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Contribution /Affaire de fesses et de teint : ça tue les femmes


Avoir un teint clair, des fesses rebondies, généreuses et charnues constitue de nos jours, une source d’attraction de la gent masculine. C’est donc un atout incontestable de séduction.

10543111_10202204180857314_377328176_n (1)Canon de beauté africaine et synonyme de richesse ou de santé, les formes rebondies sont très appréciées du peuple africain et même de la race blanche. C’est en réalité, nos awoulabas, c’est-à-dire les femmes aux fesses charnues dotées d’un bassin large avec des fesses suggestives et généreuses.

Ces femmes qui ne passent pas inaperçu sont l’objet d’admiration de tous en raison de leurs formes rondes et haut perchées ou bas perchées. Elles sont considérées comme celles capables d’apporter une satisfaction totale à leurs conjoints.

Sur le terrain, la réalité est irrévocable .En effet, nombreux sont les époux qui ont inventé des missions pour se retrouver dans les bras de telles créatures. C’est dire que ces créatures sont aussi source d’angoisse.

Cette situation  a créé un véritable complexe d’infériorité chez les femmes aux ventres ballonnés, au formes disproportionnées ou robustes, voir même des femmes aux formes sveltes.

Conséquence : Des femmes  chercheront à tout prix  à avoir cette forme afin de se faire remarquer par les hommes. Aussi, elles ingurgiteront toutes sortes de substances pour faire développer rapidement leurs fesses, leurs seins ou leurs hanches. Et vis versa certaines feront des opérations ou prendront des potions pour maigrir.

 Toutes choses aux conséquences graves. Il y a aussi le teint naturel bronzé ou clair des femmes blanches qui fascine foncièrement nos sœurs et nos mamans. Elles ne lésinent donc plus  sur les moyens pour  utiliser toutes sortes de produits de dépigmentation de la peau jusqu’à devenir rouges, jaunes verts et même violets, toute chose qui scandalise au regard…

A côté de cela, il faut également remarquer, l’odeur parfois nauséabonde que dégage leur  peau. La compagnie de celles-ci devient ainsi problématique et suscite  des disputes à n’en point finir.

Le maître des lieux voulant respirer de l’air pur ailleurs, entretiendra des virées nocturnes avec « mademoiselle Nature ».C’est le lieu d’interpeller nos mamans, nos sœurs et nos filles  sur cette situation.

 Kouadio Edouard Kouassi, juriste-consultant

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