Affaire Mohammed VI / Des révélations troublantes


Abidjan le 30 août 2015 (lepointsur.com)-Selon Afrik.com,  dans un enregistrement révélé, ce dimanche, par le Journal du dimanche (JDD), le journaliste Eric Laurent, mis en examen avec sa collègue Catherine Graciet pour chantage et extorsion de fonds, aurait dit : « Je veux trois… trois millions d’euros ».

Affaire Mohammed VI Des révélations troublantes#Mohammed VI

Abidjan le 30 août 2015 (lepointsur.com)-Selon Afrik.com,  dans un enregistrement révélé, ce dimanche, par le Journal du dimanche (JDD), le journaliste Eric Laurent, mis en examen avec sa collègue Catherine Graciet pour chantage et extorsion de fonds, aurait dit : « Je veux trois… trois millions d’euros ».

 « Je veux trois… trois millions d’euros », aurait dit Eric Laurent dans l’enregistrement révélé, ce dimanche 30 août 2015, par le Journal Du Dimanche.

Accord financier ou chantage ? C’est à un véritable jeu de mots que se livrent les deux parties. D’un côté le Maroc, représenté par l’avocat du roi Mohammed VI, Eric Dupont-Moretti, qui parle de « chantage au roi, à un chef d’Etat en fonction. Du jamais vu, c’est d’une audace folle ». De l’autre, le conseil de Catherine Graciet, Eric Moutet, qui évoque un « deal financier » entre le Maroc et les deux journalistes, qui, accuse-t-il, ont été « piégés » par des « enregistrements sauvages ».

Révélations

« Je veux trois… », aurait dit Eric Laurent. « Trois quoi, Trois mille ? », interroge l’avocat du roi. « Non, trois millions », souligne Eric. « Trois millions de dirhams ? », demande le conseil. « Non, trois millions d’euros », aurait insisté Eric Laurent. Il s’agit là, selon le JDD de la première rencontre, le 11 août, dans un palace parisien, avec l’avocat du roi du Maroc, qui a enregistré l’échange avec son téléphone portable.

Après cette première rencontre, le Maroc porte plainte, invitant ainsi dans les transactions, la brigade de répression de la délinquance contre la personne (Brdp), déjà aux aguets lors de la seconde rencontre. Dans les révélations du JDD, le conseil du roi résume la situation : « vous et madame Graciet êtes disposés à renoncer à la publication de cet ouvrage, et de façon plus générale, les informations sensibles que vous avez, vous êtes disposés à prendre l’engagement de les oublier ». Un résumé qui, s’il est avéré, met ainsi à nu un accord entre les deux parties.

Dans une lettre dont le JDD est en possession, les deux journalistes se seraient engagés à « ne plus rien écrire sur le roi du Maroc, en contrepartie du versement de la somme de deux millions d’euros ». Mieux, Catherine Graciet et Eric Laurent auraient réclamé une avance. C’est ainsi que l’avocat leur aurait remis une enveloppe de 40 000 euros chacun. A leur sortie de l’endroit où a eu lieu la rencontre, les deux journalistes sont interpellés. Catherine Graciet aurait auparavant rédigé un protocole manuscrit.

Mis en examen, dans la nuit de vendredi à samedi, pour chantage et extorsion de fonds, les deux journalistes français sont laissés libres sous contrôle judiciaire

Opportune Bath avec (Afrik.com)

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