Politique

72 heures après la mutinerie, le feu couve toujours à Bouaké


Bouaké le 10-01-2017 (lepointsur.com) 72 heures après la mutinerie des vendredi 6  et samedi 7 janvier 2017, le feu couve encore Bouaké. Bouaké, ville martyr qui a passé un weekend sombre  du fait d’un mouvement d’humeurs de certains soldats qui revendiquaient des butins de guerre n’a pas encore fini de tourner cette nébuleuse page.

En effet, malgré la reprise progressive des activités socio-économiques à Bouaké, le  la sérénité n’est pas de mise au sein des populations.

Les mutins qui avaient promis rentrer dans les casernes après les négociations, sont de plus en plus visibles dans la ville. A bord, de certains véhicules administratifs réquisitionnés pendant ces émeutes, ils  ne semblent pas vouloir regagner de sitôt leurs nids. Munis de leurs armes, ils paradent  dans la ville, sous prétexte qu’ils veulent assurer la sécurité des biens et des personnes.

Cette situation a fini par créée la psychose au sein de la population qui redoute un autre soulèvement. Une source militaire au sein de cette grande muette annonce des heures chaudes si jusqu’au vendredi prochain ,les autorités ne parvenaient pas à trouver un début de solution à leurs revendications.

Au moment où nous nous mettions sous presse, des tirs d’armes continuaient de se faire entendre dans certains quartiers. Notamment à Dar es Salam.
Simon Debamela, correspondant 

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