Le drame du Sport en Afrique a un nom : Les hommes et les femmes qui le dirigent ! (La chronique de Fernand Dédeh)

Abidjan, 6-6-2019 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Tu le sais déjà: Gianni Infantino a été réélu à la tête de la FIFA pour un second mandat de quatre (4) ans. Candidat unique à sa propre succession, élu par acclamations. En Europe, on appelle ça «Démocratie». En Afrique, les mêmes auraient dit «Dictature». Passons.

Une phrase de l’ancien-nouveau président de la FIFA, parlant du développement du football en Afrique a retenu mon attention.
«Ce qui manque parfois en Afrique, ce sont des compétences basiques, pour commencer à entamer un projet». Cette phrase, à elle seule, résume tout le drame du football sur le continent.

En effet, c’est en Afrique que les dirigeants n’ont d’yeux que pour l’argent et les honneurs du football. Les infrastructures, la formation des cadres, la vie des athlètes, Dieu pourvoira.

C’est en Afrique, qu’un match de football, regardé dans le monde entier peut-être arrêté parce que la technologie échappe à tout contrôle. 
C’est en Afrique qu’une phase finale de coupe d’Afrique des nations peut être financée à plus de 4 milliards de FCFA pour moins d’un mois quand la même fédération est incapable de proposer à l’Etat d’aider le football local qui patauge. De sorte que les meilleurs quittent le bateau chaque année. 
C’est en Afrique qu’un même ministre signe une communication pour la CAN de football pour plus de 4 milliards FCFA et dit «il n’y a pas d’argent pour financer la coupe du monde de basket. Ou du moins peut se battre pour trouver 257 millions».

Le drame du Sport en Afrique a un nom: Les hommes et les femmes qui le dirigent!

La vérité. Elle va lentement. Mais arrive toujours à bon port. Le mensonge prend l’ascenseur. Mais n’atteint jamais le dernier palier. La vérité dans l’affaire de la jeune dame décédée enceinte à Bassam. Faute d’avoir été évacuée à temps. Parce que l’ambulance n’était pas opérationnelle. Tout a été dit. Des mensonges professés. La tutelle vient de découvrir la vérité. «Des mesures sont annoncées pour les prochains jours, des sanctions vont tomber». Les autorités dégagent astucieusement leurs responsabilités en affirmant qu’elles n’étaient pas informées de la panne de l’ambulance pourtant inaugurée seulement le 8 septembre 2018.
Grand-frère, dis-le à ton camarade : dans ce pays, les gens ne travaillent pas. Les gens profitent de leurs fonctions et ignorent les responsabilités qui en découlent.

Bon, mon cher, on se prépare pour AFRICALLIA 2019 à Abidjan, du 12 au 15 juin 2019. AFRICALLIA, Le Forum Ouest-Africain de Développement des Entreprises, initié par la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso. Il est désormais tournant. Après les cinq premières éditions à Ouagadougou, Abidjan abrite la sixième et la première édition hors du sol burkinabé. «Nous prévoyons de programmer près de 6.000 rencontres B to B et attendons 500 entreprises avec environ 600 participants», dit la présidente du comité de pilotage.

Par Fernand Dédeh

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