Politique

[Côte d’Ivoire Municipales et régionales 2018] Les ministres-candidats face à leur destin


Ils sont ministres. Ils ont décidé d’être dans la course pour les élections locales (municipales et régionales) du 13 octobre 2018. Cependant, à cause du remaniement annoncé après le scrutin par le président de la République, ils jouent gros.

Les ministres candidats aux municipales et régionales savent désormais ce qui les attend. Soit, ils restent au gouvernement après le 13 octobre ou ils plient bagages et rendent le tablier.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé le mardi 25 septembre 2018, à Abidjan un ‘’remaniement ministériel après les élections locales’’ du 13 octobre 2018, à l’ouverture de la 7e édition de la Cgeci Academy, forum économique organisé par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, le Patronat ivoirien).

« Bien évidemment, après les élections locales, il y aura un remaniement ministériel », a dit M. Ouattara, évoquant « les questions relatives à la géopolitique », dans son discours à l’ouverture de la Cgeci Academy 2018.

C’est un défi que les ministres candidats doivent relever face à leurs adversaires politiques. Celui qui tombe, se verra remplacer par son adversaire dans sa région. Ils jouent gros et la moindre erreur sera fatale, parce qu’ils vont sombrer dans le passé.

Plus de leadership, plus de danses pour les accueillir. Ils seront réduits à leur propre expression dans la région qui les avait tout donné, et à qui ils peut-être moins donné pour certains. Et pour d’autres, par pure jalousie et la méchanceté humaine, ils vont tomber de leur piédestal.

Après l’investiture des candidats du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition politique au pouvoir, le lundi 24 septembre 2018, le plus dur commence pour les ministres-candidats. En cause, aucune élection n’est gagnée d’avance.

Kpan Charles

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