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Et comment vas-tu, la plus belle ?


xenophobie-La verité, à moins que l’évoquer soit source de division, n’hésite jamais à l’exprimer

La mort du chef des microbes d’Attécoubé, faut-il en rire ou en pleurer ? L’attitude sera fonction du rapport qu’on a avec la violence urbaine de ces 7 dernières années. Imaginez un sous-quartier, qui avec la « bénédiction » de la faiblesse de l’Etat (malgré le CCDO, Forces Spéciale, les centaines de caméras, des milliers de recrus dans les différents corps de l’armée) bascule entre les mains d’un demi-dieu. Ce dernier s’attire la sympathie de 200 jeunes dont l’âge oscille entre 14 et 20 ans. Objectif, créer la violence par tous les moyens pour obtenir gain de cause. Instauration de couvre-feu, obstruction des lampadaires, descentes musclées à des domiciles, viols, tueries de bébés, pour obliger le père de famille à montrer la cachette du butin, pendant que sa femme qui pourrait être leur grand-mère est entrain d’être violée. Ces travailleurs qui,  sortant vers 4heures, ou entrant après 17heures sont encerclés, battus, tués, découpés, et dépouillés de tout… Le comble, c’est l’attitude de leurs parents. Ne nous voilons pas la face, ils savent ce que font leurs progénitures, ils connaissent leur programme quotidien. D’ailleurs ,  il nous a été donné de constater que le père du chef de gang abattu narguait les voisins. Chantait des louanges à la gloire de son fils, qu’il lavait avec des « nassidji » pour faire la mise à jour de son « gbagbadji ». L’enfant  avait un « dibilan » 3.0.  les deux mots sont enfin lâchés : « nassidji et dibilan » et c’est avec la recrudescence de ces termes dans le milieu, que l’on a compris qu’au lieu de s’engager dans une longue étude psychosociologique du phénomène, qu’un pan du voile venait d’être levé sur le point focal commun à ces bandes d’assassins : ne nous mentons pas, et ce n’est point de la stigmatisation, 100% de ces jeunes bandits qui  viennent du Nord de la Côte-D’ivoire, ou des pays limitrophes.

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’une campagne lancée dans les mosquées il y’a quatre mois appelait des imams à orienter leurs sermons du vendredi (ceux qui vont à la prière le vendredi savent de quoi nous parlons) vers la responsabilité des parents dans l’éducation de leur enfants. Ah ces petits frères nordistes de la quatrième génération,  nos enfants ! Qu’ont-ils à privilégier le gain facile et rapide à travers le phénomène de Gnambro, microbes… ? Plus nous nous mentirons, moins le mal sera endigué. La population avait-elle le droit de se faire atrocement justice ? Cette question nous amène à analyser les facteurs qui concourent à la quête de la quiétude à tous  prix. Socrate secouera son linceul et marmonnera : « Nul n’est méchant volontairement ». Et le durcissement du cœur prend sa source dans une série d’antécédents accumulés. Il est des instants de la vie,  où nul n’est rancunier, ingrat, sanguinaire, c’est juste que  «  quand vous dansez avec une fille qui a des hauts talons pointus qu’elle vous plante dans le pied, donnez à cette fille un coup de tête violent » elle comprendra que de la même manière, elle vous procure du bonheur en bas, vous pouvez en faire autant en haut. Ensuite, pourquoi n’avoir pas conduit le malfrat à la police ? Parce,  l’artiste nous a enseigné que dans le cas de Koudougnon l’endetté, les créanciers n’avaient jamais gain de cause.  Et pour cause, au commissariat du quartier, il y’avait trop de bété. Aujourd’hui,  la donne a changé. En conduisant le chef microbe à la police, la probabilité était plus qu’élevée de le revoir dehors, puisque dans les commissariats,  il y’a plus de  … voilà pourquoi, il a subi ce que nous avons vu.

Encore,  notre part de vérité, sur ce qui semble être la résurrection de la pensée d’un homme à travers une œuvre, La Tragédie du Roi Christophe, plus qu’une simple pièce théâtrale, il lève le voile sur la nature profonde de mon peuple. Le Nègre dans toute sa dimension. Tout ce que Christophe craignait pour le nègre libéré est mis à nu chaque seconde et la dernière illustration se passe tout juste à coté de nous en Afrique du Sud. Voilà ce que le Roi Christophe disait lui-même en 1811 au sujet du nègre libéré « le nègre est d’un peuple à part(…)  il est temps de mettre à la raison ces nègres qui croient que la révolution,  ça consiste à prendre la place des blancs et continuer en lieu et place, je veux dire sur le dos des nègres à faire le blanc. » Et aujourd’hui, nous sommes en 2015, comme si cette œuvre datait de ce matin. Partout,  dans le monde, lorsqu’il y’a exacerbation de la crise économique et forte précarité, le bouc-émissaire classique est tout désigné : l’étranger. On l’a vu en France, en Russie… dans tous ces pays, il eu grogne de la population contre les étrangers. Mais de là,  à identifier, localiser, et engager un processus de tuerie massive des étrangers,  seul le nègre en est capable. Ne nous cachons pas sous une tente d’hypocrisie pour singulariser le phénomène en  Afrique du Sud.

Tous les nègres sont ainsi. Qui a oublié l’épisode en milieu des années 70 en Côte d’Ivoire., où  des étrangers ont été pourchassés et tués comme des poulets. Certains autochtones ont même été obligés d’écrire le nom de leur ethnie devant leur porte, pour échapper  aux tueries. En 1986, des autorités gabonaises n’ont pas hésité à encourager les tueries atroces, et l’embarquement  dans des remorques les étrangers maliens, sénégalais, et  ivoiriens parce que selon elles, ceux-ci occupaient certains emplois qui devraient être l’apanage des gabonais. Que chacun analyse ces faits et tire sa conclusion. Cela ne nous empêchera pas de continuer dans notre logique. Le nègre est un peuple à part, et à peuple exceptionnel, remède exceptionnel.  Donnez- lui l’indépendance, il passera le temps à festoyer. Offrez- lui la liberté, vous verrez d’une part ses filles exposer leurs fesses et d’autre part, ses fils, argent blanc au cou et aux oreilles, démontrer leur qualité de supers consommateurs à la Télévision. Si nos propos sont infondés, zappez à l’instant sur Trace TV, MTV, B Black, NTV2, Africa Box, Trace Urban. Enfin, donnez-leur le pouvoir, comme l’a dit Christophe en 1811, ils broieront cru leur frère, pire que leurs ex-bourreaux blancs. N’ayons pas honte de nos idées et disons toujours ce que nous pensons : nous sommes allés trop vite aux indépendances.  Et même si,  l’on ne pouvait faire autrement, certains rouages du système devraient rester aux mains du colon. Le fait de vouloir superposer sur nos méthodes de gestion de la chefferie le système occidental par ce canal de la démocratie et le multipartisme, a contribué à élargir grandement le fossé déjà existant entre les ethnies. Union Africaine virtuelle, comme si les tutsi et les Wobè avaient été consultés. Question de savoir s’ils voulaient cohabiter.  Et pour la petite leçon, saches Colette,  chaque fois que tu verras un homme, un groupe d’hommes souffrant,  portant un fardeau au milieu d’un peuple en liberté, apitoies-toi et laisse-le avec sa charge. Car,  apparemment, il  le mérite. Quel africain ne s’est pas indigné lorsque les Sud-africains croulaient sous le poids de l’Apartheid ? Et pour nous « remercier » du soutien, ces sauvages ayant hérité d’une liberté précoce nous démontrent que nous aurions dû les laisser entre les griffes de ces boers qui les suçaient. Nous sommes devenus leurs cibles. Pendant ce temps, les blancs du bout du Cape, calfeutrés dans leurs cités nous disent ceci.  «  On vous avait dit ô ».StadeFHB

Un petit garçon né avec les deux gambes coupées au niveau du genou restait toujours sur la berge,  tandis que ses pairs nageaient dans le fleuve Bani’nfi,  situé à Tiémé. Chagriné, pris de pitié, l’imam entreprit  avec les autres fidèles des mois de séances de prière. Et voila que par miracle, le garçonnet eu ses membres inferieures au complet. Le lendemain, tout le monde se rendit au bord du fleuve pour applaudir ses prouesses avec ses camarades. Surprise ! Des qu’il fut dans l’eau,  ce fut l’horreur. En moins de 15 mn, il réussît à enfoncer 5 gamins dans la boue en profondeur. Tous morurent. Les sages extirpèrent, et ligotèrent le néo-criminel. L’imam s’écria « Seigneur tu nous as aidé à redonner vie aux jambes de l’enfant et voilà ce qu’il est devenu ». Et le Seigneur de répondre. « Je n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité ». (Coran ; sourate 2,  verset 286) comme pour dire, l’Apartheid, c’est ce qu’il y’avait de mieux pour les nègres d’Afrique du Sud,  jusqu’à un certain temps. Hélas, vous avez souhaité une indépendance précoce assumez les conséquences !

Et pendant ce temps, le RDR a décidé de nous aider à mieux labourer le vaste champ de patate baptisé,  Stade Houphouët Boigny. Pour sa convention, nous aurions vraiment souhaité que cette cérémonie se tienne partout : maison du parti à Yamoussoukro… Hélas !, ils ont opté pour la dégradation à fond du seul stade à la pelouse très humide, qui bien que n’étant plus conventionnel, accueille nos matchs internationaux. De toute évidence, nous sommes d’accord que la location d’un cadre sportif rapporte gros au ministère des sports, nous reconnaissons aussi que 20% de la manne engrangée (selon les clauses de location de l’ONS) servira à la réparation des dégâts éventuels. Mais,  l’attribution de ce espace aux Bictogo et autres a été un signe de manque de vigilance, et de laisser-aller de la part de M. Alain Lobognon et ses collaborateurs.

A lundi InchAllah

 

 

 

 

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