[Washington/12ème édition de la Journée culturelle et économique de la Côte d’Ivoire] L’initiatrice Pépita Coulibaly KRAGBE appelle le gouvernement ivoirien à soutenir cette initiative
Abidjan, le 19-07-2021 (lepointsur.com) La 12ème édition de la » Journée culturelle et économique de la Côte d’Ivoire » aura lieu le samedi 08 août 2021 au centre-ville Silver Spring à Washington.
De passage sur les bords de la lagune Ebrié, nous avons rencontré Pépita Coulibaly KRAGBE, Présidente de l’ONG », La main tendue », structure organisatrice de cet important événement. Dans ce face à face, celle qui totalise une vingtaine d’années sur le terrain américain, fait la genèse de ce Festival, en donne la substance et appelle le gouvernement ivoirien à soutenir cette initiative.
En effet, cet important évènement multiculturel qui permet à tous les ivoiriens et amis de la Cote d’Ivoire issus des trois villes jumelées des Etats-Unis notamment Washington DC, Virginie et Maryland, avec à leur tête l’ambassadeur, de se retrouver pour célébrer l’indépendance de la Côte d’Ivoire, s’annonce cette année comme une ‘’ édition spéciale ‘’ du fait de la Covid-19.
Selon l’initiatrice Pépita Coulibaly KRAGBE, cette idée de la création de la » Journée culturelle et économique de la Côte d’Ivoire » célébrée chaque année est partie du fait l’on ne célébrait pas la fête de l’indépendance aux États-Unis d’une manière culturelle afin de la partager avec les compatriotes américains.
Cependant, au lendemain des 50 ans de bon nombre de pays africains, elle et son équipe ont décidé de commencer en plein temps. « Car, pour elle, l’objectif de ce Festival c’est d’expliquer à nos compatriotes américains ‘’ D’où nous venons ? ‘’, ‘’ Qu’est-ce que nous faisons ? ‘’ Et ‘’ Qu’est-ce que nous détenons économiquement ? ‘’ ».
Poursuivant, elle a souligné que beaucoup de gens ne savent pas que la Côte d’Ivoire occupe une place prépondérante pour ce qui ce concerne la culture du cacao et du café.
A l’en croire, les 50 ans de la Côte d’Ivoire ont été un succès parce que la Côte d’Ivoire a été le seul à commencer et après les autres pays ont suivi. » Ce qui a fait de nous une fierté reconnue par la communauté de Maryland », a-t-elle révélé.
Par ailleurs, toujours est-il que des promesses sont attendues, cette année. Avec pour thème ‘’ La réconciliation, la cohésion entre tous les ivoiriens », la 12ème édition verra la présence effective de l’ambassadeur, le County Executive et les dignitaires de la ville qui viendront donner une touche particulière à cet évènement.
Plus de 4.000 à 6.000 personnes sont attendues durant cette journée de festivités en plein cœur de Washington DC au moyen des axes majeurs notamment, des expositions, dégustations de mets, des danses traditionnelles, prestations artistiques, collecte de dons…
‘’ A la fin du Festival, avec ces dons collectés, une fois en Côte d’Ivoire, nous les distribuons dans les hôpitaux à Don Orion par exemple à Bonoua, avec des chaises roulantes pour aider le centre, ainsi qu’au CHU de Yopougon. La preuve, cette fois-ci, on a envoyé des habits et on a contacté Hassan Hayek qui les distribuera à des enfants qui sont vraiment dans le besoin ‘’, a-t-elle mis en évidence..
De ce fait, en prélude à la 12ème édition de la Journée culturelle et économique de la Côte d’Ivoire, Pépita Coulibaly KRAGBE appelle le gouvernement ivoirien à soutenir cette initiative. ‘’ On aimerait que la Côte d’Ivoire nous aide parce que cela fait déjà 12 ans. Notre souhait, c’est de nous envoyer des danseurs traditionnels et de voir également les ivoiriens venir exposer leurs créations à ce festival-là ‘’, supplie-t-elle avant d’ajouter : ‘’ Mais si on avait l’appui du gouvernement ivoirien à travers le ministère de la culture, de l’industrie des arts et du spectacle, le ministère de la réconciliation, du ministère de la diaspora, on aura eu beaucoup de choses ‘’.
Notons que l’édition précédente qui n’a pas eu d’écho favorable à cause de la pandémie du Covid-19, a séduit le plus par » le baptême des américains noirs ‘’ qui ont découvert leurs origines en Côte d’Ivoire.
Médard KOFFI
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