CIV-lepointsur.com (10-5-2018) Après avoir reconnu la dette de 365 milliards Fcfa, l’Etat s’engage à prendre en charge 71 milliards Fcfa, tandis que les 294 milliards Fcfa restants seront seront remboursés sous forme de titrisation. C’est la principale information qui ressort de l’Assemblée Générale de la Fopfeci (Fédération des organisations professionnelles des fournisseurs et entreprises de Côte d’Ivoire) qui se tenait le mercredi 9 mai 2018 à la Bibliothèque nationale.

Il n’en fallait pas plus pour que les résolutions adoptées par l’ensemble des fournisseurs présents soient marquées par une motion de remerciement à l’endroit du Président de la République, au Premier-ministre et au gouvernement pour avoir accepté d’apurer les passifs. « Il ne faut pas créer des passifs et demander que l’Etat paie, car les passifs dont nous parlons aujourd’hui sont déjà pris en compte par l’Etat de Côte d’Ivoire », prévient le président de la fédération de fournisseurs, Oria Bertin.

Dans la foulée, il demande la publication de la liste des entreprises retenues après les audits par l’Inspection Générale des Finances et les critères retenues pour les 71 milliards Fcfa Fcfa. Mieux, il souhaite que l’acquisition des titres et le paiement des 71 milliards Fcfa se fassent dans les meilleurs délais et que des voies de recours soient accordées aux entreprises non prises en charge par les audits. Mieux, Oria Bertin souhaite que les fournisseurs soient payés dans le Budget 2018.

Faut-il le rappeler la dette dure depuis 8 ans. Après tous les sacrifices consentis, auxquels plusieurs fournisseurs n’ont pu résister, le président de la Fopfeci met en garde contre le bradage des titrisations. « Notre titrisation ne sera pas bradée aux entreprises financières », menace-t-il.

Idrissa Konaté

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