Marcy Borders, survivante de l’attentat du 11 septembre meurt d’un cancer
Abidjan 26/08/15 (lepointsur.com) – Selon Huffington Post, Marcy Borders, la survivante des attentats du 11 septembre 2001 photographiée, couverte de poussière, alors qu’elle s’échappait du World Trade Center, a succombé à un cancer de l’estomac. Sa famille a annoncé sa mort mardi sur Facebook. On avait appris qu’elle était atteinte d’un cancer l’année dernière, alors qu’elle était âgée de 41 ans.
Attentats du 11 septembre : la survivante apparaissant sur une photo légendaire est emportée par un cancer
« J’étais proche du hall d’entrée d’un immeuble et un officier de police dirigeait les gens vers l’intérieur pour les mettre hors de danger », a raconté Stan Honda juste avant le dixième anniversaire des attaques, en 2011. « Je suis entré, et à l’extérieur c’est devenu tout noir pendant plusieurs minutes. Une femme est entrée à son tour, complètement couverte de poussière grise. On pouvait voir qu’elle était bien habillée pour aller au travail, et pendant une seconde elle est restée là dans l’entrée. J’ai pris une photo d’elle avant que l’officier de police n’oriente les gens vers la cage d’escalier, dans l’idée que ce serait plus sûr au-dessus du niveau du sol. »
Marcy Borders, âgée de 28 ans à l’époque, travaillait au 81e étage de la tour Nord du World Trade Center quand l’avion a frappé. Marcy avait dévalé les escaliers jusqu’à pouvoir sortir du bâtiment au moment où la tour Sud s’effondrait, la couvrant de poussière et de débris.
« Je ne pouvais pas voir mes mains devant moi, » a-t-elle indiqué au New York Post en 2011. « Tout est devenu silencieux. »
Marcy Borders a ajouté qu’un étranger l’avait attirée hors de danger dans un bâtiment des alentours, où Stan Honda a pris son célèbre cliché. Selon le Telegraph, la jeune femme aurait conservé les vêtements qu’elle portait – encore couverts de cendres – dans un sac plastique rangé dans sa garde-robe, mais ne les avait jamais ressortis jusqu’à 2011.
« J’étais proche du hall d’entrée d’un immeuble et un officier de police dirigeait les gens vers l’intérieur pour les mettre hors de danger », a raconté Stan Honda juste avant le dixième anniversaire des attaques, en 2011. « Je suis entré, et à l’extérieur c’est devenu tout noir pendant plusieurs minutes. Une femme est entrée à son tour, complètement couverte de poussière grise. On pouvait voir qu’elle était bien habillée pour aller au travail, et pendant une seconde elle est restée là dans l’entrée. J’ai pris une photo d’elle avant que l’officier de police n’oriente les gens vers la cage d’escalier, dans l’idée que ce serait plus sûr au-dessus du niveau du sol. »
Marcy Borders, âgée de 28 ans à l’époque, travaillait au 81e étage de la tour Nord du World Trade Center quand l’avion a frappé. Marcy avait dévalé les escaliers jusqu’à pouvoir sortir du bâtiment au moment où la tour Sud s’effondrait, la couvrant de poussière et de débris.
« Je ne pouvais pas voir mes mains devant moi, » a-t-elle indiqué au New York Post en 2011. « Tout est devenu silencieux. »
Marcy Borders a ajouté qu’un étranger l’avait attirée hors de danger dans un bâtiment des alentours, où Stan Honda a pris son célèbre cliché. Selon le Telegraph, la jeune femme aurait conservé les vêtements qu’elle portait – encore couverts de cendres – dans un sac plastique rangé dans sa garde-robe, mais ne les avait jamais ressortis jusqu’à 2011.
Personne n’arrive à m’expliquer pourquoi je n’ai pas été malade comme tant d’autres ont pu l’être, surtout les milliers de personnes prises au piège dans ces nuages asphyxiants. Lors de mes tests à l’hôpital Mount Sinai, ma capacité pulmonaire atteignait les 140% de la normale pour un homme de 45 ans.
Le simple fait de respirer à travers une chemise peut faire la différence. « Ce geste simple peut vous avoir évité beaucoup de problèmes », m’a dit Philip Landrigan (épidémiologiste à Mount Sinai, NDLR).
Mais personne ne sait vraiment ce qui nous attend, moi et les milliers de personnes ayant vécu ou travaillé sur la zone du désastre.
Lors d’une interview accordée au Jersey Journal l’automne dernier, Marcy Borders avait émis l’hypothèse que son cancer pourrait être lié aux attentats. « Je me demande souvent, ‘est-ce que ce truc n’aurait pas déclenché des cellules cancéreuses en moi?' » a-t-elle déclaré, ajoutant: « J’y crois vraiment parce que je n’ai jamais été malade par le passé. Je n’ai pas une tension sanguine élevée … un fort taux de cholestérol, un diabète… Comment peut-on être en pleine santé et se réveiller un jour avec le cancer? »
Le nombre de cas de cancer liés au 11 septembre a décuplé ces dernières années. En date de mai 2015, selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, plus de 4000 pompiers, secouristes et survivants auraient reçu le même diagnostic, lié aux attaques. Les cancers de la peau et de la prostate et les lymphomes non-hodgkiniens feraient partie des pathologies les plus courantes.
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