Le vice-président Daniel Kablan Duncan a procédé jeudi 08 novembre à Abidjan, à l’ouverture de la 3e édition du Salon international des Equipements et des Technologies de transformation de l’Anacarde (SIETTA), autour du thème « la transformation des noix de cajou, une mine d’opportunités pour l’autonomisation de la jeunesse africaine ».

Selon Daniel Kablan Duncan, l’industrie de l’anacarde recèle d’énormes potentialités de création d’emplois, voire des opportunités de richesses. Malheureusement l’industrie du cajou est peu compétitive du fait de sa faible transformation.

« Si les 711.236 tonnes de noix brutes produites en 2017 en Côte d’Ivoire étaient transformées, ce sont 100.000 emplois au moins qui seraient générés », a-t-il estimé à l’ouverture du plus grand évènement de la noix de cajou sur le continent africain.

« Notre objectif est de pouvoir transformer jusqu’à 100% d’ici à 2025 », a souhaité le vice-président ivoirien, encourageant les opérateurs économiques nationaux et internationaux à investir massivement dans la transformation de l’anacarde. Aussi, a-t-il invité les banques et les établissements financiers à s’intéresser davantage à la production et la transformation de l’anacarde.

Le commissaire général du SIETTA, Dr Adama Coulibaly, par ailleurs DG du Conseil Coton-Anacarde, a indiqué que ‘’le SIETTA 2018 est un SIETTA de transition’’. Car si les deux premières éditions ont fait du SIETTA le plus grand évènement de l’industrie du cajou en Afrique et dans le monde, la présente édition devra quant à elle relever le défi de développement de la transformation locale d’anacarde en tant que source de création d’emplois et de l’autonomisation des jeunes.

Plusieurs activités dont des expositions, démonstrations et ventes d’équipements, de produits et de services, des ateliers, des conférences, des rencontres B2B seront au menu de ce salon qui s’achèvera samedi au palais de la culture de Treichville.

Moïse Yao K.

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