Politique

Interview-Vérité/ Jean Blé Guirao, (président du Gracu-Ado) : » Les gens croient qu’aimer un chef, c’est lui mentir »


Le Groupe d’Actions pour la Candidature Unique du Président Ouattara(Gracu-Ado) a lancé officiellement ses activités le dimanche 25 Mai 2014, à la Caistab au Plateau.
Nous avons pu rencontrer et échanger avec son bouillant président Jean Blé Guirao Debadea, ex -leader estudiantin, ex-président des Jeunes et ex -Sga à l’Organisation et à la Mobilisation, actuel vice Président de l’Udpci, le Parti arc-en-ciel crée par feu le Général Robert Guéi.
Celui que ses idoles appellent affectueusement « le dougloudou national », pour son franc- parlé, sans faux fuyant, s’est prêté à nos questions. Interview vérité.

Jean Blé Guirao, président du Gracu-Ado

Jean Blé Guirao, président du Gracu-Ado

Lepointsur.com : Vous venez de lancer le Groupe d’actions pour la candidature unique du président Alassane Ouattara (GRACU-ADO). On est un peu surpris d’une telle initiative venant de vous surtout après votre dernière sortie dans la presse où vous n’avez pas été tendre avec le régime. Comment expliquez-vous cette nouvelle posture ?
JBG : C’est moi plutôt qui semble surpris de votre question et de votre surprise comme si c’était ma première sortie de ce genre. Vous êtes journaliste et vous devez savoir que je suis membre de la Direction de l’Udpci, donc Rhdp et jusqu’à nos dernières réunions du Rhdp qui remonte au premier trimestre 2011, j’étais membre du Directoire du Rhdp. Vous devez savoir que j’ai toujours placé mon militantisme sous le double angle de l’engagement et de la vérité. Comme les structures du Rhdp comme le Bureau Politique, le Directoire ou même nos coordinations installées ne fonctionnent plus ou du moins sont en veilleuse depuis belle lurette, nous avons toujours dénoncé cet état de fait, dénoncé les comportements qui peuvent nuire ou ternir l’image du Président Ouattara et de son mandat. En juin 2012, déjà je dénonçais les comportements d’arrogance, de mépris et de suffisance de certains cadres du Rdr à qui je reprochais que « vivre ensemble », être dans une même alliance au pouvoir, exigeait respect et considération de l’allié. A ce niveau, les choses ont considérablement évolué, même si beaucoup restent à faire. Ensuite, j’ai dénoncé l’immobilisme inexplicable au niveau du Rhdp qui ne fonctionnent plus, dont les responsables ne se réunissent plus, laissant le champ libre à une opposition qui s’en donne à cœur joie en faisant de la surenchère sur les problèmes de la Nation. Dans ma dernière sortie intitulée sous nos yeux, j’ai rappelé ce genre de choses et me suis arrêté sur l’invasion illégale des forêts de l’ouest par des hordes de frères de la sous -région avec la complicité de certaines autorités. J’ai rappelé que sous nos yeux et devant, des comportements inadmissibles envers ceux qui ont battu le pavé, frôlé la mort, risqué nos vies sont en train étalés. Mais, en le faisant c’est attirer l’attention de tout un chacun, comme pour dire que le peuple nous regarde, le peuple nous voit, aidons le Président Ouattara à poursuivre sa mission et pour l’aider il faut lui remonter les informations justes et réelles du vécu quotidien des Ivoiriens, sans embelli, sans mensonges. Les gens croient qu’aimer un chef, c’est lui mentir, lui faire plaisir par des embellis tronqués, des calomnies et des médisances. Certains l’ont fait hier, avec les Présidents Bédié et Gbagbo. On connait le résultat. Nous, nous aimons le Président Ouattara et c’est pour cela nous voulons le voir réussir son mandat pour en avoir un deuxième et non finir dans un bunker ou ailleurs.
Lepointsur.com : N’est-ce pas une manière indirecte de dire au Président Ouattara qu’il vous a oublié dans le partage du gâteau ?
JBG : Ecoutez, pour approcher le Président de la République, nous n’avons pas besoin de faire ce que nous faisons maintenant. Les gens ont la mémoire un peu courte dans ce pays et oublie notre engagement pour le Rhdp afin qu’on gagne les élections de décembre 2010. Du combat du Rjdp avec les camarades présidents de jeunes de nos partis politiques à mon assassinat manqué devant le siège du Pdci -Rda, à la veille du lancement du deuxième tour de la Présidentielle, au Directoire et à sa puissante commission Organisation-Mobilisation dirigé par l’actuel Secrétaire Exécutif du Pdci -Rda, le Professeur Maurice Guikahué, à la campagne du deuxième tour des élections Présidentielles où beaucoup de ceux qui parlent à ce jour n’ont même pas pu mettre les pieds dans le Cavally où le ministre Banzio était Directeur Régional de Campagne et moi Directeur Département de Campagne Adjoint pour Bloléquin et adjoint au niveau national pour la Jeunesse. Nous n’avons pas fait le combat dans les salons ou sur vidéo projecteur. On a eu nos résidences incendiées, nos parents tués, des villages entiers comme Tinhou, le village du ministre Banzio, totalement incendié, tout cela couronné par plus de six mois d’enfer au Golf Hôtel. Non, le Président Ouattara nous connait et sait que nous sommes là dans le combat. A preuve, le 31 janvier 2014, j’ai été fortement et agréablement surpris par l’audience qu’il a bien voulu m’accorder à la veille de son départ sur Paris pour des soins mais surtout, à la veille de mon mariage civile. Ma famille, mes amis et moi sont très sensibles à cette marque d’affection du Président Ouattara et de son épouse, madame la Première Dame.Comme vous le voyez, nous n’avons pas besoin de créer un mouvement de soutien pour être connu, mieux nous continuons de travailler pour aider le Président, car nous ne voulons plus tomber dans les affres de la crise post électorale. Nous voulons des élections apaisées.

Lepointsur.com: Quels sont alors, les motivations et les objectifs assignés au GRACU-ADO ?
JBG : C’est simple, notre pays sort d’une grave crise post électorale où il y a eu beaucoup de dégâts au plan humain comme au plan matériel. Les gens semblent l’oublier facilement. Vous allez dans certains pays africains qui ont connu la guerre avant nous, leurs capitales portent encore les stigmates de cette guerre. Chez nous, moins d’un an après 2011, lorsque vous circulez, vous ne pouvez pas vous imaginer que tel ou tel endroit a été le théâtre d’affrontements atroces. Et donc, les parlent où agissent, avec les mêmes discours ou comportements haineux, oubliant que nous sortons de guerre. Bref ! Au vu des affres des dernières élections avec leurs nombreux effets collatéraux de la crise post électorale, et leurs lots de destructions, de dégâts, de morts, d’exilés, des Ivoiriennes et des Ivoiriens, comme chacun et chacune de nous, qui avions vécu et subi cette crise en direct, nous pensons et souhaitons ardemment que les prochaines élections soient des élections apaisées, des occasions de joie, de retrouvaille et de fête entre les filles et fils de ce pays.
Pour nous, au vu des nombreux chantiers et grands travaux de développement amorcés par le Président de la République, chantiers et travaux qui sont visibles et perfectibles par tous, même par les aveugles, mais aussi les chantiers de réconciliation, de cohésion sociale, de paix, de sécurité pour tous, de retour des exilés, de libération des prisonniers, de dégel des avoirs des barons et des ex-dirigeants de ce pays, le GRACU-ADO a décidé de battre le pavé, d’aller partout, d’aller vers tout le monde pour expliquer, témoigner, rassurer, développer pourquoi la candidature unique, pourquoi un second mandat du Président Ouattara s’impose à nous tous et serait une bouée de sauvetage pour ce pays. En effet, le Président Alassane Ouattara, c’est le choix du développement, de la reconstruction, de la paix, de la réconciliation, du vivre ensemble, de la cohésion sociale, de la prospérité mais surtout le choix de la raison car aucun Ivoirien dans ses rêves, même les plus fous, n’est plus prêts à vivre la crise post électorale.
Lepointsur.com : En quoi votre club de soutien est-il différent de celui dirigé par M. Pascal Abinan du Pdci et des autres nés avant ?
JBG : De nombreuses initiatives de ce genre que nous saluons d’ailleurs, existent déjà ou naitront après nous. L’adage nous apprend que beaucoup de viandes ne gâtent pas la sauce, bien au contraire. Je le dis toujours, de nombreuses femmes auront à préparer la sauce arachide ou la sauce graine, mais chacune de ces sauces aura une originalité spéciale due au génie créateur de celle qui la prépare ou aux ingrédients qu’elle y mettra. Le GRACU-ADO se veut la structure spéciale, l’ingrédient spécial de ce vaste mouvement de soutien à la candidature unique du président Ouattara de par les hommes et les femmes qui la composent, de par notre expérience de lutte, de par notre imagination et notre esprit de créativité, de par notre engagement, mais surtout de par notre méthode qui se veut rationnelle et notre approche. Ce n’est pas une concurrence ou une opposition mais, une complémentarité dans l’action, chacun connaissant ses forces, ses faiblesses, son champ d’actions et son public cible.
Nous, au Gracu-Ado, notre slogan, c’est le choix et le soutien dans la vérité. Cela veut dire que dans notre soutien au Président de la République, nous devons lui remonter les informations justes et fiables du vécu quotidien des Ivoiriens, sans embelli, sans vernissage afin qu’il puisse y apporter des solutions idoines qui feront que l’ensemble des Ivoiriens seront d’accord avec nous pour son second mandat et sa candidature unique.
Soutenir à tout prix, mais dans la vérité tel est le credo de notre organisation car nous n’avons pas le droit de mentir au Président Ouattara et l’induire en erreur. Ce n’est pas notre éducation, ce n’est pas notre formation politique.
Lepointsur.com : Vous êtes du Rhdp et vous n’ignorez pas que l’une des principales dispositions de l’accord, est qu’au premier tour, chacun des partis de l’alliance qui le souhaite, présente son candidat et au second tour, tout le monde s’aligne derrière le candidat le mieux placé. Votre action ne va-t-elle pas contre cet engagement commun ? Secundo, la majorité des chefs d’Etat africains n’apprécient pas ceux qui disent la vérité…
JBG : J’ai eu la chance, en son temps, en tant que Président National de la Jeunesse de l’Udpci de me rendre à Paris, d’avoir assisté à la naissance de notre alliance le Rhdp.
C’est vrai que l’une des principales dispositions de l’accord, est qu’au premier tour, chacun des partis de l’alliance qui le souhaite, présente son candidat et au second tour, tout le monde s’aligne derrière le candidat le mieux placé. Mais après, lorsque le Président Anaky a lancé l’idée d’une candidature unique au Rhdp, avec le député Alomo nous avions crée la commission pour la candidature unique au sein de notre alliance. La politique est avant tout stratégie et toute stratégie s’adapte au temps et à l’environnement. Avec les exemples des élections dans certains pays où des coalitions ont été battues de justesse par le parti au pouvoir nous avions changé de stratégie et sommes allés à ces élections sur la base de la disposition initiale. Mais les temps ont changé. Notre coalition est au pouvoir. Il y a forcement des choses à faire, des réglages à faire pour que nous soyons à l’aise et allions ensemble vers cette candidature unique du Président Ouattara.
Du côté du Pdci -Rda, je suis heureux que ce parti travaille, se modernise et ait des ambitions liées à ses objectifs de reconquête du pouvoir. C’est cela un parti politique et c’est comme ça cela doit fonctionner. Donc, je ne suis pas surpris ou étonné des actes ou des déclarations des cadres ou animateurs de ce parti puisque nous l’avons fait en son temps. C’est à nous de voir comment influencer la stratégie du Pdci -Rda afin que ce parti change de cap et nous rejoigne autour de la candidature unique du Président Ouattara. Ce sera à coups d’arguments, d’actes et non de menaces puisque la réalité est là devant nous et sous nos yeux. S’il y a un parti dans l’alliance qui peut se targuer d’avoir profiter du pouvoir Rhdp du Président Ouattara c’est bien sûr le Pdci -Rda du Président Henri Konan Bédié au moment où l’Udpci du Président Albert Mabri se console avec une portion congrue et que le MFA du Président Anaky n’a rien et est désormais abonné aux épithètes que lui collent les journaux. Nous devons travailler aux réglages si nous voulons une adhésion populaire autour de la Candidature unique du Président Ouattara en 2015. Au Gracu-Ado nous dirons haut et fort ce qui bloque la machine et le fonctionnement du Rhdp mais nous ferons tout pour que le Pdci-Rda ne quitte pas ou ne lâche pas le Président Ouattara. Mais je connais de nombreux cadres au Pdci -Rda qui, autour du Président BEDIE, ont toujours eu à mettre au devant les intérêts de la nation avant toute chose. Ils aiment ce pays qu’ils ont contribué à construire.
Lepointsur.com : Dans l’animation de votre mouvement, vous prévoyez faire le tour des partis politiques, y compris le FPI. Quel discours tiendrez-vous aux partisans de Laurent Gbagbo pour les convaincre de vous suivre ?
JBG : Le Gracu-Ado a décidé d’aller partout et vers tout le monde sans à priori. Autant nous irons vers nos frères du Rhdp, dont une petite frange importante reste encore à convaincre sur la nécessité d’une candidature unique du Président Ouattara , nous irons vers nos frères et sœurs de l’opposition avec un autre discours et d’autres arguments. A ce niveau, je serai à l’aise pour leur dire que le Président Ouattara fait déjà beaucoup pour la libération des prisonniers, le retour des exilés, le dégel des avoirs, la cohésion sociale, la réconciliation et la paix mais que c’est vrai qu’il reste encore des choses à faire comme le trop grand nombre de prisonniers qui tardent à être jugés. Ce qui n’est pas normal plus de trois ans après la crise post électorale.
Lorsqu’on vous reproche quelque chose, on vous juge, soit on vous acquitte et on vous libère, soit on vous condamne à des peines connues et vos proches sont rassurés car sachant où vous êtes détenus, la durée et le motif de la détention. Je ne suis pas d’accord qu’on arrête un citoyen pendant trois années et qu’on ne le juge pas ou qu’on ne sache pas où il est détenu car la roue tourne. Et demain n’est pas loin.
Lepointsur.com : Vous demandez un ralliement autour d’Ouattara, alors que depuis trois ans, le chef de l’Etat n’arrive pas à réaliser les promesses faites aux Ivoiriens. Cette réalité ne ruine t-elle pas votre discours ?
JBG : Ecoutez, lorsque vous êtes devant un problème, il y a deux attitudes sur lesquelles on vous juge. Votre inertie à résoudre ce problème, à rechercher des solutions malgré les moyens dont vous disposez par mauvaise foi ou méconnaissance des dossiers. Dans ce cas précis, ne voyant aucun espoir à l’horizon, le peuple est en droit de vous retirer sa confiance. Mais lorsqu’on voit les nombreux fait pour apporter des solutions idoines et durables aux problèmes d’emploi, de cherté de la vie, d’amélioration du quotidien de vos concitoyens par la créations de routes, d’autoroutes, de ponts, d’adductions en eaux potables, d’échangeurs, de logements sociaux, d’améliorations du climat des affaires pour que chacun puisse créer la richesse, et qu’à côté de cela, comme c’est le cas actuellement du Président Ouattara, vous tendez la main, vous créez les conditions d’un climat apaisé propice à la réconciliation, à la cohésion sociale et à la paix préalable à tout développement, oui, c’est vrai, des choses peuvent paraitre lentes mais l’espoir est permis car le Président Ouattara et son Gouvernement sont à la tâche pour que les problèmes dont vous parlez ne soient qu’un lointain souvenir. Mais je le dis toujours, nous sortons d’une guerre dont les stigmates, vite effacés, nous font oublier qu’elle a causé beaucoup de dégâts matériels et humains. Ce sera à nous tous d’aider les décideurs à faire ensemble que le peu que nous avons soit bien reparti, pas dans un seul sens mais que chacun coûte les fruits du changement. Ce sera une des missions du Gracu-Ado de remonter les informations justes.
Lepointsur.com : Pour la première fois dans l’histoire de la Côte d’Ivoire, une tentative d’immolation a eu lieu devant le palais présidentiel. Quels commentaires cela vous inspire-t-il ?
JBG : Je suis triste pour cette dame que je connais bien et qui est militante active du Rdr. Mais j’ai été sidéré par les commentaires nauséabondes que les gens ont voulu en faire en la traitant de tous les noms ou en galvaudant son nom. Je compatis à sa grande douleur et je voudrais m’associer à cette souffrance. Il faut éviter de pousser les gens à la déprime en leur donnant l’occasion de se faire écouter. Le Président de la République ne peut à lui seul tout faire. Il faut qu’autour de lui les gens jouent leur rôle et jouent franc jeu avec le peuple et avec le Président de la République. Elle a mené un combat, elle est reléguée aux oubliettes alors que Dieu seul sait les efforts qu’elle a fourni pour le Rhdp et son Candidat mais surtout les efforts fournis lors du blocus du Golf. Si quelque de dramatique devait lui arriver, ce serait terrible et dramatique.
Lepointsur.com : Vous êtes vice-président du Conseil régional du Cavally, que pensez-vous de la décision du gouvernement de recaser les déguerpis des forêts classées de l’Ouest, dans les villages ?
JBG : Toute action qui se fera à l’ouest en dehors des élus que les populations ont élus sera vouée à l’échec. L’ouest du pays n’est pas un no man’s land. On ne peut prendre des décisions pour cette région et écarter ses fils et ses filles avec la complicité de certains qui continuent de mentir au Président de la République sur la réalité du vécu quotidien de nos parents. Je dénonce l’invasion de nos terres, ce qui empêche ou bloque le retour de nos parents d’exils. C’est un phénomène dont on doit parler sérieusement et non en faire un fond de commerce politique dont les effets collatéraux seront difficiles à gérer.
Lepointsur.com : Où en êtes-vous avec la politique de réconciliation des cadres de la région, y compris ceux du FPI ?
JBG : Le Programme du Conseil Régional du Cavally, dirigé par le Ministre Dagobert Banzio, étalé en 26 points met en priorité la réconciliation entre les filles et les fils du Cavally, le retour et l’l’intégration des exilés. Nous sommes là-dessus et nous faisons tout pour que les clichés qui nous ont opposé hier s’estompent pour le bonheur de notre région. Vous nous aviez vu allez saluer les frères Gossio Marcel, Voho Sahi, Mao Glofehi, etc même quand des gens font tout pour nous écarter ou faire croire qu’ils ont le titre foncier du retour de nos frères d’exil qu’on présente comme des trophées de guerre pour continuer de mentir au Président Ouattara. Ceux qui agissent ainsi sont connus et bientôt seront publiquement dénoncés car ce sont eux qui vendent de faux clichés au Président Ouattara, qui vont dans nos régions avec des autorités pour poser des actes sans les élus locaux, qui gèrent les moyens que le Chef de l’Etat donne pour la région, dans une véritable opacité en dehors des élus locaux et qui continuent de mentir bloquant la véritable réconciliation et le retour massif de nos parents.

Interview réalisée par Serges Mignon

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