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[Chronique] « La Côte d’Ivoire n’a pas encore fini de tirer profit du gain politique, diplomatique, économique et sportif de la CAN-2023 »


Abidjan, 05-03-2024 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : La CAN-2023 résonne encore dans les esprits et les cœurs. Les hautes personnalités étrangères reçues en audience par ton Camarade ce lundi 4 mars 2024 ont félicité la Côte d’Ivoire pour l’organisation et la victoire finale. Le trophée-tour se poursuit à Abidjan. Mali, Kidal prend les couleurs du pays.

“ Il y a un avant CAN-2023 et il y a un après CAN-2023. Les hommes et femmes politiques et les polémistes de tous les bords doivent le savoir. ’’

La Côte d’Ivoire n’a pas encore fini de tirer profit du gain politique, diplomatique, économique et sportif de la CAN. Le Cocan a jusqu’au mois de novembre 2024 pour faire le bilan complet de son activité. Les démolitions et assainissements nécessaires, mais précipités et sans préavis du Com’Zone de Koumassi (un verbe est né, on parle de baconguer), ont perturbé la joie des Ivoiriennes et des Ivoiriens.

Le coût politique de la CAN n’a pas été apprécié à sa juste valeur pour l’instant : la mobilisation extraordinaire des supporters, ce patriotisme à nul autre pareil, la cohésion et par-dessus tout, l’opportunité offerte par le trophée à ton Camarade pour ouvrir les portes de prisons, associer tout le monde à la célébration, est un pari sur l’avenir.

Il y a un avant CAN-2023 et il y a un après CAN-2023. Les hommes et femmes politiques et les polémistes de tous les bords doivent le savoir.

“ Sur les réseaux sociaux, les nostalgiques diffusent, à provisions, les séquences des matches et les images fortes dans les stades. Le coup de marteau est devenu l’hymne du football mondial. Des personnalités politiques sont emballées par le « Gbin, Gbin, Gbin ». La Côte d’Ivoire a marqué les esprits. ’’

Tiens, ton Camarade recevait ce lundi 4 mars 2024, trois hautes personnalités étrangères : le président de la Grande Assemblée Nationale de Turquie, la Présidente du Sénat du Canada et la Reine des Belges. Au-delà des questions liées à la coopération, au développement durable, de l’inclusion des femmes dans la prise de décision et l’amélioration de la scolarisation de la jeune fille, la victoire de la Côte d’Ivoire à la CAN-2023 n’a pas manqué au menu. Preuve de la résonance de la compétition au-delà des frontières nationales. Preuve que ce qui était « notre CAN » a finalement été la CAN du monde. Sur les réseaux sociaux, les nostalgiques diffusent, à provisions, les séquences des matches et les images fortes dans les stades. Le coup de marteau est devenu l’hymne du football mondial. Des personnalités politiques sont emballées par le « Gbin, Gbin, Gbin ». La Côte d’Ivoire a marqué les esprits.

“ Ce mardi 5 mars 2024, ce sera autour des quatre-vingt-cinq (85) membres statutaires de la FIF de toucher, enfin, la coupe. À chacun, son tour. Le trophée est chez nous ! Il est à nous ! ’’

L’effet CAN n’est pas près de passer. YID a promis que le trophée visitera les six (6) villes qui ont accueilli la compétition. Ce lundi 4 mars, les hommes et femmes en tenue ont eu l’occasion de recevoir l’objet d’art. Les forces de défense et de sécurité ont été décisives pour la réussite de l’événement. « Nous avons emprunté à vos corps le mot “commando’’. En réalité, c’est parce que vous nous inspirez. Les forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire sont l’inspiration des Éléphants de Côte d’Ivoire », a révélé YID.

Ce mardi 5 mars 2024, ce sera autour des quatre-vingt-cinq (85) membres statutaires de la FIF de toucher, enfin, la coupe. À chacun, son tour. Le trophée est chez nous ! Il est à nous !

“ Une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle à Bamako : Kidal est devenue totalement malienne. ’’

Ce qui n’est pas à nous, mais qui ne doit pas nous laisser indifférents, c’est ce qui se passe dans les pays de la sous-région. Au Mali, en particulier. Une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle à Bamako : Kidal est devenue totalement malienne. Le gouverneur de la ville-martyr du nord du pays prend le contrôle et rassure les populations. Par contre, l’arrestation d’un haut gradé de l’armée, auteur d’un livre critique sur la gestion des colonels du Mont Koulouba est un mauvais signal.

Tu as transformé notre command-car rouge en camion de transport de graines de palme. L’esprit djoula-tchê ne va pas quitter ton corps ?

Fernand Dédeh

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