Entretien /Albert Flindé, Conseiller spécial du président de la République:  » Je félicite le Gracu-ADO pour leur cohérence » #civ

Le ministre Albert Flindé en compagnie du journaliste, Sériba Koné

Abidjan, 05-12-15 (lepointsur.com)-Après sa distinction par le Groupe d’actions pour la candidature unique du président Alassane Ouattara en 2015 (Gracu-Ado), nous nous sommes entretenus avec le Conseiller spécial du président de la République, le ministre Albert Flindé. Celui qui a parrainé ce mouvement dès les premières heures rend hommage aux initiateurs et reste disponible si…

Lepointsur.com : M. le ministre, quels sont vos impressions après votre distinction par le président du Gracu-ADO ?

Albert Flindé : A la naissance du Gracu-Ado en mai 2014, j’étais leur parrain. Ayant jugé que c’était une bonne initiative, je n’ai pas trouvé d’inconvénients à les accompagner. Je les accompagnais dans tout ce qu’il faisait. Je dirai même que j’ai travaillé sous le couvert du secrétaire général de la Présidence, le ministre Gon Coulibaly qui a jugé que ce que Blé faisait était bon. Quand j’avais la possibilité, je l’accompagnais pendant ses activités aussi bien dans plusieurs communes du district d’Abidjan que  dans les banlieues comme Dabou. Tout se passait bien, jusqu’à ce que la direction de campagne décide de les accompagner (…) Ce qui m’a beaucoup plus et intéressé,  c’est  qu’ils ont beaucoup travaillé pendant la campagne et au bout du compte, ils ont fait un bilan qui est satisfaisant. Aujourd’hui, c’est une bonne chose, s’ils ont décidé de faire un bilan, qui il faut le reconnaître est très positif.

Le président Blé Guirao a dit toute à l’heure que bien que n’étant pas dissout,  le Gracu-Ado  mettait fin à ses activités. Et cela, au moment où l’on parle de plus en plus de parti unifié. Avez-vous des appréhensions ?

Je n’ai aucune appréhension. Le Gracu-Ado a été mis sur pied pour une mission bien précise, comme l’a signifié Blé toute à l’heure. Il estime que le bilan est positif, et je suis d’accord avec lui. En effet, le Président Alassane Ouattara a été le candidat unique du RHDP, les élections se sont passées de façon apaisée, le candidat des houphouetistes a été élu à la majorité écrasante, plus de 83%,  donc c’est un résultat satisfaisant. Au regard de cela, on peut dire qu’ils ont raison de dire que la mission est accomplie. Maintenant, s’il estime qu’en tant que structure, elle met fin pour l’heure à ses activités,  c’est leur droit, parce que les trois objectifs qu’ils se sont fixés sont atteints. S’ils décident de continuer après et que cela rencontre mon adhésion, je vais les accompagner…

-Le décor est déjà planté. Le représentant du premier ministre Ahoussou l’a dit tout à l’heure. Il a soutenu que le plus dur commence maintenant, donc il n’est pas bon de s’arrêter en si bon chemin et qu’il faut continuer. Etes-vous prêt à les accompagner s’ils devaient continuer ?

« Quand j’avais la possibilité, je l’accompagnais pendant ses activités aussi bien dans plusieurs communes du district d’Abidjan que dans les banlieues comme Dabou« 

L’objectif pour lequel, ils ont créé le mouvement est atteint. Le Gracu-Ado est un groupe  de réflexion. S’ils décident de continuer, ils vont nous approcher. A partir de cet instant, nous allons discuter pour savoir, si les nouvelles orientations et perspectives nous agréent. Maintenant, concernant le parti unifié, c’est un problème politique. Il s’adresse aux partis politiques. Cela, ne relève pas de la compétence des mouvements de soutien. A ce niveau, nous sommes à une autre dimension des choses. Blé et moi, en notre qualité de vice-présidents de l’UDPCI, nous allons analyser le problème en interne pour voir qu’elle position adopter dans ce débat.

Nous sommes au terme de notre entretien. Que doit-on retenir ?

-Je félicite le Gracu-ADO pour leur cohérence. Ils ont créé un mouvement  pour soutenir la candidature unique du président Alassane Ouattara, ils sont allés jusqu’au bout. Ils se sont fixé des objectifs qui ont été atteints. Le bilan est largement positif. Donc, s’ils ont de nouveaux objectifs qui peuvent rencontrer mon assentiment, je serai disposé à les accompagner.

Entretien réalisé par Sériba Koné (retranscrit par EKB)

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