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Cacophonie à l’Unjci/ Vers un recours à la justice pour trancher


Traoré Moussa au micro et Habiba Dembélé. C'était le 16 janvier 2014 à la conférence de presse au cours de laquelle MT s'est "mis en congé" (Ph: UNJCI)

Traoré Moussa au micro et Habiba Dembélé. C’était le 16 janvier 2014 ,à la conférence de presse au cours de laquelle MT s’est « mis en congé » (Ph: UNJCI)

Le Conseil d’Administration de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a suspendu le Conseil Exécutif de ladite union. L’information a été rendue publique, hier vendredi 14 février, après une réunion extraordinaire, du Conseil d’Administration. Selon des sources proches de l’Union, cette décision fait suite à des anomalies constatées. L’on évoque la «mise en congé du président statutaire », terme qui n’existe pas dans les textes de l’Unjci en l’absence d’une démission formelle de Traoré Moussa. Ces sources rappellent que seul le Conseil d’Administration doit entériner le changement de Direction. Outre ces anomalies, il est fait mention que des membres de la direction réclamaient des signatures pour les comptes bancaires de l’Union, alors que l’actuel Conseil Exécutif dirigé par Habiba Dembélé refusait de rendre compte au Conseil d’Administration. Pourtant invité par les membres cooptés et élus, au congrès sous la bannière de Traoré Moussa, à se prononcer en leur faveur. Face à cette décision, le Conseil Exécutif n’a pas attendu longtemps pour réagir. Hier, via le site connectionivorienne.net, Habiba Dembélé a déclaré : « Le Conseil d’Administration n’a pas le pouvoir de démettre le Conseil Exécutif et pour convoquer un congrès extraordinaire voici ce que stipule l’article 4 du règlement intérieur de l’Unjci: « La session extraordinaire, du congrès se tient en cas de crise grave: démission en bloc du Conseil Exécutif et/ou du Conseil d’Administration ». Or nous ne sommes pas dans ce cas de figure. Le Conseil Exécutif et la présidente par intérim continuent de travailler. Le Conseil Exécutif, comme prévu, sera en séminaire ce week-end pour valider son plan d’action». La position de Habiba Dembélé est adoubée par le secrétaire général de l’Unjci. Félix Diby Bony, via le réseau social Facebook, a fait savoir ceci : « Conformément aux dispositions statutaires de l’Unjci, toute décision portant suspension, démission ou convocation d’un congrès extraordinaire émanant du Conseil d’Administration est nulle et de nul effet. Le Conseil Exécutif vous invite à garder toute votre sérénité et à éviter de tomber dans toute forme de manipulation, car seuls les textes d’une organisation restent son bréviaire. Le Conseil Exécutif, sous l’impulsion de sa présidente intérimaire statutairement désignée, Mme Habiba Dembélé Sahouet poursuit ses activités et rendra compte de tout, au prochain congrès prévu en 2015. En tout état de cause, le Conseil Exécutif se tient à la disposition de ses membres pour répondre à toutes leurs préoccupations ». Les protagonistes restent campés sur leurs positions et sont déterminés à aller jusqu’au bout, y compris devant la justice. Le décor est ainsi planté. Pour rappel, les organes de l’Unjci sont : le Conseil exécutif, le Conseil d’Administration, l’Assemblée générale et le Congrès. Pour cette raison, des observateurs estiment qu’une décision du Conseil national de la presse (Cnp) n’a pas juridiquement d’effet sur la vie de cette Union. Selon eux, le Conseil exécutif, devait en association avec le Conseil d’Administration de l’Unjci instruire l’affaire, mener une enquête et non faire prévaloir une décision d’un organe externe et son statutaire de l’Unjci, en l’occurrence le Cnp, pour prendre des mesures contre don président régulièrement élu à un congrès. « Il faut éviter de donner l’impression d’être dans une posture de traîtrise, tout en voulant porter l’estocade finale à un président légal et légitimement élu, à l’issue d’un congrès. Et qui s’est « mis en congé », le temps de prouver son innocence dans l’affaire « Tentative de corruption dans la presse », a commenté un membre du bureau qui refuse ce qui se trame.

                                     (L’Intelligent d’Abidjan)

Aller au paradis sans mourir

Traoré Moussa le Président légalement élu de l'UNJCI (P:Dr)

Traoré Moussa le Président légalement élu de l’UNJCI (P:Dr)

Ce que l’opinion ou certains confrères considèrent comme une cacophonie est loin d’en être une. C’est la manifestation pure et simple d’une méchanceté doublée d’actes de putschiste. Ceux qui sont derrière cette affaire savent qu’ils seront battus à plate couture si élection il y a. C’est pourquoi, ils trouvent le malin plaisir d’exposer la corporation sur la place publique par des déclarations tendancieuses, en se démarquant de la quintessence d’une association. C’est-à-dire l’UNION. Il faut boire l’eau par les narines pour apporter du crédit à ces déclarations empruntes de mauvais alois. Heureusement que la sagesse et le professionnalisme habite certains confrères (texte ci-haut). Quand on a les couilles on se préparent à faire une liste sans se voiler la face derrière des déclarations à jeter le discrédit sur toute la corporation et on affronte l’adversaire qui sera en face. Ce n’est pas par des discours ou des déclarations à fragiliser la corporation que Yao Noël, Amos B., Criwa Zély (décédé au cours de son mandat), pour ne citer que ceux-là ont dirigé l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Ils ont réussi à convaincre les journalistes de leur capacité à les unir et non à les diviser. La conférence de presse du Conseil d’Administration de cette union qui est très attendue mardi 18 février 2014, mettra surement fin à cette danse de sorcière. C’est ici qu’il faut accepter de mourir pour aller au paradis.

Sériba Koné

 

 

 

 

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