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Le Rhyva dévoile ses ambitions aux parlementaires et aux journalistes #catastrophes


Abidjan, 28-8-15 (lepointsur.com)-« Le parlementaire et le journaliste face aux risques hydrométéorologiques« . Tel est le thème central qui, du jeudi 27 au vendredi 28 août 2015 a réuni des parlementaires et journalistes venus du Niger, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, en banlieue  abidjanaise en Côte d’Ivoire à l’Université Félix Houphouët-Boigny, Campus de Bingerville (Ex-Esie).

Le Rhyva  invite parlementaires et journalistes à les accompagner sur la sensibilisation quant aux risques hydrométéorologiques en milieu urbain

La gestion des risques hydrométéorologiques dans les villes africaines était au menu en Côte d'Ivoire

La gestion des risques hydrométéorologiques dans les villes africaines était au menu en Côte d’Ivoire

Ce, afin de participer à un atelier régional du réseau Rhyva (Gestion des risques hydrométéorologiques dans les villes africaines). Cette rencontre des trois pays du réseau Rhyva vise selon Pr Ochou Abé Delfin, inspecteur général et point focal national pour la réduction des risques de la catastrophe, « à mettre en évidence l’ampleur des risques hydrométéorologiques auxquels les populations sont exposées en milieu urbain; à partager les initiatives pour la réduction des risques de catastrophes qui existent dans le monde et dans la sous-région ouest africaine; à intégrer le Changement climatique et la Réduction des risques de catastrophe (RCC) dans les microprojets conduits par les parlementaires ».

Aussi, soutient-il « Il s’agit également d’impliquer davantage les journalistes dans la vulgarisation de l’information sur les risques hydrométéorologiques; de promouvoir les comportements et les pratiques à moindre risques à travers la législation et l’interpellation des membres du gouvernement au parlement. »

Cet atelier trouve sa justification dans la forte recrudescence des catastrophes (inondations, mouvement de terrain, érosion côtière, cyclones, sécheresse, séismes, grands feux de forêt et autres aléas) survenues dans le monde dans un contexte de changement et de variabilité climatique depuis une dizaine d’années, ce qui a accru la vulnérabilité des populations mondiales en général et des villes africaines en particulier. « En Afrique, 91% des catastrophes naturelles étaient d’origines météorologiques sur la période 1980-2007 (OMM, 2009) avec 37% d’épidémies liées aux conditions climatiques, 32% d’inondations, 11% de sécheresse, 9% de tempêtes de vent,1% de glissements de terrains et 1% de températures extrêmes, » indiquent les experts.

Plusieurs experts ont démontré que cet atelier trouve sa justification dans la forte recrudescence des catastrophes

Plusieurs experts ont démontré que cet atelier trouve sa justification dans la forte recrudescence des catastrophes

Aussi, pour faire face aux catastrophes naturelles qui causent de nombreux dommages humanitaires, économiques, matériels et environnementaux, engendrant ainsi un ralentissement du développement et un maintien dans un état de pauvreté des pays déjà défavorisés, diverses actions sont menées à l’échelle internationale.

Sur le plan sous régional, à l’instar d’autres pays, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Niger ont créé des plateformes nationales de RRC qui sont des cadres multisectoriels destinés à faire des analyses, donner des conseils et coordonner les prises décisions en matière de prise en charge de la problématique des catastrophes depuis les aspects de réduction des risques, de la préparation, de la réponse et de la réhabilitation post-catastrophe.

Dans cette perspective, un réseau de recherche sous régional dénommé Gestion des risques hydrométéorologiques dans les villes africaines (Rhyva) a été mis en place sous l’égide du Programme d’appui à la recherche en réseau en Afrique (Parraf) du ministère français des Affaires Etrangères et dont l’IRD assure le secrétariat exécutif. Ce réseau regroupe différents centres de recherche et organismes de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal et de la France.

Rhyva ambitionne, entre autres, l’élaboration d’une base de connaissances sur les risques hydrométéorologiques en milieux urbains et la fourniture d’une expertise pour renforcer les capacités de résilience des villes africaines face aux catastrophes hydrométéorologiques. D’où, cet atelier régional à la fin duquel, l’expert référent du Parraf a reconnu qu’ « il n’y a de transferts de compétences que de noms. Mais les moyens n’accompagnent pas. » Pour ce faire, il propose que l’atelier de Bingerville soit « la rencontre d’un début de relation qui doit se consolider. » Pr Aké Séverin au nom de la première responsable de l’Université Félix Houphouët-Boigny a encouragé l’ensemble des participants et les a invités à la sensibilisation sur  les catastrophes naturelles qui causent de nombreux dommages humanitaires, économiques, matériels et environnementaux.

Sériba Koné

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