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Université Félix Houphouët-Boigny : La Fesci demande l’annulation du dernier Conseil de discipline #Etudiants


CIV-lepointsur.com (Abidjan, 26-12-2015) Dans un courrier adressé à Mme Bakayoko Ly Ramata, présidente de l’Université Félix Houphouët-Boigny et du Conseil de discipline de ladite université, dont copie est parvenu à lepointsur.com, le secrétaire général de la Fesci (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) demande l’annulation du Conseil du 23 décembre 2015. Le jeune leader syndicaliste fonde la demande d’annulation de ce conseil sur quatre faits majeurs.

Revenant sur le premier Conseil de discipline du 4 décembre 2015, Assi Fulgence Assi a mis en avant les insuffisances de cette rencontre. Selon lui, en effet, ce conseil a convoqué et condamné certains étudiants pour leur activisme, alors même que ceux-ci ne sont plus membres actifs de la Fesci  et n’ont aucune relation avec la structure. Il s’agit notamment du nommé Chouaga Lucien. Toute chose qui, pour lui, montre bien que le Conseil de discipline n’est pas crédible.

Sur les motifs de convocation, le secrétaire général de la fédération estudiantine et scolaire indique que « les étudiants convoqués ne l’ont été que sur la base de leur militantisme à la Fesci ». Rappelant au passage qu’aucun rapport clair indiquant des faits répréhensibles n’a été adressé à ses camarades. Mieux, Assi Fulgence Assi note que « les étudiants ont été pour la plus part informés de leur comparution que le mardi 22 décembre alors même que le conseil est prévu pour le lendemain Mercredi 23 décembre ».

Sur le respect de l’enquête en cours, il rappelle qu’au lendemain des évènements dont les étudiants ont été victimes, la police et la gendarmerie se sont autosaisies pour ouvrir une enquête qui est en cours, en vue « de déterminer les circonstances, acteurs et responsables des actes de barbarie ayant occasionné la mort de notre regretté frère Konin Wilfried ».

Pour le leader de la Fesci, ce conseil n’est pas opportun d’autant que les conditions de sa tenue ne sont pas réunies. « Nous estimons et préconisons qu’un délai raisonnable doit être observé entre la convocation et la tenue du conseil que nous savons juridictionnel », précise-t-il. Estimant que chaque étudiant cité bénéficie du droit à la défense et devrait pouvoir en jouir et préparer  cette défense.

Le syndicaliste ne manque pas d’exiger un rapport clair qui, pour lui, doit constituer le support des motifs de convocation et relever leur implication dans les faits qui leur sont reprochés et non la seule appartenance à la Fesci.

Idrissa Konaté

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