Actualite, Editorial

LA SANTE DU PRESIDENT,EGALE PARALYSIE DE l’ETAT?Transcendons ce type de médiocratie.


« Le 8 février le président ivoirien a subit une opération du canal rachidien, intervention nécessitant plusieurs jours de repos » Voici le diagnostic laissé par la très sérieuse Lettre du Continent du 12 février, et qui pense que la visite de François Hollande pourrait connaitre un nouvel ajournement. Nous avions déjà les confidences d’un écrivain essayiste sur la maladie d’Ado, puis sur TV5 celle d’un politologue, voici une autre hypothèse plus noble que les explications très terre à terre de certains médecins ivoiriens décryptant dépêches laconiques de la Présidence et évoquant l’évolution de son cancer de la prostatique qui aurait nécessité une ablation des organes malades. En l’absence de toute « nouvelle » communication officielle, ni de la présidence ivoirienne [un seul communiqué laconique], ni de l’équipe de médecins traitant de l’hôpital militaire de Percy, encore moins du quai d’Orsay, l’analyse que vous allez lire semble la plus proche de la réalité.
En effet, plusieurs de nos sources interrogées ces dernières 48H ont été incapables de localiser le célèbre malade à son domicile parisien. Toutes convergent vers l’hôpital militaire de Percy au 101 Avenue Henri Barbusse, 92140 Clamart, géré par le Service de santé des armées françaises [propriété de l’Etat-major des armées françaises].(Source :Connection ivoirienne.net ) Selon l’hebdomadaire « Jeune_Afrique », »C’est à l’hôpital américain de Neuilly et non à l’hôpital d’instruction des armées Percy, à Clamart, comme affirmé par la plupart des sites d’information ivoiriens que ADO(=Alassane OUATTARA) a été opéré dans la matinée du 08 février », écrit ce journal qui révèle que c’est le Pr Claude Laville, un chirurgien orthopédiste de renom qui a réalisé l’intervention qui « s’est bien déroulée ». Ce journal souligne également que la convalescence, à Paris, durera deux à trois semaines entrainant le report sine die de la visite du président français François Hollande en Côte d’Ivoire. « L’Intelligent d’Abidjan » annonce que « Ouattara sort de l’hôpital aujourd’hui et regagne Abidjan à la mi-mars ». « En attendant, Alassane Ouattara,qui marche de nouveau normalement,partage ses journées entre le repos, les visites de ses proches collaborateurs et les appels de ses amis »(Source : AIP = Agence Ivoirienne de Presse). Voilà ce que peut produire la cacophonie, l’opacité de l’information et aussi vouloir faire d’une situation normale, la santé du Président de la République, un Secret d’Etat.
Certes, le Président Alassane OUATTARA, a eu le courage, une première en Afrique Noire, peut-être même dans toute l’Afrique entière, de faire informer son peuple de son opération subie à l’hôpital américain de Neuilly, ville dont le maire emblématique a été un certain Nicolas SARKOZY, ami de longue date d’Alassane OUATTARA, devenu par la suite Président de la République Française. La présidence de la République de la COTE-d’IVOIRE , ne peut se permettre d’une simple note informative crédibilisant l’opération du Président de la République, et s’en contenter. Nous sommes quand même en 2014, et non en 1960, pas au moyen-âge. La transmission, la transparence et la fluidité des informations et de la communication sont les symboles de la puissance, de la solidité et de la confirmation que nos pays ont et doivent avoir des institutions fortes. Mais, que ces pays, apparemment fragiles et frileux en fait, n’ont pas besoin des femmes fortes, des hommes forts. Encore une fois, le discours du président des ETATS-UNIS, SEM Barack Hussein OBAMA, lors de sa visite officielle au GHANA, le 11 JUILLET 2009, nous interpelle en des termes si précis, si forts« Seulement cette fois-ci, nous avons appris que ce ne seront pas de grandes personnalités telles que Nkrumah et Kenyatta qui décideront du destin de l’Afrique. Ce sera vous, les Hommes et les Femmes du Parlement ghanéen et le peuple que vous représentez. Ce seront les jeunes, débordant de talent, d’énergie et d’espoir, qui pourront revendiquer l’avenir que tant de personnes des générations précédentes n’ont jamais réalisé. Maintenant, pour réaliser cette promesse, nous devons tout d’abord reconnaître une vérité fondamentale à laquelle vous avez donné vie au Ghana, à savoir que le développement dépend de la bonne gouvernance. C’est l’ingrédient qui fait défaut dans beaucoup trop de pays,depuis bien trop longtemps. C’est le changement qui peut déverrouiller les potentialités de l’Afrique. Enfin, c’est une responsabilité dont seuls les Africains peuvent s’acquitter. »
Quand on finit de lire ces lignes, il appartient aux citoyens que nous sommes, à toutes les composantes sociales de ce pays de mener le seul combat qui vaille, le combat pour la transparence, la Justice, l’Etat de Droit et la Gouvernance Responsable .Et la Côte d’Ivoire, avec Alassane OUATTARA, doit pouvoir se passer d’un certain amateurisme dans le traitement des informations qui concernent  la santé du Président de la République, Chef de l’Etat,de qui dépend essentiellement la conduite des affaires de l’Etat.
En notre qualité de Directeur de Publication d’un journal germant, « LE POINT SUR » (www.le pointsur.com), il est de notre devoir de donner une conduite quasi irréprochable à la ligne éditoriale de notre quotidien en ligne. Et ici, nos pages vous sont ouvertes pour qu’ensemble avec nos idées, nos intelligences, nos compétences et expertises nous nous sacrifions pour une seule cause qui vaille la peine ; celle de la défense de l’intérêt général, de la patrie, de la Liberté, de la Justice. Quelques soient nos sympathies ou antipathies pour un Président de la République, un Chef d’Etat, nous devons avant tout placer le pays, l’intérêt de la nation, sans aucune discrimination, sans exclusion, au-dessus de nos connexions, relations et amitiés personnelles. L’observateur, privilégié, que je suis, spécialiste de la communication, ne peut se permettre un traitement du peuple par unsimple et lapidaire  communiqué de la Présidence de la République qui frise soit l’enfantillage, soit le débarras. Non, Excellence Monsieur le Président, le peuple de Côte d’Ivoire, qui vous a élu à la tête de ce pays, veut savoir ce que disent vos bulletins de santé. Après tout, nous ne vous avons pas porté à la tête de la Côte d’Ivoire, pour que certains aspects de la gestion de ce pays, vôtre état de santé, nous soient cachés et traités dans l’opacité. Non, celles et ceux qui participent à cela, à vos côtés, affaiblissent le pouvoir des institutions de la République. Il faut que désormais, en Afrique, publier le bulletin de santé d’un Président de la République, d’un Chef de l’Etat, ne soit en rien quelque chose d’extraordinaire.Entrons de plein pieds dans la normalité, entrons de plein pieds dans l’ordre des sociétés modernes organisées et civilisées où la transparence à l’égard du Chef d’Etat et non du Chef du village, n’est ni voyeurisme, ni exhibitionnisme, encore moins un crime de lèse majesté.
Les silences et les non-dits sur votre état de santé sont de la trahison au plus haut point à l’égard des citoyennes ivoiriennes et des citoyens ivoiriens. Celles et ceux qui vous ont élus, le peuple, a le droit sacré et non négociable,d’être instruit,en vrai,de la santé de son Président et comment est exactement gouverné et géré le pays. S’il est aussi inadmissible que contestable d’assister à une gestion opaque, mafieuse de la République, rester silencieux ou presque est une vicieuse manière de favoriser polémique et peur au sein d’une population traumatisée et fort mal prise en charge suite à deux décennies d’alternance violente et tragique du pouvoir d’Etat. Malédiction ! Il faut briser le signe indien.
A « LE POINT SUR », au nom de l’intérêt général, au nom du peuple souverain de Côte d’Ivoire, d’AFRIQUE et du Monde, nous ne reculerons devant aucune menace, aucune adversité pour ne pas critiquer les failles et les faiblesses d’un pouvoir. Nos amitiés et relations personnelles ne doivent être en aucun cas, une raison pour chacune et chacun de nous, de trahir, tromper et mentir au peuple. Ayons respect et obéissance à DIEU, à nôtre Conscience et à nos Peuples pour ne pas transiger sur les compromissions et tout ce qui, de fait, ou même de droit, peut et pourrait affaiblir l’Etat de Droit et la Bonne gouvernance. Qu’en Afrique, surtout sous les tropiques, il faut que les gouvernants traitent les citoyens, les Femmes et les Hommes,avec plus d’égards, plus de respectabilité, d’honneur et de dignité. Seules les dictatures dignes du fascisme mussolinien se permettront de ne pas communiquer sur la santé d’un président de la République,surtout de nos jours,en 2014,en plein Vingt et unième siècle.C’est monstrueux,terrible et humiliant cette irresponsabilité des gouvernants et d’une partie des élites locales,tropicales,souvent incompétentes et inconscientes dans leurs missions au service des peuple,de la nation et de l’intérêt général. Ce qui est possible dans les démocraties et les Etats de droit de référence doit être désormais possible en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le tiers-monde.
Ainsi, nous solidifierons la confiance entre nous et nous rendrons nos institutions fortes et crédibles aux yeux du Monde.
Voilà ce que les générations actuelles et futures attendent de nous.Nos prédécesseurs n’ont pas sacrifié leurs vies et leurs destins pour que nous ne défendions pas le patrimoine commun des peiples:La Liberté,la Démocratie,l’Etat de Droit et la Bonne Gouvernance.
Je vous remercie.
DAKS (DIARRASSOUBA Abdoul Khader Stéphane) Directeur de Publication du journal
 
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