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[Technologie] Le monde des jeux vidéo de plus en plus en proie aux tentatives de cyberattaque


Le géant français de jeux vidéo Ubisoft a annoncé avoir été victime d’une tentative de cyberattaque ce mardi 26 décembre. Un piratage évité de peu qui survient dans un contexte difficile pour les éditeurs de jeux vidéo, qui sont de plus en plus touchés par le hacking.

L’éditeur tricolore a évité de peu le piratage massif, quelques jours seulement après que le studio japonais Insomniac Games, développeur du jeu Wolverine, ait connu un vol massif de données. « Nous avons connaissance d’un incident présumé en matière de sécurité des données et nous menons actuellement une enquête », a indiqué mardi à l’AFP un porte-parole d’Ubisoft.

Selon le site spécialisé « VX-Underground », des hackeurs ont tenté d’exfiltrer, pendant 48 heures, près de 900 Go de données des serveurs de l’éditeur tricolore, connu pour ses jeux à succès Assassin’s CreedTom Clancy’sRaymanFarCry ou plus récemment Avatar : Frontiers of Pandora.

Des attaques de plus en plus fréquentes

Rockstar Games, Activision-Blizzard, Electronic Arts… La liste des éditeurs victimes de cyberattaques ciblées n’a cessé de s’allonger ces dernières années. Le 19 décembre, c’est le studio Insomniac Games, filiale du géant japonais Sony, qui a été victime d’un piratage massif de données sensibles sous forme de « rançongiciel », une forme de piratage qui bloque les données personnelles et demande à leur propriétaire de l’argent en échange de leur libération.

Face au refus du studio de s’y soumettre, les hackers ont révélé des informations sensibles sur l’entreprise, ses partenariats, ainsi que sur les prochains projets du studio comme les jeux Wolverine ou Spider-man 3. « Nous sommes à la fois attristés et furieux de la récente cyberattaque criminelle contre notre studio et de l’impact émotionnel qu’elle a eu sur notre équipe de développeurs », a réagi Insomniac Games dans un message publié jeudi sur le réseau social X (ex-Twitter). « Nous savons que les données volées comprennent des informations personnelles appartenant à nos employés, anciens employés et entrepreneurs indépendants […]. Cette expérience a été extrêmement pénible pour nous », a encore écrit le studio, ajoutant que le développement de « Wolverine » se poursuit « comme prévu ».

Source : RFI

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