Lutte contre le diabète : Le ministère de la Santé annonce de bonnes nouvelles pour les malades #Santé
Pr NDathz, la Directrice générale de l’Infas a souhaité la bienvenue aux participants. (Ph: Le Point Sur)
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 14-11-2016) Conscients des conséquences néfastes du diabète, les autorités sanitaires du pays ne lésinent pas sur les moyens pour juguler le mal. La 25e Journée mondiale du diabète qui se tenait à l’amphithéâtre de l’Infas (Institut nationale de formation des agents de la santé) sis au Chu de Treichville, a permis de mettre en avant la politique mise en place contre cette maladie.
Représentant le ministre de la Santé, Dr Raymonde Goudou-Coffie, le Directeur de la médecine hospitalière de Côte d’Ivoire, Dr Ossohou, a fait l’état de lieu de l’évolution du diabète dans le monde et en Côte d’Ivoire. Selon lui, 63% des 382 millions de personnes atteintes du diabète dans le monde sont issues de la région Afrique. « 522 000 personnes en sont décédées en Côte d’Ivoire au cours de l’année 2013 », regrette-t-il.
Les malades et étudiants de l’Infas ont pris une part active à la cérémonie officielle de la 24e Journée mondiale du diabète.
C’est donc pour lutter contre ce tueur silencieux que le gouvernement a décidé de la subvention du coût de l’insuline qui est passé de plus de 16 000 Fcfa à 3500 Fcfa. Mieux, le représentant de Mme le ministre Goudou Raymonde ajoute que 24 centres de traitement du diabète ont été ouverts sur l’étendue du territoire.
Dr Adjuéni Valery, Directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre les maladies métaboliques indique, pour sa part, qu’à partir du 1er janvier 2016, l’accent sera mis sur la prise en charge des enfants. A la clef, et pendant quatre années durant, les enfants diabétiques de 8 à 24 ans auront droit à l’insuline gratuitement.
Pour le Professeur NDathz, Directrice générale de l’Infas, « la célébration de la Journée mondiale du diabète est devenue une institution ». Car, selon elle, le diabète fait partie des maladies chroniques qui suscite beaucoup d’intérêt. A juste titre, elle insiste sur la prévention, le traitement et le suivi.
Idrissa Konaté
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