Fondio Vazoumana a été réélu à la tête du Comité ivoirien des Droits de l’Homme.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, 15-2-2016) Le Cidh (Comité ivoirien des Droits de l’homme) a tenu sa deuxième Assemblée générale ordinaire le vendredi 12 février 2016 dans un réceptif hôtelier de Yopougon. A l’issue de cette rencontre qui a réuni plusieurs organisations sœurs, Fondio Vazoumana a été reconduit à la tête du comité pour un second mandat de quatre ans.

‘’Les Droits de l’Homme ne sont pas un luxe pour les Africains’’

La rencontre du vendredi a porté essentiellement sur le thème ‘’Droits de l’Homme, démocratie et pays à croissance économique inclusive : Le cas de la Côte d’Ivoire’’. Une véritable aubaine pour le président du Cidh pour présenter le tableau des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.

Okou Legré, Secrétaire exécutif de la Commission nationale des Droits de l(Homme de Côte d’Ivoire est venu soutenir la jeune organisation.

Pour Fondio Vazoumana qui a renouvelé ses remerciements aux nombreux membres du Cidh qui ont effectué le déplacement juste après sa réélection, l’intérêt pour ce thème est surtout motivé par le fait que la finalité des Droits de l’Homme est la dignité et le bonheur de l’humain. « Les Droits de l’Homme et la démocratie contrairement à une certaine idée répandue ne sont pas un luxe pour les Africains, mais une exigence pour l’épanouissement individuel et collectif », a-t-il fait remarquer.

Dans la foulée, il a mis en rapport le respect des Droits humains avec la croissance économique soutenue de la Côte d’Ivoire. Selon lui, en effet, « la répartition efficiente de la richesse doit être un impératif de respect des Droits de l’Homme ». Puis de formuler des appels clairs sur la prise en compte des fondamentaux des Droits de l’Homme dans la gestion des Etats.

Les membres du Cidh n’ont pas voulu se laisser conter l’événement.

Bien entendu, ces assises avec en point de mire, les Droits de l’Homme ne pouvait se tenir en occultant plusieurs faits en la matière qui interpellent. Il s’agit notamment du jugement d’une partie des présumés coupables de crimes de la crise postélectorale de 2010 qui sont devant la Cour pénale internationale, tandis que les autres protagonistes ne sont point inquiétés.

Présent à l’ouverture de l’Ago du Comité ivoirien des Droits de l’Homme, le Secrétaire exécutif du Cndh-Ci (Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire) s’est satisfait de la tenue de cette rencontre du Cidh. « Il est toujours bon de renouveler les instances dirigeantes », a estimé Okou Legré pour qui cette rencontre s’est ouverte sur les grands défis de la construction d’un état de Droit en Côte d’Ivoire.

Idrissa Konaté

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