CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 11-11-2017) Après le général Philippe Mangou, Chef d’Etat-major pendant la période de crise postélectorale, c’était au tour de Firmin Detoh Letoh, son adjoint et commandant des forces terrestres et en charge des opérations sur Abidjan pendant les faits, de monter à la barre le mardi 7 novembre 2017 et dire sa part de vérité.

D’emblée, le militaire à la retraite qui, pour des raisons de santé s’exprimait depuis Abidjan par vidéoconférence, insistait sur le dénuement des Forces de défense et de sécurité. A juste titre, il s’est vite rangé du côté du pouvoir du Golf hôtel évitant, ainsi selon lui, une tuerie massive des soldats sous ses ordres en ces temps-là.

Il ne manque pas de s’inscrire en faux contre le témoignage de l’ancien chef d’Etat-major selon lequel il commanderait en personne les opérations de terrain. « (…) Aucun général n’était sur le terrain. Moi, je faisais un compte au général des difficultés constatées sur le terrain par le biais des chefs des hommes, donc si le général a dit que c’est moi qui étais sur le terrain, pour tout le respect que j’ai pour lui, il n’a pas dit vrai. » Révèle-t-il.

Mieux, Firmin  Detoh Letoh explique ne pas être à l’initiative de l’utilisation des armes lourdes, encore moins de la répression sanglante de la marche des femmes pro-Ouattara le 3 mars 2011 et de la destruction du marché d’Abobo, le 17 mars 2011, qu’il aurait appris comme tout le mode, par voie de presse.

Idrissa Konaté   

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