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[Côte d’Ivoire/Fact checking] Le Repprelci remet le rapport final de son projet « Ivoirecovid19check » au ministre de la Communication Sidi Touré


Abidjan, 17-08-2020 (lepointsur.com) Le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a organisé, jeudi 13 août 2020, au siège de Weblogy à Cocody, la cérémonie de présentation officielle du rapport final de son projet « Ivoirecovid19check », en présence du ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré.

Dans son allocution, le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, a adressé ses vifs et sincères remerciements au ministre Sidi Tiémoko Touré pour sa présence distinguée, qui  a rehaussé l’image de cette cérémonie.

Il a rappelé que ce projet, financé par le bureau de l’UNESCO à Abidjan sur une période de trois mois, de mai à juillet 2020, avait pour objectif de lutter contre la propagation des fausses nouvelles sur la pandémie de la Covid-19.

« Il s’agissait pour nous de minimiser, voire enrayer l’impact négatif des fake news dans la lutte contre le Coronavirus, en les corrigeant, rectifiant ou diffusant l’information vraie, juste et exacte », a déclaré M. Sermé.

Il a conclu son intervention en soulignant que le REPPRELCI « ambitionne de voir ce projet basculer sur la période électorale (…) en vue de contribuer à une prise de conscience et apaiser les tensions sociopolitiques ».

Présentant les résultats obtenus, le chef de projet, Anderson Diédri, a expliqué que 76 articles ont été publiés entre le 03 mai et le 31 juillet 2020 portant sur des faits vérifiés (Fact checking), l’actualité et le suivi du respect des mesures barrières.

À ces articles, il faut ajouter la publication de 12 rapports hebdomadaires de monitoring, 90 infographies (résumant le bilan chiffré de la pandémie communiqué chaque jour par le ministère de la santé et de l’hygiène publique), 22 flash infos et 10 caricatures.

Trente-cinq (35) articles de fact checking ont été publiés dont plus de 50% portent sur des propos faussement attribués à des personnalités et des affirmations inexactes ou des publications sans preuve. En plus, 30% des fake news ont été publiés par des médias traditionnels et 70% sur les réseaux sociaux.

Dans son discours, le ministre de la Communication et des Médias, également porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, a remercié la représentante résidente de l’UNESCO en Côte d’Ivoire pour sa constante sollicitude à l’endroit du secteur des médias.

Un exemplaire du rapport final du projet a été remis au ministre de la Communication et des Médias, Sidi Touré (à gauche) par le président du REPPRELCI, Lassina Sermé (à droite).

Il a également félicité le REPPRELCI pour avoir pris cette initiative qui a permis d’apporter les rectificatifs appropriés aux fake news qui ont circulé durant cette crise du Coronavirus.

« Les résultats présentés toute à l’heure, témoignent du sérieux dans le travail effectué mais aussi de l’impact positif des actions de mon département ministériel et de nos appels au respect des règles d’éthique et de déontologie du métier du journalisme », s’est réjoui le ministre en présence de la présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré.

Évoquant la période électorale que traverse le pays, il a exhorté à continuer la vérification rigoureuse des faits pour éviter la désinformation, dont les conséquences pourraient se révéler très préjudiciables pour nos concitoyens.

« J’appelle les médias, toutes tendances confondues, à faire preuve de plus de courage en restant professionnels et attachés au respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie. En tout état de cause, je nour­ris­ l’espoir de voir ce projet s’étendre à la période électorale pour le bon déroulement de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a indiqué le ministre Sidi Tiémoko Touré.

Par ailleurs, un exemplaire du rapport final du projet a été remis au ministre de la Communication et des Médias par le président du REPPRELCI. Cette cérémonie, souligne-t-on, a enregistré la participation de l’OMS, de la CEDEAO, de l’organisation non gouvernementale internationale Equal Access International (EAI), des autorités de régulation des médias et de la communication publicitaire ainsi que de la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP).

Georges Kouamé Avec sercom Repprelci

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