle a relevés. De fait, la bataille médiatique menée sous son impulsion et son dynamisme, depuis le Golf Hôtel a fini par payer. Une fois au palais, le Président des Ivoiriens l’a nommé comme sa Conseillère spéciale,  chargée de la communication. Un poste qui n’est autre que le couronnement d’un travail de professionnel abattu dans l’ombre en quelques semaines au Golf Hôtel, et sans aucun moyen, après avoir abandonné quelque temps auparavant, son métier de journaliste à Jeune Afrique Magazine.  

Responsabilité qu’elle a su assumer dans la règle de l’art, jusqu’à ce jour. Face au service de communication de la présidence du Président déchu, disposant des moyens financiers et des médias locaux, elle a su jouer des coudes et mis ses relations de journalistes à profit pour garantir la flamme du succès. Quatre ans après, l’heure n’a-t-elle pas sonné pour cette dame de visiter d’autres horizons ?

De l’avis d’influentes  personnalités féminines  le poste qui conviendrait mieux à  Masséré Touré, qui il faut le reconnaître est rompue aux arcanes de la communication et surtout de la Présidence de la République  est celui de Chef de cabinet. D’ailleurs, cette question est plusieurs fois revenue sur les lèvres de  certaines personnes bien au fait de l’actualité socio-politique ivoirienne. Mieux, cette question revient encore et encore au sein  de la gente féminine  et surtout des femmes qui se battent pour la promotion du genre.

« Je pense qu’elle mérite qu’on la nomme Chef de cabinet, nous la connaissons très effacée, mais efficace, vous dis-je !. On sait le travail qu’elle a abattu auprès du Président au Golf. Elle a prouvé qu’elle a l’art de communiquer. Il faut lui donner une autre chance ailleurs et laisser d’autres continuer,» souhaite une élue de l’Ouest qui a beaucoup d’estime pour Mme Masséré Touré.

Elles sont nombreuses, celles qui pensent que c’est la continuité de la promotion du genre. Celle qui est citée par certains confrères de l’opposition significative ivoirienne comme « savant cocktail naturel d’Anne St Claire, Oprah et Marine Lepen » et par le Président de la République comme sa «  Claude Chirac » est très effacée, mais dotée d’une efficacité dont elle seule a le secret.

Un second combat commence avec la présidentielle d’octobre 2015, cette fois-ci, moins dure que celui de 2010. L’heure n’est  certes plus à un environnement de vive tension, de terreur et de folle psychose, toutefois pour sa réélection au premier tour, le candidat, Alassane Ouattara a besoin d’hommes et de femmes de devoir. En tout cas, l’œuvre de Mme Masséré Touré qui  a fait  école  a besoin d’être poursuivie. Il y’a des femmes pour assurer le relai.

« L’on ne va pas au combat avec le soldat des autres, » dit l’adage que répète souvent une élue. Cette maxime a été bien pigée par M. Alassane Ouattara qui doit déjà penser à quel pion mettre à la place de Mme Masséré Touré. Car ne dit-on pas que « ce que femme veut, Dieu  veut »? Cette nomination sera la bienvenue.

La rédaction

 

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