Sur huit candidat en lice, le parlement centrafricain doit choisir, lundi 20 janvier, entre la maire de Bangui et Désiré Kolingba, fils de l’ex-président André Kolingba pour diriger un pays à la dérive malgré le déploiement de la Force Africaine et des Forces Françaises, bientôt renforcées par une une opération militaire européene.

Aucun candidat à la présidence de transition n’a obtenu la majorité absolue au premier tour nécessaire pour l’emporter. Catherine Samba-Panza a obtenu 64 voix, soit une voix de moins que la majorité absolue fixée par le Conseil national de transition (CNT, parlement provisoire) à 65 voix, et Désiré Kolingba a recueilli 58 suffrages, selon les résultats lus en séance publique.

Ce second tour va donner à la Centrafrique un successeur à l’ex-président Michel Djotodia, contraint à la démission le 10 janvier pour son incapacité à mettre fin aux tueries interreligieuses.

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