Injection de glutathion : Une nouvelle forme de dépigmentation qui tue #dépigmentation
«En Côte d’Ivoire, au Sénégal comme partout ailleurs sur le continent noir, la chronique pointe du doigt les stars de la musique et de la mode, naguère noires comme le jais, devenues subitement caramélisées, comme les filles des îles», écrit le quotidien L’Observateur qui dévoile dans ses colonnes, un nouveau produit dont use les femmes, et sans doute certains hommes, pour se blanchir la peau.
«Elles ne l’avoueront jamais face au micro, mais toutes les grandes célébrités utilisent les injections de glutathion», révèle un ex du showbiz, qui tire la sonnette d’alarme sur les risques sanitaires qu’encourent les usagers de ces produits.
Injection de glutathion : Une nouvelle forme de dépigmentation qui tue #dépigmentation
Utilisées en médecine pour traiter certaines maladies qui détruisent les neurones, telle que la maladie de Parkinson, les injections de glutathion sont aujourd’hui détournées pour réduire la production de pigments de couleur foncée de la peau, dues à ses effets secondaires.
Une peau qui s’enlève comme si on épluchait une pomme de terre, font remarquer des spécialistes qui mettent en garde. Hadi Hakim, dermatologue : «On reçu des patients qui ont ces complications à la polyclinique et le plus souvent, c’est la peau qui s’enlève, comme si on épluchait une pomme de terre, quasiment tout le corps. Les malades n’ont plus aucune peau. C’est la maladie liée au syndrome de Lyell. D’aucuns viennent trop tard et meurent chez eux en peu de temps. D’autres, qui ont plus de chance, sont hospitalisés entre la polyclinique et l’hôpital Le Dantec».
Plus efficace et plus rapide pour enlever la peau noire, l’injection de glutathion, qui passe directement par le sang, peut affecter le système nerveux, entraîner des troubles digestifs graves, des douleurs à l’abdomen, gaz et diarrhées excessives, ainsi que d’autres effets secondaires comme des tremblements des spasmes nerveux, l’anxiété et du stress allant jusqu’à la dépression.
«Si vous ne faites pas vite, elles vont toutes en mourir. Le produit est très dangereux, mais elles n’en savent absolument rien», prévient cet ex du showbiz.
Un véritable problème de santé publique, l’injection du glutathion peut causer la mort au bout de 15 jours, selon le docteur Hadi Hakim, praticien hospitalier. Une personne sur quatre meurt 15 jours après une piqûre.
N’DA Hilaire (Source seneweb News)
Le Syndrome de Lyell
Le syndrome de Lyell (ou nécrolyse épidermique toxique) est un état dermatologique potentiellement létal et induit en général par un médicament, entrainant une réaction du système immunitaire mal comprise et aboutissant à la nécrose des kératinocytes (cellules de la peau) comme dans une brûlure thermique ou chimique. Il tire son nom du dermatologue écossais Alan Lyell (4 novembre 1917 – 2 novembre 2007).
Le syndrome de Lyell est une affection apparentée au syndrome de Stevens-Johnson et à l’érythème polymorphe. C’est une dermatose bulleuse définie par une nécrose épidermique, atteignant plus de 30 % de la surface corporelle.
Il se manifeste par des signes généraux : fièvre, dysphagie, sensations de brûlures oculaires. Des bulles et des décollements épidermiques surviennent dans les 1 à 2 jours. Une atteinte des muqueuses respiratoires, digestives, buccales et/ou vaginales sont presque toujours associées.
Il est d’origine exclusivement médicamenteuse, survenant 7 à 21 jours après le début de la prise médicamenteuse. Les médicaments les plus souvent impliqués sont les antibiotiques sulfamidés, antiépileptiques et AINS. Ainsi que la Viramune ou Névirapine, (Antirétroviral). Le syndrome de Lyell est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. La plus grande incidence chez les personnes âgées est probablement due au plus grand nombre de médicaments qui leur sont prescrits.
Le diagnostic nécessite une hospitalisation d’urgence en raison d’une mortalité élevée (20 à 70 % suivant les études) par insuffisance rénale, défaillance cardiaque ou complications similaires à celles des grands brulés (pertes protéiques, infections).
Diagnostic différentiel : syndrome d’épidermolyse staphylococcique aiguë, survenant surtout chez les enfants, par production d’une toxine épidermolytique produit par certains staphylocoques.
N’DA Hilaire (Wikipédia)
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