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Affaire salaires non payés des agents des Escom/Le ministère de la Santé saisi #CIV


lepointsur.com (Abidjan, le 25-6-2015) Le comité de suivi mis en place après la rencontre entre le collectif des agents des Escom et les faitières (Fsucom.ci, Renascom.ci et le Cedescom.ci) a échangé mercredi 24 juin 2015 avec les employeurs dans un complexe hôtelier à Yopougon. Au menu de cette rencontre, des informations et des consignes quant à l’attitude à adopter.

Les agents invités à porter des brassards rouges jusqu’à la résolution du problème

Une vue des agents ayant pris part o la rencontre des Fsucom. (Ph: lepointsur.com

Une vue des agents ayant pris part o la rencontre d’information des Fsucom,ci Renasco.ci et Cedescom.ci . (Ph: lepointsur.com

« Suite à la grève lancée par le collectif des agents des Escom, les faitières (Fuscom.ci, Renascom.ci, Cedescom.ci) ont appelé les employés à la table de négociation mardi 16 juin 2015 afin de trouver des solutions aux problèmes posés. Au terme de ses discussions, nous leur avons demandé de tenir compte de la situation des saisons de pluies et surtout de penser aux souffrances des populations. Nous leur avons également demandé de suspendre la grève. Tout en leur promettant que nous, responsables allons entreprendre toutes les démarches nécessaires pour que leurs salaires soient payés avec tous les effets y afférents.

Et que pour notre part, nous allons tout faire pour percevoir nos redevances pour leur garantir de meilleures conditions de travail. Très sensibles, ils ont fait preuve de responsabilité en suspendant la grève pour nous laisser le temps de régler le problème. Toutefois, nous leur avons recommandé le port d’un brassard rouge à l’avant-bras pour signifier à l’opinion le mauvais traitement dont ils sont l’objet… » A révélé M. Ouattara Clément, président de conseil d’administration du Fsucom.ci Yopougon-Wassakara. Non sans renchérir que cette situation de précarité des agents perdure depuis 2011, sans qu’aucune solution ne soit trouvée.

« C’est pour cette raison que nous les employeurs, nous nous sommes joints à eux pour mener ensemble le combat. Parce que chaque fois qu’il y’a un problème, nous sommes ceux-là même qui intervenons. Pis, à cause de cette situation de précarité, les agents ont été exclus de l’opération des logements sociaux. » A souligné notre interlocuteur, visiblement déterminé à aller jusqu’au bout de ce combat avec les agents. Au demeurant, pour rassurer les employés, un comité de suivi de ces accords, composé de 5 membres (3 du patronat et 2 des syndicats des employés) a été mis en place. Il a pour mission d’étudier, d’évaluer et d’analyser tous les problèmes liés aux salaires, afin de trouver des solutions.

« La réunion d’aujourd’hui, la deuxième du genre qui a réuni les 37 Escom que compte le District d’Abidjan a pour objectif d’informer les agents sur ce qui a été entrepris comme démarche.  Pour notre part, nous voulons dire qu’il est on ne peut plus impératif et urgent de résoudre tous ces problèmes dans un bref délai pour donner satisfecit aux agents afin qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Parce que la santé n’a pas de prix. Point n’est besoin de dire que l’émergence réclamée par tous passe nécessairement par la santé des populations, les premiers acteurs de la marche vers ladite émergence… » A interpellé M Ouattara Clément. Avant d’ajouter qu’au niveau des discussions, il y’a des avancées qui sont malheureusement encore fébriles.

« Toutefois, nous avons bon espoir que les choses évolueront positivement. D’ailleurs, nous allons saisir la tutelle. Nous profitons de cette occasion pour présenter nos excuses aux patients et à tous ceux, à qui ces perturbations ont pu causer des désagréments. » A-t-il conclu. Approchés, MM Kouamé K Pascal de Modescom.ci et Kouassi Marc de Synescom.ci, représentant le collectif des agents ont rappelé « nous allons déposer des courriers à la tutelle pour lui faire part de nos préoccupations. Après quoi, nous allons attendre la suite. Nous disons merci à nos camarades qui ont suivi les consignes et qui ont observé l’arrêt de travail.

Nous leur demandons de rester à l’écoute parce que le combat continue et devient de plus en plus sérieux avec l’accord et l’apport de nos employeurs. Qui ont mis en place un comité de suivi pour accélérer les choses. En tout cas, ils peuvent être rassurés, le combat devient plus noble. Nous avons espoir que très bientôt, les agents seront soulagés et respectés par le biais du payement correct de nos salaires. Nous sommes formels. Nous attendons des salaires normalisés et régularisés. La tutelle doit comprendre que nous sommes ceux-là même qui sont en amont et en aval quant à la prise en charge des patients. Enfin, nous recommandons à tous les agents, le port du brassard rouge à l’avant-bras jusqu’à ce que nos problèmes soient résolus… » Ont rappelé les représentants du collectif des agents des Escom.

EKB

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