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Crise à l’Unjci / Des membres exigent la démission de Habiba Dembélé Sahouet et se réservent le droit d’engager des poursuites


Une vue de la salle (Ph: Dr)

Une vue de la salle (Ph: Dr)

Des membres de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) réunis au sein d’un Collectif dénommé « Sauvons l’UNJCI », ont exigé ce mardi 5 août 2014, la « démission » de la présidente par intérim de cette union Habiba Dembélé Sahouet et se sont réservés « le droit d’engager des poursuites judiciaires » à l’encontre « de tous les membres indisciplinés du Conseil Exécutif » pour les éventuelles malversations qui auraient eu cours pendant le temps de l’intérim ».
Une déclaration lue par le porte-parole Jean-Louis Kobrissa journaliste indépendant et membre de la faîtière de l’organisation des journalistes de Côte d’Ivoire.
En effet, une crise sans précédent est née de la sanction dont a écopé le président statutairement élu, Traoré Moussa de la part du Conseil national de la presse (CNP) le 20 janvier 2014. Suite à cette sanction, certains membres du Conseil Exécutif, « en violation flagrante de nos textes fondamentaux, ont entrepris d’écarter le président statutairement élu », a fait remarquer le conférencier.
« Il en va ainsi du blâme qu’ils lui ont infligé sans l’avoir entendu comme le stipule pourtant clairement l’article 27 de notre règlement intérieur. Non contents d’avoir agi ainsi, les mêmes membres du Conseil exécutif regroupés autour de la première vice-présidente et présidente par intérim, Mme Habiba Dembélé Sahouet, s’échinent à vouloir empêcher le retour du président élu au motif qu’il a été blâmé« , a clarifié Jean-Louis Kobrissa. Or, en la matière, « l’article 28  du règlement intérieur de l’UNJCI est clair », poursuit-il.
La conséquence de ce blâme est que le président statutaire ne peut plus être éligible au prochain Congrès, mais en même temps, « nulle part dans nos textes, il n’est écrit que le blâme suspend le président statutaire de ses fonctions. Parce que l’article 26 de notre règlement intérieur dit expressément que seul le Congrès peut suspendre un membre de l’union et à plus forte raison le président statutaire » a soutenu le porte-parole du collectif.
Par ailleurs, malgré la médiation de la tutelle, la ministre de la communication Me Affoussiata Bamba Lamine, cette conciliation « au lieu de faire courageusement le constat de l’illégalité criante dans laquelle Mme Habiba s’est installée, tend plutôt à la faire perdurer ».
Vu la gravité de la situation, et les risques qu’elle fait courir à l’UNJCI, le Collectif dénommé « Sauvons l’UNJCI a décidé de prendre ses responsabilités.
« C’est pour quoi, face à cette imposture, le président statutaire s’appuyant sur nos textes, a pris ses responsabilités et a annoncé ici même le jeudi 31 juillet 2014, qu’il reprenait ses fonctions de plein droit. Une prise de position courageuse qui a rassuré les membres de l’UNJCI que nous sommes. C’est donc pour donner force à cette décision que nous nous sommes mobilisés spontanément ici même à la maison de la presse, le vendredi 1er Août, afin de faire comprendre à tous que la récréation est terminée« , a coupé court le conférencier.
Pour clore, le collectif « soutient fermement » la décision du président statutaire de convoquer un congrès extraordinaire conformément à l’article 18 de notre règlement intérieur, en vue de solder définitivement cette crise, et lance un appel à tous les journalistes membres de l’UNJCI pour qu’ils se mobilisent pour faire respecter les textes de l’organisation.
Après cette déclaration du collectif « Sauvons l’UNJCI », celle de certains membres du Bureau exécutif de l’UNJCI qui devrait se faire n’a plus eu lieu. Affaire à suivre….
Kpan Charles

 

 

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