Bouaké/Mutineries, violences scolaires, casses, menaces de soulèvement…Comment les mouvements d’humeurs plombent la réouverture de la BCEAO


Bouaké 20-04-2017 (lepointsur.com) L’ouverture officielle des nouveaux locaux de l’agence auxiliaire de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) de Bouaké n’est pas pour demain.

Du moins, aussi longtemps que fuseront de toutes parts des menaces de mutins et d’ex-combattants réclamant soit le reliquat, soit la totalité  des 12 millions FCFA de prime promise par le gouvernement.

En effet, la nouvelle posture d’un groupe d’ex- combattants, devenus intransigeants face à leurs doléances, augure d’un lendemain peu reluisant pour la stabilité socio-économique de la ville de Bouaké.

Une situation, qui selon des sources monétaires n’est pas propice à  l’ouverture officielle de la mère des banques à Bouaké. Comme on le dit communément  » l’argent n’aime pas le bruit’’.

Hélas ! Le spectre d’un énième soulèvement des ex-combattants ne rassurant pas le personnel de la banque sous-régionale,la cérémonie officielle de sa réouverture aurait une fois encore été reportée à une date dont seuls les  »dieux » de la monétique ont le secret.

En attendant, un personnel restreint de ladite agence aurait déjà  pris ses quartiers depuis octobre 2016 dans l’ex-fief de la rébellion. Soumis certainement à un service minimum  dans la plus grande discrétion professionnelle,ces agents espèrent un retour à la stabilité  dans la ville de sorte à convaincre les décideurs à sa réouverture.

Simon Debamela, correspondant

 

 

 

 

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