Facobly/Après l’assassinat d’un des leurs : Kiriao exige le départ des Burkinabés #Meurtre
CIV-lepointsur.com (Abidjan, 1-3-2016) La ville de Facobly était en ébullition lundi 29 février 2016. Les populations du village communal de Kiriao, à environ 3 kilomètres de Facobly ont organisé une marche pacifique pour protester contre l’assassinat d’un des leurs par des présumés burkinabé le 08 février 2016. En effet, le corps sans vie et calciné de Sehi Sylvain a été retrouvé dans son champ ce jour par son frère Sehi Maxime qui allait recueillir son vin de palme.
La victime a été assommée à coup de gourdin avant d’être brûlée. Selon les villageois, ce sont des ressortissants burkinabè qui en seraient les auteurs. Deux burkinabè (Cheick et Abou) seront mis aux arrêts par la gendarmerie et traduit devant le parquet. Mais après leurs auditions ceux-ci ont été libérés. Toute chose qui n’a pas été du goût des populations. D’où l’organisation de cette marche de protestation sur la ville de Facobly.
« (…) Le 08 février dernier, notre frère Sehi Sylvain a été tué et brûlé dans son champ par un Burkinabé. Pour ne pas nous rendre justice, nous avons laissé la gendarmerie faire son travail. Puisque l’enquête ne nous apporte aucun résultat, nous avons décidé de marcher sur Facobly. Nous donnons donc un mois aux Burkinabè pour quitter le village. Sinon monsieur le sous-préfet ce qui se passera vous en serrez le responsable. Parce que trop c’est trop », déclare Oulaï Kousben Yves porte-parole des populations de Kiriao.
Dans un entretien qu’il nous a accordé après la marche, Oulaï Yves précise que la victime avait donné en ‘’travailler-partager ‘’ sa plantation à Abou, un ressortissant burkinabé. Mais les choses vont dégénérer après la récolte, où selon lui, le ressortissant burkinabé n’honore pas son engagement. Suite à une chaude altercation, le burkinabé aurait menacé de mort Sylvain. C’est donc une semaine plus tard, soit le 08 février que le corps sans vie et calciné de Sehi Sylvain sera retrouvé dans son champ. Les autorités administratives qui ont reçu les manifestants ont pris l’engagement de transmettre leur préoccupation à la hiérarchie.
Doumbia Balla Moise, Correspondant régional
Image de Une (Dr) à titre d’illustration
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