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[Côte d’Ivoire/Surenchère dans le transport] Usagers et chauffeurs de « Gbaka » s’accusent


Abidjan, 16-06-2020 (lepointsur.com) Les usagers de Côte d’Ivoire ne sont pas au bout de leur peine du fait du tarif pratiqué par les aide-chauffeurs dans le  transport en commun notamment les « Gbakas ».

La surenchère que font les chauffeurs de minicars communément appelés «Gbakas» est aujourd’hui monnaie courante dans le secteur du transport abidjanais. Des commerçants aux travailleurs, en passant par les étudiants aux élèves, tous éprouvent d’énormes difficultés, dues au déplacement. En effet, selon les usagers des minicars appelés communément « Gbakas», les aide-chauffeurs ne pratiquent pas le tarif normal du transport. Et cela est fait du simple au double, voire au triple. Cette ruse est, à les en croire, l’apanage des chauffeurs de «Gbakas »  généralement aux heures de pointe.

 « Les chauffeurs de Gbakas font de la surenchère. Aux heures de pointe, ils nous font payer le double, voire le triple du tarif du transport. Ce qui n’est pas du tout normal. Aux heures de pointe, se plaint-il, les chauffeurs de gbakas raccourcissent les distances. Une ruse pour nous amener à débourser deux, voire trois fois le coût normal du trajet», dénonce  Mme Jeannette Bla, aide-soignante de profession.

 Et d’interpeller le gouvernement quant à la réorganisation du secteur du transport. « L’Etat doit réorganiser ce secteur d’activités, par le démantèlement des syndicats qui imposent leur diktat dans ce secteur d’activités », fait-elle savoir. Les chauffeurs de « gbakas », de leur côté  mettent à nue  l’ingratitude  de leurs clients. « Les clients sont ingrats. Pourtant, nous pratiquons généralement les tarifs à eux négociés pendant les heures d’affluences. Nous devons alors combler ce manque à gagner, pendant les heures de pointe en pratiquant les vrais prix », justifient-t-ils. Malgré les efforts du gouvernement ivoirien d’abréger les souffrances des populations dans leur déplacement, en étoffant le parc à autos de la Société des transports Abidjanais, les difficultés demeurent.

Opportune BATH

 

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