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[Côte d’Ivoire ‘’Génocide wê’’] Depuis la France, une ONG demande le soutien de la communauté internationale sur son dossier déposé auprès de la CPI


Face aux propos tenus par la ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, Anne Désiré Ouloto, à N’Douci et au Plateau  sur ce qu’on peut qualifier, désormais de l’affaire du ‘’  génocide wê’’ en Côte d’Ivoire, la présidente de l’Association Solidarité Wê, Martine Kéï Vao , a réagi devant la presse depuis la France et demander à la communauté internationale de la soutenir sur le dossier du génocide wê qu’elle a déposé à la CPI. Elle a lancé ce cri du coeur le vendredi 10 mai 2012 Au Centre Ravel, 6, Avenue Maurice – 75012 Paris.

La conférence de presse

Dans un communiqué de presse de vendredi 10 mai 2019, dont lepointsur.com a reçu copie, Martine Kéï Vao a apporté la réplique à la ministre de l’Assainissement et de la Salubrité en lui rappelant qu’elle a déposé un dossier auprès de la Cour pénale internationale (CPI) sur le ‘’génocide wê’’ le 17 juin 2011.

Par ailleurs, la conférencière a du mal à expliquer le mutisme des élus du Guémon et du Cavally sur la question, d’autant que Guillaume Kigbafory Soro avoir engagé des mercenaires pour exterminer le peuple wê. « Notre bourreau, Soro, reconnait avoir engagé des mercenaires (Sam Bokari) pour nous exterminer et Anne dit qu’il n’en est rien puisqu’elle est vivante. Pour ma part, c’est une suite logique de son engagement aux côtés de d’Alassane Ouattara », justifie-t-elle. Et de s’interroger : « Combien d’élus et cadres Wê avez-vous déjà vu commémorer le génocide Wê depuis 2011, et pourquoi ? À mon humble avis, le message de madame Ouloto s’adresse aux nouveaux élus Wê qui ont massivement adhéré au Rhdp », a-t-elle martelé.

Une vue d’une partie du dossier Wê collecté auprès des victimes

En revanche, la présidente de l’Ong ‘’Solidarité wê’’ demande à la communauté internationale de l’aider à soutenir son dossier à la CPI sur les graves crimes commis sur les civiles, notamment dans l’ouest de la Côte d’Ivoire où des milliers de Wê ont été ensevelis dans des fosses communes.

Toutefois, la conférencière rappelle que c’est grâce aux communiqués de certaines organisations de la communauté internationale, notamment la croix rouge, Caritas, Amnesty Internationale, HRW que le monde entier a su, à travers les médias qu’il y a eu génocide dans l’ouest de la Côte d’Ivoire.

Kpan Charles

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