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Déchets toxiques/ L’étau se resserre sur les faussaires


Abidjan, le 14-6-15 (lepointsur.com)-Au cours d’une conférence de presse prononcée, samedi 13 juin 2015, dans un restaurant au Plateau, le chargé des affaires contentieuses du Réseau national des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-Ci), Gnimplé Casio a rassuré les victimes sur le bon déroulement des débats techniques présidée par la première présidente de la Cour d’appel, dans le procès en appel dans l’affaire des déchets toxiques qui s’est ouvert mercredi 10 juin 2015 au palais de justice d’Abidjan-Plateau.

Indemnisation des victimes des déchets toxiques/ L’étau se resserre sur les faussaires

Au tribunal, l’équivoque est levée. Le président du Renadvidet-Ci, Charles Hanon Koffi qui n’a pu avoir l’agrément de l’association qu’il président s’est constitué partie civile. Quant à Me Diavatché Tanoh Pierre, il s’être constitué partie civile pour la cause des victimes non encore indemnisées et les victimes ambulatoires des déchets toxiques regroupées au sein du Renadvidet-Ci depuis le 4 avril 2014, anciennement client du cabinet Leigh Day and Co.

A l’audience du 10 juin 2015, les prévenus, Koné Cheick-Oumar, Gohourou Zialo Claude et autres ont préféré briller par leur absence et se sont fait représenter par leur conseil respectif. D’où le report au mercredi 17 juin 2015, pour la plaidoirie du conseil des victimes et le réquisitoire de l’Avocat général.

« Si à cette date, ils ne sont pas présents, et c’est de leur droit, ils seront jugés par défaut, donc condamnés par défaut, » a coupé court le conférencier précisant que la « décision de la cour d’appel est exécutoire.» Aussi, soutient-il, « nous tendons vers une condamnation « solidaire » dans la mesure où selon  Gnimplé Casio, Accès Bank devenue Afriland First Bank, « c’est bonnet-banc, blanc-bonnet.» « Au cours de nos investigations, nous nous sommes rendus compte que les deux banques ont le même registre de commerce et le même règlement intérieur,» a soutenu le chargé des affaires contentieuses du Réseau national des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire.

A en croire notre interlocuteur, « l’heure du dilatoire et de l’impunité » dans l’affaire de l’indemnisation des déchets toxiques « tend vers sa fin.» « L’heure de la vérité a sonné, raison pour laquelle Koné Cheick Oumar et Gouhourou Claude ont quitté le sol ivoirien,» a-t-il indiqué.

Le procès relatif au détournement de 4,658 milliards FCFA destinés à l’indemnisation de 6.624 victimes est à son point culminant. Les mis en cause déjà condamnés à la peine capitale de 20 ans de prison ferme à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) qui se la coulent douce finiront-ils par comprendre qu’il y a un Dieu pour les pauvres comme le dit le citoyen lambda ? En tout état de cause, l’étau se resserre sur eux.

Kpan Serges

 

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