Contribution

Côte d’Ivoire : Parc national de la Comoé/ Comment sauver les espèces animales


African elephants, Masai Mara National Reserve, KenyaClaude F. Bouyer pilote, Co-responsable est un férus de l’environnement et surtout de la sauvegarde de certains espèces animale. Dans un projet détaillé, il propose à tous ceux qui tiennent à sauver le parc national de la Comoé. Voici la teneur…

Historique

Date de création : 1968

Déclaration au patrimoine mondial de l’UNESCO : 1983

Classé site du patrimoine mondial en péril : 2003

Motifs : Absence de gestion, braconnage, pâturage exagéré et anarchique

Localisation

9° 06′ 53″ N   3° 43′ 49″ W

A proximité de Bouna

Environ 100km Nord Ouest de Bondoukou

«       100km Est de Ferkéssédougou

350km de Yamoussoukro

600km d’Abidjan

Quelques données

Superficie : 11 500km²

Plus importantes distances : Sens Nord-Sud : 180km, Est-Ouest : 80km

Le parc est parcouru par plusieurs centaines de kilomètres de pistes carrossables.

Accessibilité : aisée

Une piste pour avions légers est positionnée au Nord de la réserve, elle offre l’opportunité de rejoindre le parc par voie aérienne.

Deux lodges, l’un au Nord, l’autre au Sud, permettent l’hébergement des visiteurs.

Par sa superficie la Comoé est la plus vaste réserve de faune et de flore d’Afrique de l’Ouest et une des plus importantes du continent africain (4ème de par sa superficie).

Brève synthèse

Le Parc national de la Comoé se distingue par la très grande diversité de sa végétation. Le fleuve Comoé, qui longe le parc, explique en partie la présence de groupements végétaux usuellement rencontrés au sud, comme les savanes arbustives et des îlots de forêt dense humide. Le bien constitue ainsi un exemple exceptionnel d’habitat de transition entre la forêt et la savane. La variété d’habitats se traduit par une grande diversité des espèces animales.ELEPHANT6

Critère (a) : Le bien, du fait de sa situation géographique et de sa vaste superficie consacrée à la conservation des ressources naturelles, est une unité d’une importance particulière sur le plan écologique. Sa géomorphologie laisse entrevoir de grandes plaines avec de véritables gouttières creusées par le fleuve Comoé et ses affluents (Bavé, Iringou, Kongo), permettant la remontée vers le nord d’une végétation ombrophile, source de présence d’espèces animales de la zone forestière. Le bien héberge également des intrusions de roches vertes alignées du nord au sud, surmontées de barres rocheuses qui forment dans le centre et le nord des massifs isolés et de petites chaînes de cinq cents à six cents mètres d’altitude. Le Parc national de la Comoé renferme une variété remarquable d’habitats, notamment des savanes, des savanes boisées, des forêts-galeries, des forêts fluviales et des herbages littoraux qui constituent un exemple exceptionnel d’habitats de transition entre la forêt et la savane. Le bien est, à ce jour, l’un des rares sanctuaires de la variété d’espèces biologiques ouest africaines.

Critère (b) : Du fait de sa situation phyto-géographique et du passage du fleuve Comoé sur une longueur de 230 kilomètres, le Parc national de la Comoé regorge d’une grande variété d’espèces animales et végétales. Cette situation fait, en effet, du bien une zone où s’interpénètrent les aires de répartition de nombreuses espèces végétales et animales ouest africaines. Le bien abrite environ 620 espèces végétales, 135 espèces de mammifères (dont 11 pour les primates, 11 pour les carnivores et 21 pour les artiodactyles), 35 espèces d’amphibiens et 500 espèces d’oiseaux (dont un peu moins de 20% sont des migrateurs intra africains et environs 5% des migrateurs paléarctiques). Parmi les oiseaux, plusieurs espèces dont la protection est d’intérêt mondial sont présentes. Il s’agit de l’Outarde de Denham du Calao à casque jaune et du Calao à joues brunes. Le bien abrite aussi 36 des 38 espèces du biome de la savane soudano guinéenne recensées dans le pays ainsi que des populations résidentes d’espèces devenues rares en Afrique de l’Ouest, à l’image du Jabiru. Les différentes eaux du fleuve Comoé et de ses affluents sont l’habitat de 60 espèces de poissons. Chez les reptiles, 3 espèces de crocodiles présentes à l’intérieur du bien, dont le crocodile nain sont sur la Liste rouge de l’UICN. Le bien abrite également trois autres espèces menacées que sont le Chimpanzé, l’éléphant Loxodonta africana, le lion Panthera leo.

NB : à ma connaissance des espèces telles que l’hypotrague et l’élan de derby ont totalement disparues. L’éléphant est également en grand danger.

Intégrité

Le Parc national de la Comoé est l’une des rares zones en Afrique de l’Ouest qui ont conservé leur intégrité écologique. Le bien est suffisamment étendu pour garantir l’intégrité écologique des espèces qu’il contient, à condition toutefois de mettre fin au braconnage.

Mesures de protection et de gestion requises

Le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 2003 à cause des impacts des troubles civils ; le déclin des populations de grands mammifères dû au braconnage croissant et incontrôlé et l’absence de mécanismes de gestion efficaces. La protection du bien est régie par plusieurs lois nationales. Les principaux défis de gestion sont la lutte contre le braconnage, l’occupation humaine, la pression de l’agriculture et l’insuffisance du contrôle de gestion et de l’accès. Pour minimiser ces problèmes, il faudra mettre en place un système efficace de surveillance et des dispositions de gestion participative avec les communautés locales afin de réduire les pressions et les impacts associés à la gestion de zones périphériques. Ces mesures devront se traduire par la prise en main totale du bien par la structure de gestion. Une stratégie de financement durable est aussi indispensable pour garantir les ressources humaines et financières nécessaires à la gestion à long terme du bien.

Présentation du projet

Au regard de ce qui précède il y a une véritable urgence de mettre en place une relance de l’activité du parc de la Comoé. Les dix années de troubles que vient de traverser la Côte d’Ivoire n’ont fait qu’aggraver  l’état de déliquescence de la réserve. Le pays se redresse peu à peu, il se doit de donner au reste du monde une image apaisée, tranquille, accueillante. Je suis persuadé que des actions promotionnelles internationales visant un développement touristique ne peuvent que redorer son blason. La Côte d’Ivoire fut de tout temps une terre d’accueil chaleureuse et fraternelle. Elle le redeviendra sous conditions que toutes les bonnes volontés s’y emploient.

Comment remettre en état de fonctionnement le parc ?

  • Pratiquer un état des lieux au plan site et infrastructures (lodges)
  • Eradiquer les cultures et pâturages illégalement installés sur le territoire du parc
  • Combattre sans relâche et éliminer le braconnage (cf. : mon paragraphe « Surveillance »)
  • Réparer, aménager, restructurer le site
  • Sensibiliser, responsabiliser les populations autochtones par des informations ciblées (Autorités, chefs de villages, presse, médias, écoles…)
  • Lancer une campagne nationale et internationale de promotion du tourisme en Côte d’Ivoire en mettant en exergue le Parc National de la Comoé.

« Surveillance » :

Il y a impossibilité de mettre à l’affût de chaque braconnier un militaire ou un homme en tenue, tout comme il serait illusoire de vouloir clore le parc.

L’unique façon d’éliminer le braconnage est de mettre en place une surveillance aérienne. Coûteux ? Oui, si on pense à l’hélicoptère ou à un type d’avion classique. Le monde de l’aviation –étant moi-même pilote, je pense pouvoir m’exprimer en connaissance de cause-, a beaucoup évolué. On trouve maintenant des petits avions classifiés ULM dont les performances sont proches de celle d’un avion ordinaire, dont la fiabilité n’a rien à lui envier. Le coût est au minimum cinq fois moins élevé qu’un avion classique et les charges de fonctionnement (heures de vol et amortissement), de l’ordre de dix à douze fois moins importantes.

Le repérage  des braconniers ou des campements illégaux est chose aisée vue d’en haut, il suffit de positionner par GPS et en avertir par radio les autorités et le PC, lesquels prendront les mesures adéquates.

En dehors de la piste du Nord qu’il conviendra de réhabiliter, il sera nécessaire de mettre en place 4 ou 5 espaces dégagés afin de pouvoir y poser un appareil en cas de nécessité technique ou pour porter assistance (piste en terre préparée au Grader, simple et peu onéreuse à réaliser, dimensions : Longueur environ 500m, largeur 20 à 25m).

Cette surveillance par des moyens aériens légers est peu coûteuse et redoutablement efficace, elle sera innovante en Côte d’Ivoire mais a déjà fait ses preuves dans d’autres régions du monde.

Par ailleurs, elle constitue un élément sécurisant pour les visiteurs, cela est fort loin d’être négligeable.

« Fonctionnement »

  • L’autorité de tutelle est inchangée, il ne me semble pas souhaitable de privatiser ce site qui constitue un élément essentiel du patrimoine national.
  • L’équipe dirigeante demeure en permanence sur place afin d’assurer un développement optimum du parc.
  • Elle gère, entretien, développe, manage et accueille.
  • L’embauche du personnel nécessaire au bon fonctionnement de la structure s’effectuera exclusivement auprès des populations locales.
  • L’entretien intra-muros de la réserve, la réfection des voies, la surveillance terrestre du site, en harmonie avec les autorités de tutelle, sera confié aux villageois des secteurs concernés.
  • Les pilotes, dont moi même, viendront de l’extérieur. Cependant nos compétences en matière de pilotage nous permettent d’assurer la formation de pilotes nationaux, activité que nous prévoyons en phase deux de notre politique de développement.

Logistique humaine, Infrastructures, Matériels

« Les moyens humains »

Claude F. BOUYER, Pilote, Co-responsable.

Le parcours professionnel de Claude commence dans les années 60, qualifiées à l’époque d’années d’or. Successivement il oeuvre au sein d’une agence de publicité à Paris, dirige unCLAUDE F atelier de décoration plastique, s’essaye au sport automobile, il a en charge durant trois années la responsabilité d’un centre socio–culturel où, à titre d’anecdote il crée et anime le premier festival de pop music de France. Son parcours le conduit ensuite en Côte d’Ivoire où jusqu’en 1992 il dirige des entreprises de climatisation, de construction bâtiments et de concession automobile qu’il avait créé dans les années 70. Depuis 1992 il réside à la Réunion, où il exerce en tant que responsable commercial au sein de différentes structures. De 2004 à 2006 il crée et effectue le lancement d’une base ULM Hydravions dans le Sud de Mayotte. Il sera installé de manière permanente sur le site du parc, il managera l’entreprise en qualité de directeur commercial et financier mais également de pilote.

Gautier LACROIX, Instructeur ULM, Chef Pilote.

Il a à son actif plus de 4 000 heures de vol dont plus de 800 heures en formation. Il a participé très activement au lancement de la base ULM Hydravions de Mayotte. Co-responsable, il intégrera la structure dès son lancement, sera chargé, pour partie de la surveillance du parc, il fera découvrir du ciel le site aux visiteurs qui le souhaiteraient. Il  managera la structure en compagnie de Claude et d’Alain.

Alain LEFEVRE, Médecin, spécialiste de santé internationale, Pilote.

De son impressionnant CV, il convient surtout de retenir sa parfaite connaissance de l’Afrique. il a exercé durant des années en Côte d’Ivoire et à Madagascar, il a effectué régulièrement des missions dans de nombreux pays du continent (Côte d’Ivoire, Madagascar, Sénégal, Guinée, Gambie, Mauritanie, Mali, Maroc, Niger, Bénin, Burkina, Ghana, Cameroun, Centrafrique, Gabon, Rwanda, Tchad, Congo, RDC, Ouganda, Tanzanie, Soudan, Comores).

Il possède la double nationalité Française et Canadienne.

Co-responsable, il partagera les mêmes responsabilités et les mêmes prérogatives que Claude et Gautier.

ELEPHANT2Important : L’entretien et les révisions du matériel volant seront effectués, sur place, par un mécanicien qualifié « avions » requis soit à Bouaké, Korhogo ou Abidjan en fonction des disponibilités. Prévoir formation d’un mécanicien polyvalent sur site, il aura en charge le matériel volant et roulant.

Ainsi que je l’ai déjà précisé, le personnel affecté à la surveillance et l’entretien, dont le nombre reste à déterminer, sera exclusivement recruté sur place.

« Infrastructures »

  • Hangar permettant de garer les appareils ainsi que les véhicules terrestres.
  • Logements pour l’équipe de direction. (3 couples)
  • Concernant les lodges Nord et Sud du parc, j’insiste pour que leur remise en état soit programmée rapidement afin de pouvoir y accueillir les touristes.
  • Logement pour le couple ayant en charge la direction et le management du lodge Nord
  • Bureaux et magasin afin de stocker les pièces de rechanges et le petit matériel.
  • Bâtiment et cuves sécurisés pour stockage des carburants avions, groupe électrogène et véhicules
  • Prévoir installation d’envergure par panneaux photovoltaïques pour l’alimentation électrique de la structure.
  • Groupe électrogène de secours.
  • Divers matériels et outillage.

« Matériels »ELEPHANT4

  • Trois avions de type ULM, 3 axes. (Surveillance aérienne, protection, transport, liaisons)
  • En outre, nos qualifications nous permettant de piloter des Drones, il serait intéressant d’envisager l’utilisation de ces appareils.
  • Trois véhicules 4×4, pick up. (Surveillance terrestre, liaisons, approvisionnement du lodge, transport personnel et matériel)
  • Trois Buggys ou Quads pour surveillance, liaisons rapides et peu coûteuses
  • Equipement radio équipant : base, avions et véhicules
  • ELEPHANT5Dix GPS embarqués (En double dans le matériel volant, 1 dans chaque véhicule, 1 à la base)
  • Matériel informatique
  • Téléphonie
  • Liaison Internet haut débit

Conclusion

ELEPHANT3Ce projet me semble être en parfaite adéquation avec une politique de développement économico touristique à la hauteur de l’importance du Parc National de la Comoé. La Côte d’Ivoire possède en ce parc un bien d’une immense valeur son reclassement au patrimoine mondial de l’UNESCO ne peut qu’ajouter à cette richesse. J’ai effectué une approche chiffrée du coût de cette opération, ce que je peux dire est qu’il est raisonnable tant en termes d’investissement qu’en chiffrage de fonctionnement, l’objectif de l’équipe qui en assumera la responsabilité n’est pas de se constituer un pactole mais bien de partager la fierté d’avoir apporté sa contribution à un projet dont le pays ne pourrait que s’enorgueillir. Un parc bien géré est une magnifique vitrine –Voir les exemples Afrique du Sud, Kenya, Botswana et Namibie-, il génère directement et de manière induite d’importants apports de devises.

Je suis de ceux qui sont convaincus que laisser mourir la Comoé serait criminel, mes amis et moi-même serions particulièrement heureux de pouvoir participer activement à ce renouveau.

Je vous suis reconnaissant d’avoir bien voulu me consacrer un peu de votre temps et demeure à votre disposition.

 

 

 

Claude F. BOUYER

cbouyer@zeop.re

E x p l i c a t i f :

Sachant qu’il m’est plus aisé de manipuler les chiffres en € qu’en CFA, je me suis autorisé cette présentation en € que j’ai ensuite convertis en CFA. Je vous suis reconnaissant de ne pas m’en tenir rigueur.

J’ai tenu à présenter cette étude sous la forme d’un prévisionnel de fonctionnement sur une année comme s’il s’agissait d’une entité privée avec un secteur « recettes » et un autre « dépenses ». Plus qu’un prévisionnel il est question d’un budget à mettre en place et à étaler sur cinq années, en conformité avec le code d’investissements ivoirien.

Le montant de l’investissement initial – de l’ordre de 392 000 000 FCFA- n’est certes pas très élevé, il pourra être modulé en fonction des coûts locaux et il conviendra d’ajouter à votre étude des paramètres qu’il ne m’était pas possible d’inclure mais dont vous voudrez bien trouver une liste, non exhaustive, ci-après :

  • Remise en état de fonctionnement de la réserve, réfection des pistes, etc.
  • Construction, à l’intérieur du parc de cinq petites pistes (500m x 20) afin de pouvoir y poser des appareils en cas de nécessité. Ces pistes qui s’élaborent au « grader » ne nécessitent pas d’installations particulières et onéreuses si ce n’est bien sur un hangar pour pouvoir abriter un appareil en cas de pépin et une manche à air.
  • Remise en état de la piste avions au Nord de la réserve. Un grader demeurera constamment sur le site afin de pouvoir assurer en permanence l’entretien et les réparations de la piste principale ainsi que des pistes annexes.
  • Si ceux ci n’existent pas : construction de hangars afin d’y loger les avions et le matériel roulant. Local pour petit matériel et pièces détachées. Trois bureaux dont un réservé à l’accueil. Les hangars, locaux et bureaux se devront d’être efficacement sécurisés afin d’éviter toute intrusion malveillante. Un service de gardiennage efficace sera mis en place.
  • Construction de cuves hautement sécurisées afin d’y stocker le carburant nécessaire au matériel volant et terrestre. Consommation annuelle estimée, tous matériels confondus : de l’ordre de 70 000 à 80 000 litres. L’idéal serait trois cuves de 6 à 8 000 litres chacune.
  • Le logement des trois permanents, ainsi que le logement du couple en charge du lodge Nord .
  • La rénovation du lodge Nord est une priorité dans la mesure où le développement du parc est intimement lié à la nécessité de pouvoir y accueillir des touristes dans de bonnes conditions de confort. Le couple en charge de l’établissement est d’ores et déjà prévu.
  • Prévoir un forage pour alimentation en eau.
  • Groupe électrogène et panneaux photovoltaïques afin d’assurer l’alimentation électrique. J’attache un extrême importance à l’intérêt que présente la production d’énergie solaire, le groupe électrogène ne devant constituer qu’un appoint.
  • Mise en place d’une installation satellitaire pour liaisons téléphoniques, radios et internet à haut débit. A ma connaissance, il n’y a pas de liaisons téléphoniques terrestres à proximité. Hors notre réussite dépend aussi, pour partie, de nos possibilités de largement communiquer.
  • Mise en place d’une logistique humaine afin d’assurer l’entretien du parc. A mon sens, cela suppose la création de plusieurs centaines d’emplois.
  • Un stock pièces de rechanges indispensables pour avions se doit d’être budgétisé. Il serait catastrophique de ne pouvoir assumer notre mission à cause de carences matérielles.
  • L’intérêt stratégique de ce type de parc, les convoitises peu louables qu’il pourrait susciter, les rancoeurs que nos actions vont générer auprès de toute une population dont les individus ne vivent que du braconnage suscitent la réflexion suivante : Il conviendra de mettre en place un service de gardiennage à la hauteur de l’enjeu.
  • Enfin : Lancement d’une campagne nationale et internationale promotionnelle du tourisme en Côte d’Ivoire qui mettrait en avant l’extrême qualité du Parc National de la Comoé.
  • Lancer via la presse, la radio, la télévision, les écoles, une campagne d’information nationale pour montrer aux populations que le pays vit des moments forts , que la paix est là, définitivement là, qu’à nouveau les touristes vont revenir, le commerce, l’artisanat et les productions locales se développer, les emplois se multiplier, etc, etc…
  • Une boutique souvenirs offrira les principales réalisations artisanales et artistiques du pays, elle sera édifiée afin de mettre en avant le savoir faire ivoirien.
  • Tout cela a un coût, somme toutes relativement modeste. Il vous appartient de le déterminer avec précision, je pense quant à moi que le montant final, tout inclus, devrait osciller autour des 2 500 000 000FCFA.

 

Les retombées financières, les apports en devises seront à court terme importants, mais encore plus que cela, c’est l’image de la Côte d’Ivoire qui s’en trouvera transformée aux regards de l’extérieur.

Comment financer ? Deux possibilités :

  • La Côte d’Ivoire auto finance sur ses fonds propres, la somme n’est pas pénalisante au regard du budget de l’état.

2)La solution est peut être là : Dans le cadre des accords inter états, compte tenu de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et la France, compte tenu encore que ce projet, ivoirien j’insiste, est l’œuvre au départ de français tout à fait honorablement connus, compte tenu enfin qu’un investissement de l’ordre de 4 millions d’€ ne représente pas un montant extraordinaire pour le gouvernement français. Il me semble particulièrement opportun et judicieux de demander un coup de main à la France.

Il m’a été rapporté qu’il y aurait vraisemblablement opportunité d’étendre ce mode de surveillance à d’autres parcs. J’y réfléchis tout comme je pense que cette surveillance pourrait s’étendre, à moindre coût aux zones frontalières sensibles.

Voilà, Monsieur, mon projet, notre réflexion, est entre vos mains, je suis convaincu qu’il retiendra toute votre attention je demeure à votre disposition et vous assure de ma haute considération.

Claude F. Bouyer          cbouyer@zeop.re

 

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