Abidjan-24-08-16 (lepointsur.com) Suite à « la journée ville morte » décrétée par une frange de la population mercredi,  32 personnes auraient été arrêtées la veille de la manifestation selon les Nations unies. Ces évènements ont lieu en marge du  lancement des travaux préparatoires du dialogue national piloté par Eden Kodjo

« Mardi,  nous avons enregistré 32 cas d’arrestations » par la police et l’Agence nationale de renseignement (ANR), a déclaré à l’AFP José-Maria Aranaz, directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme en RDC (BCNUDH).

Toujours, selon l’organisation internationale, ces arrestations ont eu lieu dans la capitale Kinshasa et à Mbuji-Mayi, dans le centre du pays. « 11 personnes restent encore en détention à Mbuji-Mayi, les autres ayant été libérées. » renchérit l’ONU qui indique par ailleurs que si  certaines personnes ont été arrêtées de façon arbitraire, d’autres par contre sont accusés d’avoir manifesté selon des comportements contraires à une manifestation pacifique.

Le mardi 23 août 2016, le « Rassemblement », coalition d’opposition politique congolaise réunie autour de l’opposant historique Étienne Tshisekedi avait appelé à une journée ville morte pour récuser le facilitateur désigné par l’Union africaine (UA) pour le dialogue politique national en RDC, l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo.

Cette grève générale a été partiellement suivie à Kinshasa et ignorée dans d’autres grandes villes du pays, alors que  Edem Kodjo lançait les travaux préparatoires du dialogue national dans la capitale. L’opposition dans son ensemble avait d’abord boudé ce dialogue avant de donner son accord moyennant des préalables, notamment la libération de prisonniers politiques et d’opinion.

EKB

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