Retour de la CAN 2015 : Une délégation ivoirienne sauvée d’un crash d’avion/ Un des témoins des faits racontent

LA DÉLÉGATION IVOIRIENNE SAUVÉE D UN CRASH PAR LA TÉMÉRITÉ D UN COMMANDANT DE BORD
Marcel Bilé, témon des faits (Ph:Dr)

La dernière délégation ivoirienne de l’expédition de la CAN composée d’agents de la RTI et des supporteurs, a frôlé le pire pendant le vol Malabo-Abidjan à bord d’un avion immatriculé C2 050 de la compagnie CEIBA. N’doua Idriss, membre de la délégation et témoin des faits raconte. Piqué sur son mur facebook.

Abidjan, le 13-2-15 (lepointsur.com)-« La dernière délégation ivoirienne de l’expédition de la CAN (les agents de la RTI et les supporteurs) a frôlé le pire en entrant hier dans la soirée, à bord d’un avion C2 050 de la compagnie CEIBA.

En effet, parti de Malabo (Guinée-Equatoriale) pour Abidjan (Côte d’Ivoire) l’aéronef sera pris dans une violente tempête de la côte atlantique d’hier nuit. Tellement emportée par les turbulences d’un vent violent, l’avion était complètement perdu des radars de contrôle des aéroports proches, de son plan de vol. Le Commandant de bord essaie une autorisation d’atterrir à l’aéroport d’Accra (Ghana), mais il est fermé. Pis, la météo n’était guère favorable au fil de l’approche de cet aéroport.

Avec le kérosène disponible pour rallier Cotonou était un risque sans pareil, car insuffisant, dix (10) minutes d’autonomie de vol moteur. Les autorités aéroportuaires de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan eux aussi n’espérant plus, ont fermé les arrivées.

Dans l’avion, les passagers n’avaient aucun espoir de revoir le lendemain. Partout c’était des cris, des vomissements qui accompagnaient les secousses très violents de l’appareil. Le Commandant prend ses responsabilités et repique son appareil sur l’aéroport d’Abidjan, avec une visibilité des plus risquée d’atterrissage.

Il le fallait pour ne pas crasher. Les vents violents, ont fait de l’avion un simple objet volant, avec une visibilité nulle de moins de 100 m, de pique normal. Mais, de son sang froid et de sa témérité le Commandant de bord réussit à atterrir sur la piste, avec une réelle maîtrise de son appareil. Stupéfaction! Étonnement des autorités de l’aéroport d’Abidjan de voir le C2 050 rouler pour le parking de stationnement. A l’intérieur des pleurs de joie, des exhortations et des cantiques pour la main de bonté de Dieu, fusaient de la part des passagers. Encore une fois, Dieu venait de démontrer combien de fois il ne voulait pas ternir la joie immense des fils et filles de la Côte d’Ivoire, quelques jours après ces moments de liesse, de la victoire à la CAN.

Chapeau au jeune Commandant de Bord de la compagnie de CEIBA. Chapeau !»