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Développement agricole : l’Anasemci présente les enjeux de la filière semencière en Côte d’Ivoire #Producteur


Dr Da Costa Kouassi Sebastiano a édifié les participants sur l’amélioration du climat des affaires dans l’agriculture.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 23-12-2016) A l’initiative de l’Anasemci (Association nationale des semenciers de Côte d’Ivoire) en partenariat avec l’Aisa (Association ivoirienne des sciences agronomiques), trois communications ont été prononcés le 22 décembre 2016 au cours d’un atelier au siège de l’Aisa, dont le thème portait sur ‘’Les acquis et les nouveaux en jeux de la filière semencière en Côte d’Ivoire’’.

Se prononçant sur l’Amélioration du climat des affaires dans l’agriculture, le président de l’Association ivoirienne des sciences agronomiques s’est attardé sur le défi à nourrir 9 milliards de personnes en 2050. Pour ce faire, Dr Da Costa Kouassi Sebastiano insiste sur la croissance de la productivité  qui, pour l’occasion, pourrait être de véritables opportunités à saisir par les agriculteurs.

C’est pourquoi, il propose un cadre réglementaire et une politique appropriée en vue de faciliter l’investissement en agriculture, facteur de réduction de la pauvreté. Pour lui, en effet, « les objectifs de l’Acaa est de produire des indicateurs fiables et fournir des instruments fondés sur les données probantes aux responsables politiques ».

La communication sur la contribution du secteur semencier à la sécurité alimentaire et à l’essor de la Côte d’Ivoire a été prononcée par le président du Conseil d’administration de l’Anasemci. Azi Léopold Diby est parti du fait que le secteur agricole était au rouge, eu égard à la baisse de la production. « Pour y remédier, il est important de développer le secteur agricole avec des semences tant végétales qu’animales », soutient-il. Précisant que cela ne peut être possible que dans le cadre d’un partenariat Public-privé.

Pour M. Azi, la semence est à l’arrière-plan de toute activité agricole, en termes de production quantitative que qualitative. « Une semence de mauvaise qualité peut entraîner une faillite », prévient-il. A juste titre, il propose d’opter pour une industrie semencière, de sorte à rendre la filière plus efficace. D’autant que selon une étude de la Fao, une bonne semence contribue à 40% de la production agricole.

Les invités ont pris d’assaut l’auditorium de l’Aisa pour s’imprégner des réalités de la filière semencière.

Toujours en face des participants de cet atelier, Azi Léopold Diby s’est prononcé sur l’importance de la semence, Expertise de la Côte d’Ivoire-Bilan et perspectives, qui constituait la 3e communication de cette journée de formation. Là-dessus, le PCA de l’Anasemci se réjouit des arrêtés 15, 16, 17, 18, 19 et 20 du ministère de l’Agriculture du 25 avril 2010, portant réglementation de l’activité semencière. En effet, ces arrêtés viennent donner forme au décret signé par le Président Félix Houphouët-Boigny en 1992, relatif à l’activité semencière en Côte d’Ivoire.

Toute chose qui, selon lui, contribue à l’organisation de la filière semencière. « La préoccupation des semenciers est de faire tout pour mettre en place un système d’information sur les semences, en vue de vulgariser ce secteur important de l’économie ivoirienne », indique le président Azi. Ajoutant que la Côte d’Ivoire a davantage besoin de semences pour relever le défi de la production suffisante à satisfaire sa population.

Idrissa Konaté

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