Guéguerre au Fpi : Le Cap-UDD s’invite dans le débat et fait des révélations
Une délégation du parti de Gervais Coulibaly, le CAP Unir pour la Démocratie et le Développement, (CAP-UDD), conduite par son secrétaire général, Florent Assiélou était en face des militants du nouveau quartier dans la commune de Yopougon. Assiélou Florent a appelé la classe politique ivoirienne à adhérer au dialogue amorcé en Côte d’Ivoire en vue de décrisper le climat socio politique.
Le Front populaire ivoirien (FPI) est véritablement dans une corrida politique. Une crise qui oppose Affi N’guessan à Laurent Gbagbo pour le contrôle du parti. Cette guéguerre qui interpelle plus d’un pourrait envoyer le plus grand parti de l’opposition ivoirienne ad patres.
C’est dans cette optique que le CAP-UDD s’est invité dans le débat par le truchement de son secrétaire général, Assiélou Florent. Qui a saisi l’opportunité pour apporter sa compassion au parti frère avant de faire des révélations sur cette guerre.
Pour Assiélou Florent, « c’est pour éviter l’irréparable que Gervais Coulibaly, malgré les réserves que lui son nouveau statut de vice président de la commission électorale indépendante (CEI) mène humainement des contactes discrets avec Affi et ses adversaires pour ramener la paix » dira le collaborateur de Gervais Coulibaly dont l’objectif de sa démarche est d’éviter la mort certaine du parti à la rose qui serait synonyme de « la mort politique de Gbagbo ».
Révélant que « dans quelques jours, les résultats des tractations menées par l’ancien porte-parole de Gbagbo seront connus ». Les rapports entre les deux forces de l’opposition (FPI-CAP-UDD) sont au beau fixe, selon le secrétaire général du vice président de la CEI.
«Les deux partis marchent ensemble pour la libération de Laurent Gbagbo et la préservation de ses enfants. Les démarches diffèrent » a-t-il ajouté. Tout en précisant que le CP-UDD a choisi la voie « de la négociation et le dialogue avec le pouvoir ».
Selon lui, la démarche de son parti a permis la libération de prisonniers politiques, du dégel des avoir, la mise en place des institutions » indique-t-il. Citant en exemple, la mise en place de l’Assemblée nationale, de la CEI, du Conseil économique et social et le financement des partis politiques annoncé pour bientôt.
Le CAP-UDD, selon son porte-parole du moment a regretté le boycott des élections législatives et municipales en 2012. Un boycott orchestré par des partis de l’opposition.
C’est pour lui, le seul acte qui mérite d’être posé en vue de décrisper la situation politique est la libération de tous les prisonniers, la suspension des poursuites judiciaires contre tel ou tel pro Gbagbo et le renforcement des mesures sécuritaires « pour que vive la libre expression des opinions ». Il a conclu sa randonnée à Yopougon en appelant tous les acteurs de la vie politique en Côte d’Ivoire à s’approprier le dialogue politique en cours. Il est bon de rappeler que le CAP-UDD devra poursuivre son approche auprès des populations militantes à l’intérieur du pays. Il sera le samedi 07 janvier dans la capitale politique ivoirienne.
Source : lebanco.net
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