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Crash de l’A320 de Germanwings: Les étranges révélations de la boîte noire


«Au début du vol, on entend l’équipage parler normalement, puis on entend le bruit d’un des sièges qui recule, une porte qui s’ouvre et se referme, des bruits indiquant qu’on retape à la porte et il n’y a plus de conversation à ce moment-là jusqu’au crash».

Le vol 4U9525 de la compagnie allemande Germanwings s’est écrasé, mardi 24 mars, dans la région de Digne dans les Alpes, avec 144 passagers à bord et six membres d’équipage, dont aucun n’a survécu. Mais la boîte noire retrouvée sur le site du crash, qui a enregistré les voix à l’intérieur de l’appareil, «commence à parler» explique LeMonde.fr:

«D’après des sources proche de l’enquête qui ont eu accès aux enregistrements, l’un des deux pilotes de l’Airbus avait quitté le cockpit et se trouvait dans l’impossibilité d’y retourner pendant la chute de l’appareil.»

Les pilotes s’exprimaient en allemand.

Une source proche de l’enquête a précisé à l’AFP:

«Au début du vol, on entend l’équipage parler normalement, puis on entend le bruit d’un des sièges qui recule, une porte qui s’ouvre et se referme, des bruits indiquant qu’on retape à la porte et il n’y a plus de conversation à ce moment-là jusqu’au crash».

«Pour moi tout ceci est très étrange»

Le 25 mars au soir, le New York Times avait accès à des informations concordantes, rapportant qu’une source de l’enquête avait décrit une conversation d’abord «très fluide, très calme» entre les pilotes. C’était au début du vol, qui décollait de Barcelone. «Puis l’un des pilotes a quitté le cockpit et n’a jamais pu réentrer».

La source précise au NYT: «Le type qui est dehors toque légèrement à la porte, il n’y a pas de réponse. Puis il se met à taper plus fort à la porte, et il n’y a pas de réponse. Il n’y aura jamais de réponse». Selon cette source, on peut entendre dans les sons de la boîte noire qu’il essaie de détruire la porte.

Une source française qui s’est confiée anonymement au quotidien américain a expliqué que l’absence de communication de la part des pilotes était perturbante, et que la possibilité que leur silence soit délibéré n’était pas exclue.

«Je n’aime pas ça», a indiqué cet officiel français. «Pour moi tout ceci est très étrange:cette très longue descente, à une vitesse normale, sans la moindre communication, alors que le temps était parfaitement clair»

Source: slate.fr

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